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La problématique des mines antipersonnel dans les conflits armés en RDC

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par Augustin MANGEMOSI LUWAU
Université libre de Kinshasa - Gradué en relations internationales 2005
  

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1.3. Les forces en présence

La guerre dite « d'agression » est un conflit international, car au soir du 02 Août 1998, plusieurs Acteurs sont entrés en guerre, les uns aux coté du régime en place et les autres pour soutenir la rébellion en gestation. De ceci, nous allons épingle ces acteurs, et leur contribution soit de près ou de loin dans la fameuse guerre, mais selon aussi l'impact de leur position stratégique.

§ Le gouvernement Congolais : le gouvernement était représenté en guerre par les forces armée congolaises (F.A.C), tombeur de l'ancienne force armée zaïroise (F.A.Z).

§ Les résistants Mai-Mai : ce sont des combattants autochtones qui refuse la présence Rwandaise au motif que, leurs terres serait en danger face à l'arrivée des ces gens. C'est pourquoi, a un moment ils se sont alliées avec le pouvoir de Kinshasa pour le combattre.

§ L'ANGOLA : les forces Armées Angolaises sont entrées en danse, d'abord pour sécuriser leurs frontières et ensuite apporter un soutien au régime décadent au motif que celui-ci les épargnera du soutien à l'UNITA, une rébellion armée depuis les années 1980.ils ont été une aide cruciale pour contrecarrer le manoeuvre Rwandais visant à isolé le pouvoir KABILA sur le plan énergétique et portuaire.

§ LA NAMIBIE, LE SOUDAN, LE TCHAD : ces pays sont arrivés au secours du maître de Kinshasa, les uns par invitation de la SADC, les autres par vengeance et des calculs obscurs. Mais leurs influences n'étaient pas considérables par rapport à l'Angola et le Zimbabwe.

§ LE ZIMBABWE : acteur incontournable dans cette guerre, car il avait beaucoup dépensé, soit en hommes et en matériels pour contrer l'avancé des rebelles. Ce pays est venu sous le chapeau de la S.A.D.C avec l'appétit de manger tout sur son passage, d'ailleurs il a beneficièr des largesse du pouvoir KABILA dans le Katanga et dans les Kasaï.

§ Le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (R.C.D) : né une semaine après le déclenchement des hostilités en vue de masquer l'agression extérieure et principale rébellion au pouvoir KABILA. Cette rébellion était soutenu à 100% par le pouvoir FPR à Kigali et à eu des renforts les plus importants durant la guerre ; d'ailleurs les forces armées Congolaises avaient beaucoup de mal quand elles faisaient face à cette rébellion. Ce mouvement avait un impact considérable sur la scène internationale par rapport au régime de Kinshasa.

§ Le Mouvement de Libération du Congo (M.L.C) : mouvement fondé par le Chairman Jean Pierre BEMBA GOMBO appuyé par l'Ouganda. Il a débuté la guerre à partir de Gbadolité à l'Equateur, au nord de la République. Le mouvement n'avait pas d'impact plus que le RCD-GOMA, mais il avait le soutien des Mobutistes et des Officiers généraux de l'ancienne Force Armée Zaïroise.

§ LE RWANDA : le principal belligérant dans la guerre et sous-traitant en chef, si on peut le dire ainsi du Congo. C'est à partir de son territoire qu'à commencer les préparatifs des hostilités sous prétextes de poursuivre les génocidaires Hutus Rwandais, ils sont entrés en guerre contre le régime qu'ils ont eux-mêmes mis en place en complicité avec la 10eme brigade basé à Goma, au Nord Kivu, à leur tête le commandant Jean Pierre ONDEKANE. Mais c'est toujours le général James KABAREBE qui était le chef.

§ L'OUGANDA : l'autre belligérant de taille et gendarme des intérêts Anglo-saxons dans la région des grands Lacs. C'est bien le président YOWERI KAGUTA MUSEVENI qui plaça le Président KABILA au pouvoir, mais par la suite, ces turpitudes et son intransigeance lui a coûté d'être évincer du système et d'être considéré comme ennemi, pour n'avoir pas respecter ces contrats, surtout celui-ci de son incapacité de mater les micros rebellions Ougandais qui traversait la frontière.

Ces deux pays n'ont pas respecté les accords signé avec la RDC contrairement à la convention de Vienne sur les traités dans ses articles 26 et 27 et continue jusqu'aujourd'hui à menacer la paix intérieure du Congo(35(*)), or la conclusion d'un traité suppose « la concordance des volontés des parties sur l'objet et le but du traité ».(36(*))

§ LE BURUNDI : ce pays à joué un rôle ambigu dans le conflit de 1998, car il entretenait des relations diplomatique avec la RDC, mais la nuit il coalisé avec l'Armée Rwandaise pour attaquer le Congo en prétextant suivre les rebelles Hutus Burundais qui bien entendu avaient des bases à l'Est du Congo, mais aussi en TANZANIE.

* 35 Convention de Vienne sur les droits des traités conclue à Vienne le 23 Mai 1969.

* 36 BOONGI,E,E, cours de droit international public,G.2,R.I, ULK, 2004-2005, inédit

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld