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Du droit de résistance aux abus de pouvoir: une lecture du "second traité du gouvernement civil" de John Locke

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par Victor SETIBO BATUZOLELE
Faculté de philosophie Saint Pierre Canisius - Bachalauréat en philosophie 2002
  

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2.5. Conclusion

Après ce long périple dans un domaine aussi complexe que celui des abus de pouvoir, retenons que John Locke s'érige en un de grands détracteurs de l'arbitraire et de l'absolutisme. Il dénonce les abus et fait de son mieux pour limiter le pouvoir des dirigeants afin d'éviter une situation qui serait chaotique.

Nous avons sans doute compris que ce n'est pas louable, moins encore digne pour une société que d'être sous une autorité absolue et arbitraire. Car un tel pouvoir avilit et déshumanise l'homme ; il compromet la paix et la sécurité qui doivent régner dans la société civile. Pour John Locke, si les choses en arrivait là, malgré toutes les limites du pouvoir, le peuple a le droit d'opposer une résistance légitime. En effet, c'est au lendemain de la Glorieuse Révolution de 1688, que John Locke composa ses pages retentissantes consacrées au droit de résistance qu'il place à la fin de son second traité politique. Il convient alors de considérer de plus près, dans le chapitre qui suit, ce qu'il entend par droit de résistance.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius