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Appréciation du système de la comptabilité analytique au sein de l'OKIMO (Office de mines d'or de Kilo Moto)en RDC

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par Rodrigue Dino Lombo
Université adventiste de Lukanga - en gestion 2009
  

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2.2 Charges directes et indirectes

Une charge est dite directe par rapport au coût du produit considéré si son affectation est possible sans calcul conventionnel, grâce à un moyen de mesure effectivement disponible (compteur, chronomètre, pointage, ...).

Une charge est dite indirecte dans le cas contraire. Son traitement comprend alors trois opérations successives (cf. Schéma 1 ci-après) :

1. Ventilation sur des centres d'analyses - on parle aussi souvent de section -, correspondant dans la comptabilité analytique traditionnelle à des centres de travail (services, magasins, ateliers,...) tels qu'ils résultent de la division physique de l'entreprise ; on s'efforce qu'ils correspondent également le plus possible à des lieux d'exercice d'une responsabilité de gestion, en vue de permettre le contrôle5. Un centre de travail peut être, si besoin est, scindé en plusieurs centres; on parle là aussi d'affectation et de charges semi-directes en cas d'existence d'un moyen de repérage, de répartition entre les centres dans le cas contraire ; on utilise alors dans ce cas des clés de répartition conventionnelles (prorata des nombres de m2 occupés, des effectifs, des puissances installées, etc.).

2. Cession de prestations entre centres d'analyse : on parle alors de sous-répartition ;

3. Imputation des coûts des centres d'analyse aux coûts recherchés (Cours de comptabilité analytique, Ecole des mines de Paris Mars 2005). Schématiquement :

2.3 Les différentes méthodes de calcul des couts

A. Le direct costing

Cette méthode est née aux Etats-Unis dans les années 60. L'appellation "direct costing" est source d'un malentendu qu'il convient de dissiper. L'adjectif "direct" qui s'applique aux coûts doit en effet se traduire non seulement pas directement affectable aux produits, mais également et surtout par variable et proportionnel avec la quantité de produits fabriqués. La méthode consiste à écarter systématiquement les coûts fixes du calcul des coûts des produits et à les transférer globalement à la charge du résultat de la période. Par rapport à celle des coûts complets, par une simplification du système d'analyse. Les sous-répartitions n'étant plus nécessaires et l'attention n'étant portée que sur les coûts de production des produits finis, il n'y a plus de centres "auxiliaires" et le nombre de regroupements comptables est plus faible. L'utilisation du direct costing aboutit en particulier à une présentation des résultats qui fait apparaître par produit une marge sur coût variable, appelée aussi en raccourci "marge variable", qui contribue à la couverture des frais fixes (Cours de comptabilité analytique, Ecole des mines de Paris Mars 2005). Schématiquement :

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