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Evénements de vie signicatifs, détresse psychologique et dépendance aux drogues

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par Dzodzo Eli Ekploam KPELLY
Université de Lomé - Diplôme d'études supérieures spécialisées  2011
  

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6.1.3. Drogues, durée de consommationet effets des drogues

Les résultats du tableau 8signalent que l'alcool, le tabac et le cannabis (drogue illicite) sont les drogues les plus consommées par les toxicomanes de notre échantillon. Ce fait s'explique spontanément par la facilité d'accès de ces différentes drogues sur le marché à travers leur faible coût de vente.

Le tableau 9 nous renseigne sur la durée de consommation des drogues effectuée par les toxicomanes de notre échantillon. Il est important de préciser que la majorité des toxicomanes utilisent la drogue il y a au moins 6 ans. Cette longue durée de consommation de la drogue nous renseigne que non seulement la drogue procure du plaisir aux usagers mais aussi ces usagers sont totalement dépendants de la drogue. Il s'agit du cycle de l'assuétude selon Stanton (1982) qui se développe progressivement. En effet, la porte d'entrée dans le cycle de l'assuétude est l'anxiété ou la mélancolie. Face à ces émotions négatives, la solution est le recours aux psychotropes qui procurent du bien-être, de l'euphorie et diminuent la peur en décrispant ainsi les échanges sociaux. L'anxiété ou la mélancolie diminue. Les contraintes sont ainsi dégagées. Cela ne dure qu'un laps de temps : en effet, l'effet de cet exutoire diminue entièrement et les difficultés resurgissent soudainement. C'est le retour de la tension qui engendre à nouveau des émotions négatives qu'on fuyait au départ. Et comme les psychotropes constituent les voies qui soulagent rapidement, on en fait encore recours. Et ainsi recommence le cercle vicieux de l'assuétude.

Il ressort des résultats du tableau 14 que la plupart de nos toxicomanes ont déclaré avoir utilisé les drogues pour retrouver le bien-être ou le bonheur.

L'autre effet recherché abondamment, qui suit immédiatement celui du bienêtre, est la fuite de la réalité difficile. C'est une preuve indéniable que les toxicomanes utilisent la drogue pour retrouver le bonheur perdu après la survenue des événements de vie négatifs significatifs qui organisaient leur vécu existentiel. Les toxicomanes utilisent essentiellement la drogue comme une arme de lutte contre les difficultés de la vie dans le but de retrouverà nouveau la joie de vivre.Nous savons avec Stanton (1982) que toutes les drogues ont en commun l'effet d'éliminer l'angoisse et de faire oublier les ennuis de toutes sortes et la douleur chez l'individu. D'ailleurs, les récentes recherches effectuées montrent que toutes les drogues,qu'il s'agisse des dépresseurs, des stimulants ou des perturbateurs, ont la propriété d'augmenter dans le cerveau la libération d'une molécule fabriquée par les neurones, la dopamine. Lorsque que la quantité de la dopamine augmente dans les structures nerveuses, quelle qu'en soit la raison, nous ressentons du plaisir et considérons que tout va bien, même si par ailleurs notre corps souffre. C'est pourquoi les toxicomanes consomment régulièrement les substances psychoactives pour tenter de rendre ce côté permanent de la drogue. Par contre, lorsque les consommateurs recherchent cet effet à long terme, ils entrent dans le cycle de l'assuétude de Stanton (1982).

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