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Incidence de la dépréciation du franc congolais par rapport au dollar américain sur la consommation des ménages de Kisangani de 2006 à  2010

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par Aimé TSHIBUYI LUPAKA
Université de Kisangani - Gradué en sciences économiques et de gestion 2011
  

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3. la consommation chez les classiques et les néoclassiques

Pour les économistes classiques et néoclassiques, les individus déterminent d'abord en fonction du taux d'intérêt la part de leur revenu qu'ils doivent épargner.

Les individus opèrent leurs choix entre la consommation et l'épargne dans l'affectation de leur revenu en fonction du taux d'intérêt; ainsi la consommation apparait comme le réside de l'épargne; de ce fait une augmentation du taux d'intérêt entraine la hausse du cout d'opportunité pour celui qui s'abstient d'épargner et qui préfère consommer.

2(*)

Pour les classiques et les néoclassiques, la consommation dépend du prix des autres biens que le bien consommé (complémentaire et substituable), du revenu courant ainsi que des gouts et préférence

P

Courbe de l'offre

Courbe de la demande

Quantité

Graphique n°1 : l'offre et la demande d'un bien dans l'analyse classique.

Comme on le voit sur le graphique n°1, il existe une relation négative entre la demande et le prix d'un bien ce qui ce traduit par la pente négative de la courbe de demande, étant donné qui e l'utilité marginale est décroissante en fonction de la quantité.

4. la consommation chez les Keynésiens et les postkeynésiens

Pour J.M. KEYNES et ses disciples, l'individu détermine d'abord la part du revenu qu'il doit consacrer à la consommation avant celle qu'il doit affecter à l'épargne; ceci dit, pour les Keynésiens et les post- keynésiens, l'épargne est le résidu de la consommation et non l'inverse.

Keynes soutien que la demande de consommation finale est fonction du revenu courant et s'appui sur sa loi psychologique de 1936, qui se résume comme suite, lorsque le revenu courant augmente, la part qui est réservée à la consommation (PMC) démunie et celle qui est consacrée à l'épargne augmente22.

2(*)

C C=Yd.

C=cYd.

C 0 < C<

Yd.

Graphique n°2 : fonction de consommation Keynésienne linéaire.

Dans cette fonction PMC=pmc ce qui signifie que la part du revenu que les ménages consacrent à la consommation (propension moyenne à consommer) est constante quelque soit le revenu courant, ce qui est contraire à la loi psychologique.

La correction de cette faiblesse est faite par l'incorporation d'une partie de la consommation, qui ne tien pas compte du revenu courant soit la consommation incompressible(C).

C Y= C+cYd.

Y= C+cYd

C

Yd.

Graphique n°3 : fonction de consommation Keynésienne affine.

Cette façon de simplifier la fonction de consommation Keynésienne est conforme à la loi psychologique, car PMC =

=

Donc quand le revenu courant (Yd) augmente, la part qui est consacrée à la consommation (PMC) diminue et vice versa.

Notons cependant que l'approche keynésienne de la consommation a essuyée des nombreuses critiques de la part de ses contradicteurs; nous retenons celle formulée par MILTON FRIEDMAN (prix Nobel d'économie en 1976), qui admet pour sa part que la consommation dépeint du revenu permanent et non du revenu courant comme l'affirmait J.M. KEYNES.

Graphique n°4 : les fluctuations des revenus

Um

Yc. Yt.

Yp Yc.

Temps

MILTON FRIEDMAN affirme que la consommation des ménages non pas en fonction du revenu courant, mais en fonction permanent qui est constant et que le premier étant variable.

De Keynes avec son approche du revenu courant, à Friedman avec son approche du revenu permanent, en passant par les classiques avec leur approche du prix pour comprendre la consommation; nous constatons que tous ces auteurs expliquent la consommation par des variables intimement liées à la monnaie; toute chose restant égales par ailleurs, la consommation est intimement liée à la monnaie.

* 20. KIBANZA MWANIA, op cit, page 32.

21. IDEM

* 22. JM KEYNES, Théorie générale sur l'emploi, l'intérêt et la monnaie, PUF, Paris, 1935, page 331.

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