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Appréciation du système de la comptabilité analytique au sein de l'OKIMO (Office de mines d'or de Kilo Moto)en RDC

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par Rodrigue Dino Lombo
Université adventiste de Lukanga - en gestion 2009
  

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INTRODUCTION GENERALE

O1 PROBLEMATIQUE

L'entreprise, unité économique de production, utilise les ressources les plus efficacement possible pour fournir les biens et les services aux tiers et de rémunérer équitablement ceux qui fournissent ces ressources. En effet, l'objectif poursuivi par l'entreprise est de gagner un rendement satisfaisant sur le capital employé par une compensation équitable payée pour l'utilisation du capital. Non seulement, cela doit être complété par une organisation efficiente qui doit refléter cette motivation économique. Parmi les instruments liés à son organisation, la comptabilité, au-delà de sa mission réelle, apparaît actuellement comme l'instrument régulateur de l'entreprise. Par le fait qu'elle constitue une banque de données caractéristiques de sa situation et de son évolution, son organisation dévient comme le reflet de l'entreprise.

L'entreprise n'est pas seulement une entité génératrice de profits ou des pertes. Elle est essentiellement un agencement dynamique et durable d'hommes, de moyens techniques et de capitaux, organisé, en vue de l'exercice d'une activité économique débouchant sur la réalisation d'un produit brut, permettant d'attribuer des revenus bruts ou nets à tous ceux qui ont concouru à sa réalisation.

Avec la diversité des opérations et des flux de croissance, l'entreprise s'intègre dans un système global et doit fournir une image fidèle de ses actifs grâce au système de contrôle interne qui regorge le fonctionnement et l'organisation de ses comptes. C'est en même temps qu'il convient de souligner que par sa consolidation intérieure, l'entreprise est concernée par la comptabilité qui lui sert à la fois de système nerveux pour assurer sa permanence interne et des moyens d'expression pour communiquer avec l'extérieur et réaliser les échanges nécessaires à sa continuité.

Très longtemps, la comptabilité a été considérée comme une fonction statique se contentant d'enregistrer les opérations de vente et de dépenses de l'entreprise.

Aujourd'hui, la comptabilité ne s'affirme plus simplement comme un moyen de communication et de preuve vis-à-vis des tiers, mais comme l'instrument de synthèse le plus efficace pour présenter les résultats avec possibilité d'application des techniques modernes de traitement de l'information. A ce titre, elle est devenue un élément de gestion irremplaçable pour les études de la dynamique de l'entreprise, c'est-à-dire des relations entre les mouvements et les forces qui les engendrent (KINZONZI MUVUTUKIDI 1989 p27).

En outre, la comptabilité est l'outil de contrôle de gestion de l'entreprise. Elle constitue le tableau de bord et renseigne sur la situation de l'entreprise au niveau tant interne qu'externe. C'est pourquoi dans une entreprise bien organisée, aucune opération (relative à un échange économique entre l'entreprise et son environnement) ne peut se faire sans que la fonction comptable n'intervienne (RUSENGAMIHIGO 2005-2006).

Plus l'entreprise est grande, plus il devient nécessaire d'analyser l'utilisation efficace des ressources. A ce titre la comptabilité analytique est un outil de traitement de l'information irremplaçable pour les études de la dynamique de la gestion de la firme. L'analyse de la gestion est justement le processus par lequel les responsables des entreprises s'assurent que les ressources obtenues sont utilisées efficacement au sein des entreprises pour atteindre leurs objectifs.

En effet, chaque entreprise a le pouvoir de résoudre les problèmes quotidiens de l'analyse de la gestion de la production en vue d'exploiter les ressources dont elle dispose à quantité limitée. Grâce à la comptabilité analytique, nous dégagerons des prévisions sur base des réalisations passées car : « gérer une entreprise aujourd'hui plus que jamais consiste pour les dirigeants à chercher la maîtrise du devenir de leur firme » (Jean Luc BOULOT et al, 1989 p10).

De nos jours, certains pensent que la tenue de la comptabilité est recommandée seulement à une catégorie d'entreprises, oubliant que la comptabilité revête la même importance dans toutes les entreprises selon leurs caractéristiques communes.

Du fait que le législateur ait laissé la latitude d'appliquer ou non la comptabilité analytique, a conduit moult bon nombre d'entreprises (publiques et privées) à purement et simplement abandonner cette comptabilité au profit de la comptabilité générale. Et c'est le cas de l'OKIMO (Office de mines d'or de Kilo Moto) qui n'a plus pratiqué la comptabilité analytique depuis la fin des années 80 mais par la note circulaire de service n° DG/OKM/DF/10/2009, relative au canevas d'information pour la comptabilité analytique, adressée à toutes les directions ou autres gestionnaires d'un centre de frais par laquelle le Directeur Financier a ordonné le 24 août 2009, nous citons : « Dans le cadre de la Refondation de la Comptabilité Analytique au sein de l'OKIMO, il est demandé à toutes les Directions, d'élaborer et de transmettre les rapports mensuels de leurs directions respectives auprès de la Direction Financière au plus tard le 10 du mois qui suivra, pour être orienté vers la Comptabilité Analytique » sa tenue est devenue obligatoire.

C'est dans ce sens que nous nous sommes proposé d'apprécier la tenue de cette comptabilité analytique au sein de l'entreprise ci-haut citée.

Ainsi, les questions suivantes retiendront notre attention tout au long de ce travail :

1. comment l'OKIMO fixe-t-elle le coût de sa production ?

2. quels sont les problèmes liés à la détermination des coûts, coût de revient et résultat analytique ?

3. les méthodes utilisées par l'OKIMO permettent-elles de bien évaluer les coûts de productions ? En d'autre terme, si les méthodes d'évaluation des coûts sont-elles efficaces pour déterminer les coûts et coûts de revient.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo