WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Impact de risques de crédits sur la réalisation des objectifs stratégiques d'une banque

( Télécharger le fichier original )
par Callixte KAYIGAMBA
Kigali independent university - Bachelor degree 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1.3.2.6 Risque opérationnel

C'est le risque provenant de la défaillance dans le contrôle interne ou le fonctionnement de la banque pouvant conduire à des erreurs, des fraudes, des pannes informatiques etc.

1.4. CONSEQUENCES DES RISQUES BANCAIRES

La réalisation de l'un ou de l'autre de risques précités, peut entraîner des conséquences pour une banque commerciale. Ceci peut mettre en difficultés même certaines autres banques et par conséquent entraver l'économie du pays.

En effet, la matérialisation d'un risque bancaire peut engendrer des difficultés significatives, pour une banque individuelle mais pour contagion pour l'ensemble du système bancaire.

A titre individuel, la matérialisation de risques bancaires affecte directement les comptes de résultats de la banque. Ceci pourrait conduire à un résultat déficitaire qui viendrait affecter négativement les fonds propres de la banque.

1.5 LE PROCESSUS DE GESTION DES RISQUES26(*)

Pour faire face aux risques précédemment décrits, le pouvoir public doit renforcer la structure du système en mettant en place des organes de contrôle et une réglementation prudentielle complète et cohérente.

Les structures de tutelles et de contrôle s'organisent dans la plupart de pays comme suit :

- Les comités de la réglementation bancaires qui fixent la prescription d'ordre générale applicable à la profession ;

- La commission bancaire qui contrôle le respect de la réglementation professionnelle, examine les conditions d'exploitation des banques et veille à la qualité de leur structure financière.

Les réglementations prudentielles ont pour objectif d'inciter les banques à renforcer leur système d'activité afin de faire face plus efficacement aux différents risques décrits précédemment.

Le capital minimum est imposés aux banques afin qu'elles puissent garantir de leur solvabilité grâce au matelas de protection que constitue leur fond propre. Il est à noter que le capital exigé aux banques dépend d'un pays à un autre.

Les autorités de contrôle considèrent que les établissements bancaires doivent d'ôtés de procédures permettant à leurs dirigeants de gérer les risques actuels et de s'adapter aux nouveaux. Un processus de gestion des risques réunissant les trois éléments fondamentaux ; l'évaluation des risques, le contrôle des expositions et la surveillance des risques aidera les banques et les autorités de contrôle à atteindre ces objectifs.

1. Evaluation des risques

L'évaluation des risques est un processus continu qui comporte généralement trois étapes ; premièrement, les banques peuvent entreprendre une analyse rigoureuse pour recenser les risques et, lorsque c'est possible, les quantifier. S'ils ne peuvent être quantifiés, la direction peut quand même voir comment ils pourraient survenir et déterminer les mesures destinées à les gérer et à les limiter. Elle devrait se forger une opinion raisonnable sur l'ampleur de tout risque, tant en terme d'impact sur la banque.

La deuxième étape consiste, pour le conseil d'administration ou la direction générale, à déterminer le niveau de risque toléré par la banque, sur la base d'une évaluation des pertes qu'elle pourrait supporter au cas où un problème donné viendrait à se matérialiser. Enfin, la direction peut comparer sa tolérance à l'égard du risque et son évaluation de l'ampleur du risque, pour vérifier si l'exposition correspond aux limites de tolérance.

2. Gestion et contrôle de risques

Apres avoir procédé à une évaluation des risques et de la tolérance à l'égard du risque, la direction de la banque devrait prendre des mesures pour gérer et contrôler les risques. Cette étape de processus de gestion comprend des activités telles que la mise en oeuvre de politiques et mesures de sécurité, la coordination de la communication interne. L'évaluation et la modernisation des produits et services, l'application de mesures pour contrôler et gérer les risques liés à la sous-traitance, la fourniture d'informations au public et la sensibilisation de la clientèle ainsi que l'élaboration de plans d'urgence.

Les directions générales devraient veiller à ce que les membres du personnel chargés de faire respecter les limites de risque soient indépendants de l'unité qui effectue des activités liées à la banque. Les banques accroissent leur capacité de contrôle et de gestion des différents risques inhérents à toute opération lorsque leurs politiques et procédures sont exposées dans une documentation écrite à tous les membres du personnel concernés.

2. Surveillance permanente des risques

La surveillance en continu est un aspect sensible de tout processus de gestion des risques. Pour les activités de banque, elle est particulièrement importante, étant donné que leur nature est appelée à évoluer rapidement, au rythme de l'innovation, mais aussi parce que, pour certains produits, il est fait appel à des réseaux ouverts tels qu'internet.

L'audit interne et externe est un important instrument de contrôle indépendant, qui permet de détecter les carences et de limiter les risques dans la fourniture de services de banque. En effet, le rôle d'un auditeur est de veiller à l'élaboration de normes, politiques et procédures appropriés et leur respect constant par l'établissement.

L'évolution permanente est une condition indispensable à l'efficacité du processus de gestion du risque. Afin d'assurer cette efficacité, le comité de Bâle a mis en place certains principes couvrant l'ensemble des réglementations et exigences prudentielles imposées aux banques.

«La gestion des risques est devenue un besoin d'adaptation récurrent et même une question de survie pour tous les utilisateurs de risque.

Les établissements de crédit doivent en permanence faire preuve de rigueur et prudence à l'égard de leur approche du risque de crédit ce qui constitue l'une des valeurs intrinsèques de la gestion des risques. En effet, il n'est pas insolite en matière d'octroi de crédit de voir certains prêteurs suivre aveuglement les dernières tendances à l'égard des secteurs ou des produits, pas plus que de les voir modifier leurs critères d'affectation en fonction de la croissance ou du ralentissement de l'économie.

Nul ne doute que ces prêteurs qui sont enclins à délier les cordons de la bourse de manière excessive en période de prospérité doivent bien souvent les resserrer lorsque l'économie ralentit et la qualité de leurs portefeuilles de prêt se trouve dégradée.

Toutefois, ces pratiques peuvent être au mieux déstabilisante et au pire désastreuse. C'est pourquoi, les demandes de crédit doivent sans équivoque faire l'objet d'une analyse minutieuse. Les décisions sont prises et rendues en toute transparence par des experts en risque de crédit, parfaitement compétents, s'appuyant sur des normes et des méthodes éprouvées. La constance en matière d'octroi de crédit doit être l'une des priorités des prêteurs que ce soit en période de prospérité qu'en période de crise.

Comment le banquier peut-il gérer les risques27(*)» ?

- En les évaluant correctement : bonne analyse du dossier, connaissance de l'entreprise et du secteur, suivi régulier ;

- En les diversifiant : diversification géographique et sectorielle ;

- En les faisant couvrir sur les marchés au moyen d'instruments adaptés (produits dérivés par exemple) ;

- En incluant dans le taux d'intérêt une marge destinée à amortir les pertes ;

- En prévoyant des fonds propres adéquats (ratios Cooke).

* 26 http://www.doc-etudiant.fr /consulté le 03/08/2010

* 27 http://.fr.wikipedia.org/wiki/risk consulté le 28/07/2010

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera