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Le marché des capitaux

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par Leila Leila
Université Mira Béjaia Algérie - Licence 2011
  

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Chap. I :

Section 1 : Modalités de financement : Les relations financières de financement externe peuvent se présenter sous divers modalités. Ainsi il peut s'agir d'une finance directe ou bien d'une finance indirecte.

A/ La finance directe : on ne prend ici en compte que les entreprises et les ménages. Les premiers sont généralement des agents à déficit et les seconds des agents à excédent. Les entreprises émettent des titres primaire pour un montant égale déficit et les m'enges achètent directement ceux-ci pour un montant équivalant a l'issu d'une opération de finance directe, l'émetteur de titres dispose de monnaies qu'il utilise pour l'acquisition d'actif physique, et le préteur a transformé son épargne inactif portant rémunération. Les titres primais sont variés.

B/ La finance indirecte : Cette modalité d'ajustement des besoins et capacités de financement se caractérise par l'intervention d'une entreprise, appelée financier, celui - ci collecte l'épargne des préteurs ultimes en leur vendant des titres qu'il émet et qui sont appelés indirectes. Il l'a transmet ensuite aux emprunteurs ultimes en achetant les titres primaire.

L'écart entre le rendement des titres primaires et celui des titres indirect

Doit, en outre, permette à l'intermédiaire de couvrir ces frais.

Section2: définition de la libéralisation financière :

a/ la libéralisation financière interne :

Les théoriciens de la libéralisation financière, dont les plus connus sont Mc Kinnon et Shaw, estiment donc qu'il suffît que la répression financière soit éliminée pour promouvoir le développement. La libéralisation financière interne consiste à centraliser l'épargne entre les mains des intermédiaires financiers officiels, centralisation qui permettra l'unification du marché financier.

Les tenants de la libéralisation financière estiment que dans un système financier sur réglementé et/ou la concurrence est limitée, les banques ressentent moins le besoin de rechercher de nouveaux clients et d'attirer des dépôts, tandis que les épargnants et les emprunteurs potentiels, n'étant pas sollicités, sont amenés à se tourner vers les circuits financiers parallèles.

La répression financière apparaît comme une situation caractérisée par des restrictions et des dysfonctionnements qui conduisent à une fragmentation des marchés financiers.

Parmi ces restrictions on cite :

-La structure des taux d'intérêt reflète un profond déséquilibre:

Les taux d'intérêt réels négatifs observés pendant de longues périodes a entraîné une diminution de l'incitation aux placements bancaires et surtout, a renforcé le rationnement du crédit bancaire traditionnel, pourtant nécessaire à la dépense d'investissement privé.

-L'endettement du Trésor auprès de la banque centrale :

Cet endettement est lié au déficit budgétaire et aux déficits des entreprises publiques, ce qui crée des effets d'éviction vis-à-vis du secteur privé, notamment des petites unités et se traduit par des créances douteuses contraignant les banques à privilégier des prêts à court terme et à garanties élevées.

-La lourdeur administrative :

Les coûts de gestion et les délais de décaissement: ceux-ci interdisent les grandes organisations d'atteindre les acteurs produisant à petite échelle.

On peut citer comme autres formes de restrictions imposées par le gouvernement: le contrôle des changes, les coefficients de réserves obligatoires, la régulation de la concurrence....

Selon M. Fry qui a adressé des critiques à l'égard de la répression financière, l'administration des taux à des niveaux inférieurs aux taux d'équilibre du marché peut influencer négativement l'économie par le biais de cinq canaux:

-Des faibles taux d'intérêt entraînent la préférence des individus pour la consommation immédiate au lieu de la consommation future. Ceci a pour effet la réduction de l'épargne à un niveau inférieur de celui qui serait optimal du point de vue de l'ensemble de la collectivité.

-Des faibles taux d'intérêt sur les dépôts bancaires par rapport au taux des marchés financiers informels peuvent réduire l'offre des fonds du système bancaire et favoriser la désintermédiation.

-Les emprunteurs qui peuvent obtenir les fonds dont ils ont besoin à des bas taux d'intérêt auront tendance à choisir des projets relativement capitalistiques étant donnée le coût modique de leur endettement, facteur considéré comme abondant dans les pays en voie de développement

-Les emprunteurs potentiels sont des entrepreneurs dont les projets sont relativement peu rentables et qui ne désirent pas de s'engager dans des crédits à taux élevés.

-Une mauvaise allocation des fonds prêtables du fait du niveau réduit de l'intermédiation financière et du niveau faible de responsabilisation des banques dans le quadrillage des crédits.

Selon M. Fry, ces effets pervers de la répression et la ferme conviction dans la relation positive entre croissance économique et finance qui ont jalonné le Paradigme de la libéralisation financière et qui constituent l'épine dorsale de la thèse de Mc Kinnon et Show.

Dans ce contexte, libérer le secteur financier, accroître le niveau des taux d'intérêt réels servis sur les dépôts (par une augmentation des taux nominaux ou par une baisse de l'inflation) va stimuler l'accumulation d'encaisses monétaires (l'épargne) et donc permettre la croissance de l'investissement. Cela devrait aussi permettre d'accroître l'intermédiation bancaire ; d'où une réduction des frais d'intermédiation entre prêteurs et emprunteurs grâce à la réalisation d'économie d'échelle, une meilleure diversification du risque, un accès facilité des emprunteurs au fonds prêtables.

Pour Mc Kinnon et Shaw, la libéralisation financière a un impact positif sur la croissance économique. Cette hypothèse repose sur deux arguments :

-D'une part, le plafonnement des taux d'intérêt à des niveaux artificiellement bas réduit l'épargne, l'offre des fonds prêtables, ceci conduit à un rationnement de l'investissement et un ralentissement de la croissance économique.

-D'autres part, la répression financière entraîne une mauvaise allocation des crédits.

D'autres modèles qui s'inspirent de la thèse de Mc Kinnon et Show, tel que celui de Bencivinga et Smith (1991), mettent l'accent sur le rôle positif exercé par les intermédiaires financiers dans l'amélioration de l'efficacité de l'investissement plutôt que sur l'augmentation du volume de l'épargne et de l'investissement qui en résulte.

Ce rôle moteur des intermédiaires financiers dans la propulsion de la croissance est dû selon Green Wood et Javanovic (1990), au pouvoir de collecte de l'information pertinente sur les différents projets et à leurs fonctions de partage et de diversification du risque qui peut aidé leurs clients à faire un choix plus judicieux des projets d'investissement ainsi leur efficacité et leur productivité. C'est ainsi, la libéralisation financière est considérée nécessaire pour encourager plusieurs activités productives.

. La libéralisation financière externe :

La croissance des transactions financières internationales et des mouvements internationaux de capitaux est une des caractéristiques les plus marquantes de l'économie de la fin du 20e siècle. Cette croissance explosive a été favorisée par de puissants courants, notamment la tendance à la libéralisation économique et à la multilatéralisation du commerce tant dans les pays industrialisés que dans les pays en développement.

Le fait de lever toutes les restrictions qui pèsent sur ces transactions, autrement dit de laisser les capitaux entrer et sortir du pays sans contrôle ni entrave, est ce que l'on appelle déréglementer les mouvements de capitaux.

Selon la théorie économique classique, la mobilité internationale des capitaux permet aux pays qui ont des ressources d'épargne limitées d'attirer des financements pour leurs projets d'investissements internes, cependant que les investisseurs peuvent diversifier leurs portefeuilles, que les risques sont plus largement répartis et que les échanges inter temporels ~ des biens aujourd'hui en échange de biens demain -- s'en trouvent favorisés. Plus précisément :


· Les ménages, les entreprises et même des pays entiers peuvent emprunter lorsque leurs revenus sont faibles et rembourser lorsqu'ils sont élevés, ce qui a pour effet de lisser la courbe de consommation. L'aptitude à emprunter à l'étranger peut ainsi atténuer les fluctuations du cycle économique en évitant aux ménages et aux entreprises d'avoir à limiter trop radicalement leur consommation et leurs investissements et à réduire ainsi encore davantage la demande intérieure, lorsque la production et le revenu intérieurs ont chuté.

| En prêtant à l'étranger, les ménages et les entreprises peuvent diversifier les risques liés aux perturbations qui menacent uniquement leur propre pays/ Les entreprises peuvent se prémunir contre les coûts et les chocs de productivité en investissant dans des filiales réparties dans plusieurs pays./La mobilité du capital peut ainsi permettre aux investisseurs d'obtenir des taux de rendement, corrigés du risque, plus élevés/En retour, les taux de rendement plus élevés peuvent encourager l'épargne et l'investissement propices à l'accélération de la croissance \ économique.
·

Les arguments classiques en faveur de l'ouverture et de la libéralisation des marchés financiers sont multiples : elles favorisent l'affectation plus efficace de l'épargne, de plus vastes possibilités de diversification des risques d'investissement, une croissance plus rapide et une atténuation des cycles conjoncturels.

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote