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Evénements de vie signicatifs, détresse psychologique et dépendance aux drogues

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par Dzodzo Eli Ekploam KPELLY
Université de Lomé - Diplôme d'études supérieures spécialisées  2011
  

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5.2. Tableaux croisés

Tableau 15

Relation entre le type de familleet la détresse psychologique

 

Types de famille

 

Total

Détresse psychologique

Monogame

Polygame

Monoparentale

Recomposée

 

Oui

4 (8%)

33 (66%)

1 (2%)

12 (24%)

50

Non

6

13

4 (12,5%)

9

32

 

(18,75%)

(40,63%)

 

(28,12%)

 

Total

10

46

5

21

82

ddl=3 X2cal=4,91 X2lu=7,81 DNS(S.05)

Les résultats du tableau 15 montrent que:

- parmi les 50 patients qui ont connu une détresse psychologique après la survenue des événements de vie, plus de la moitié soit 66 % (33 patients) sont issus d'une famille polygame, et 24 % d'une famille recomposée alors que seulement 2 % des patients en détresse psychologique, sont issus d'une famille monoparentale et la proportion des patients provenantd'une famille monogame est de 8 % ;

- 40,63 % des patients (soit 13 patients sur 32), n'ayant pas connu de détresse psychologique après la survenue des événements de vie significatifs, proviennent d'une famille polygame, 28,12 % d'une famille recomposée, 18,75 % d'une famille monogame et seulement 12,5 % d'une famille monoparentale.

Malgré ces statistiques, le khi deux calculé prouve que la différence n'est pas significative statistiquement au seuil P=.05. Il n'y a donc pas de liaison entre le type de famille et la détresse psychologique.

Tableau 16

Relation entre les événements de vie significatifs vécuset la détresse psychologique

Evénements de vie significativement vécus durant les
12 derniers mois avant le début des consommations

 
 
 
 
 
 

Total

Détresse psychologique

Conjugaux

Familiaux

Sociaux

Sanitaires

Financiers

Oui

25

16

8

4

3 (5,36%)

56

 

(44,64%)

(28,57%)

(14,29%)

(7,14%)

 
 

Non

4

3

7

7(26,92

5 (19,23%)

26

 

(15,39%)

(11,54%)

(26,92%)

%)

 
 

Total

29

19

15

11

8

82

ddl=4 X2cal=12,03 X2lu=9,48DS(S.05) C=0,35

Il ressort de ce tableau que sur les 82 patients, 56 d'entre eux ont connu une détresse psychologique contre 26 qui ne l'ont pas connu.

Sur les 56 patients ayant connu une détresse psychologique, 44,64 % ont connu des événements de vie d'ordre conjugal et 28,57 % ont connu des événements d'ordre familial. Toujours sur ces 56 patients, 14,29 % des patients ont connu durant les 12 derniers mois ayant précédé le début des consommations de drogues des événements de vie sociaux, 7,14 % des événements de vie sanitaires et 5,36 % des événements de vie financiers.

Des 26 patients n'ayant pas connu de détresse psychologique après la survenue des événements de vie, 26,92 % ont vécu des événements sociaux, 26,92 % également ont vécu des événements sanitaires, 19,23 % ont connu des événements financiers, 15,39 % ont vécu des événements conjugaux et 11,54 %familiaux.

La différence est significative statistiquement au seuil P=.05. Il y a donc une relation de dépendance entre les événements de vie significativement vécus et la détresse psychologique observée. Cette liaison est confirmée par le coefficient de contingence C=0,35.

En résumé, les événements de vie significatifs affectifs et familiaux sont plus représentés dans la détresse psychologique que les événements de vie significatifs sociaux, sanitaires et financiers.De façon générale, les événements de vie significativement vécus par les patients entraînent une détresse psychologique chez les jeunes adultes.

Tableau 17

Relation entre la détresse psychologique et le score de dépendance aux drogues

Détresse
psychologique

Effectifs

Moyenne

Variance

Ecart-
type

Somme

Oui

56

15,02

13,07

3,62

841

Non

26

6,61

15,05

3,88

172

T de Student 2.42

Signification 0.00

Suite à la détresse psychologique connue ou non et aux scores de dépendance aux drogues obtenus par les patients, le test T de est significatif au seuil 0.00. On conclutdonc que le score de dépendance aux drogues dépend de la détresse psychologique observée chez les patients. La détresse psychologique observée chez les patients a provoqué les conduites de consommation de drogues.

Tableau 18

Relation entre les événements de vie significatifs vécus et le score de dépendance aux drogues

La loi statistique de Fischer calculée F(4,77) est égale 85,79 avec une probabilité de 0,00 qui est inférieure au seuil 0,05 dont la valeur critique lue

Evénements de vie

Effectifs

Moyenne

Variance

Ecart-type

Somme

Conjugaux

29

17,59

3,39

1,84

510

Familiaux

19

13,74

4,09

2,02

261

Sociaux

15

9,66

8,09

2,84

145

Sanitaires

11

5,54

8,27

2,88

61

Financiers

8

4,5

6

2,45

36

 
 

Analyse de la variance (ANOVA)

 

Source

Somme des
carrés

ddl

Variance

F

Signification

Intergroupe

15,31

1

15,31

 
 

Intragroupe

1096

80

13,70

89,40

,000

de F(4,77)=2,49. Ce qui est inférieur à la valeur calculée F(4,77)=85,79. On conclut donc que le score de dépendance aux drogues dépend des événements de vie stressants ou traumatisants vécus.

Les événements de vie significatifs survenus au fil des jours ont fragilisé les jeunes adultes et ont favorisé chez eux les conduites de consommations de drogues.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams