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Influence du port d'un poids sur la performance du sujet BPCO lors du TM6 dans le cadre de la réhabilitation à  l'effort

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par Pierre Graf
Université Joseph Fourier Grenoble I - Maitrise ingénieurie de la santé 2005
  

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VI. DISCUSSION

VI.1. Commentaires et interprétations des résultats obtenus :

Notre population était constituée de patients BPCO présentant un stade avancé dans la maladie. En effet la majorité des individus était classifiée BPCO sévère sur l'échelle de GOLD. Sur 19 sujets, 8 étaient sous oxygénothérapie de longue durée, qui est un facteur traduisant la gravité de la maladie. [24]

L'analyse des paramètres de tolérance à l'effort nous a permis de retrouver une différence significative pour les distances de marche entre un test avec le conteneur d'oxygène liquide et un test sans (p<0,025), et une tendance significative pour les dyspnées de fin d'effort (p=0,065). Nous avons trouvé une différence de distance de marche de 28 mètres en moyenne. La dyspnée était le facteur à l'origine de tous les arrêts effectués par les patients, ce qui confirme le fait que l'essoufflement à l'effort reste le facteur le plus limitant et le plus dérangeant décrit par le patient BPCO en général [9].

Dans notre étude, seule la différence de distance de marche nous a permis de constater que le test avec le conteneur portable est plus sollicitant qu'avec les bras libres, ce qui validait notre première et principale hypothèse. Cependant nous nous attendions à obtenir un résultat également significatif pour la différence des saturations en oxygène, ce qui n'était pas le cas. Ceci s'expliquerait par le fait que, en se fiant à l'étude de M. Poulain [18], chaque individu est susceptible de désaturer à l'effort ou pas, et/ou de monter leur fréquence cardiaque de façon notable. Nombre de paramètres comme l'état de fatigue, l'émotion, l'ambiance atmosphérique, la prise d'un traitement broncho-dilatateur, le mode de respiration à l'effort... auront un impact plus ou moins important sur les variables respiratoires et cardio-vasculaires. Nous jugions superflu de tester statistiquement les données de chaque individus. Il aurait été toutefois envisageable d'effectuer un test de permutation sur un échantillon de moins de 10 individus, qui se serait plus rapproché du cas par cas.

D'autre part, nous n'avons pas retrouvé de corrélation entre le degré de sévérité de la BPCO et la distance parcourue sur les deux tests de marche.

VI.2. Critiques émises sur la méthodologie employée :

Tout d'abord les 19 individus inclus dans notre étude représentaient un effectif limité, qui nous avait poussé à employer des tests statistiques non paramétriques, et qui ne nous permettaient pas de constituer un échantillon suffisamment représentatif de la pathologie respiratoire obstructive et de la désadaptation systémique.

La variabilité interindividuelle du VEMS signifiait l'hétérogénéité en terme de degré d'obstruction des voies aériennes distales. En effet 3 degrés d'obstruction différents sont représentés dans l'échantillon, or nous savons que la gravité de l'obstruction est fortement corrélée à la tolérance à l'effort. [21]

Nous avons contrôlé la prise de broncho-dilatateurs et inclus cette possibilité dans le protocole de l'étude, ce qui nous permettait d'évaluer davantage l'incapacité d'origine respiratoire. [11]

Nous avons également contrôlé si le patient effectuait l'arrêt définitif avant les 30 dernières secondes du test pour qu'il n'y ait aucun moyen de récupération après l'évaluation finale de la dyspnée. Nous n'avons pas retrouvé d'étude qui traite sur le temps de récupération du sujet BPCO. 30 secondes était un temps que nous avons choisi instinctivement et sans niveau de preuve.

La dyspnée demeure une sensation très subjective, difficile à faire comprendre dans un premier temps, et difficile à évaluer, sans omettre son importante variabilité d'un jour à l'autre. De ces faits découlent des biais non négligeables.

Les temps de repos entre les tests variaient entre 30 minutes et 1 heure, ce qui pouvait être un temps de récupération insuffisant pour certains de nos sujets les plus sévères et pas pour d'autres.

Nous avons laissé chaque patient au moins 5 minutes assis sur une chaise avant chaque test, et mesuré la saturation et la fréquence cardiaque de repos en position assise.

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