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Evaluation des connaissances des couples sur les facteurs/causes de la stériité primaire. Etude menée à  l'Hôpital Militaire Régional de Kinshasa en RDC

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par Godé KAVIRA SITONA
Institut supérieur des sciences de santé de la Croix- Rouge Kinshasa - Graduée en sciences de santé 2009
  

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2.2.6. Prise en charge de stérilité primaire

FATOU SOW (1992) révèle que le traitement du couple stérile ou infertile implique deux volets : un volet psychologique et un médicamenteux et chirurgicale.

a) Volet psychologique

Cette composante psychologique reste le premier élément du traitement et aussi le support permanent au cours de l'administration des médicaments. Il repose sur la qualité de la réception.

La communication de l'information et surtout l'implication des deux partenaires au processus du traitement. Dans les causes infectieuses, l'élargissement de la thérapeutique dans un ménage polygame exige une approche et un suivi plus intense. Il en est de même pour certains cas où le facteur masculin étant établi comme cause de stérilité, des rutilances du conjoint peuvent être observées.

b) Volet médicamenteux

Le rapport des principaux facteurs de la stérilité est indispensable pour mieux cerner les différents schémas thérapeutiques. Ainsi la stérilité d'un couple peut être consécutive à un facteur, soit masculin (40%), soit féminin (60%). Parmi les facteurs féminins, il faut citer les causes hormonales (ovaires, hypophyse, hypothalamus), utérines, tubaires et cervicales.

A. Stérilité d'origine masculine

Selon l'étiologie, on distingue deux variantes dans le traitement :

a) Le traitement anti-infectieux avec l'administration d'antibiotiques et des sulfamides. Il faut insister sur la place importante des chlamydias et des mycoplasmes comme germes causaux (traitement aux cyclines) quoique la gonococcie et la syphilis n'aient rien perdu de leur poids.

b) Le traitement de l'hypofonctionnement de la gonade par administration de :

- Substances à un effet gonadotropique telles que clomifère et hormone gonadotropique ménopausée ;

- Substances amenogeniques telles que Mestérolone, testostérone ;

- Substances énergétiques pour les spermatozoïdes telles que fructose, acide aminés.

B. Stérilité d'origine féminine

FATOU SOW (opcit 1992), démontre que le traitement du facteur cervical de la stérilité repose sur les points suivants :

- Suppression d'une synéchie cervicale ;

- Devant une glaire insuffisante ou absente, apport hormonal en oestrogène au HMG dès le 5ème jour du cycle suivi d'un contrôle.

En cas d'échec, insémination artificielle c'est une pratique qui consiste à introduire les spermes dans les voies génitales de la femme sans qu'il y ait des rapports sexuels. Lors qu'on utilise le sperme de mari (auto fécondation), par contre quand on utilise les spermes d'un donneur autre que le conjoint (Hétéro-fécondation), mais pose des problèmes religieux, moraux et juridiques.

- Devant une glaire infectée : traitement aux antibiotiques par voie générale et/ou locale. Devant des signes concordants, on peut associer des anti-inflammatoires ;

- En présence d'anticorps anti spermatozoïde dans la glaire, on peut tenter une corticothérapie ;

- Le dernier recours reste l'insémination artificielle. En fait, si l'on tient compte des capacités techniques dans nos pays africains, seule la stérilité cervicale partant de présence d'anticorps ne peut pas être aisément diagnostiquée et traitée dans nos conditions actuelles.

Stérilité d'origine tubaire :

Les principaux éléments du traitement sont :

- Dans les synéchies utérines, une ablation soit par chirurgie classique, soit par hystéroscopie ;

- Dans les anomalies (congénitales telles que les utérus bicornes, la chirurgie. Par contre dans les hypoplasies utérines, on recommande soit une hormonothérapie, soit pour certains auteurs l'installation temporaire d'un stérilet ;

- Dans les infections de l'endomètre, une antibiothérapie et dans la variante tuberculose, un traitement spécifique ;

- Dans les cas de myomes utérins (surtout responsables d'hypo fécondité), l'ablation chirurgicale de myomes ;

- Dans les formes avec anticorps contre les spermatozoïdes, une corticothérapie.

Ce facteur utérin de stérilité garde son importance en Afrique aussi bien du côté des synéchies utérines que du côté des fibromyomes.

Stérilité tubaire :

Pour de nombreux auteurs des pays développés (HOCHULI et COLL, RUNNEBAUM et COLL), la stérilité tubaire constitue, avec 22% des cas, un des principaux facteurs de stérilité :

Le traitement est établi comme suit :

- Infections : antibiothérapie en tenant compte de la place non négligeable des chlamydias et des mycoplasmes, (cyclines). En cas de salpingite tuberculeuse, un traitement spécifique à la rifampicine et quatre tuberculostatiques est recommandé. La médication des salpingites chroniques peut être complétée par l'application d'une série d'ondes courtes. Une insufflation tubaire permet de vérifier à la fin du traitement la perméabilité tubaire et lever les obstacles minimes. Ce schéma thérapeutique simple des stérilités par infection tubaire est souvent appliqué dans nos formations sanitaires. Les résultats sont encourageant, une vingtaine de grossesses par an ;

- Obstruction tubaire persistante ; Reperméabilité soit par chirurgie classique, soit par micro chirurgie ;

- En cas d'endométriose, son traitement réside dans l'administration du DANAZOL et tout récemment des agonistes de la Gn-RH (Gonadotrophines Releasing hormon).

Stérilité endocrinienne

La conduite thérapeutique exige ici un diagnostic précis de la défaillance hormonale et un suivi constat de l'effet thérapeutique : on peut citer le contrôle de la température basale et la surveillance échographique de la maturation folliculaire. Parfois une simple observation clinique permet d'apprécier le succès thérapeutique, par exemple dans les galactorrhées.

Les différents schémas thérapeutiques portent sur l'administration :

- D'oestrogène et de progestérone ;

- D'inducteurs de l'ovulation : clomifène, HMG suivi de HCG (Horme chorionique gonadotrophiques) ;

- D'inhibiteur de la prolactine dans les hyper prolactinémie : BROMOCRIPTINE ;

- Et tout récemment des analogues de la Gn-RH (Gonadotrophine releasing hormon).

Malheureusement dans nos pays, compte tenu du coût des examens et du manque de laboratoires, les stérilités d'origine endocrinienne constituent une source de difficulté majeure de diagnostic. On ne saurait conclure ce volet du traitement sans au préalable aborder le traitement de la sous-fécondité ; Il porte sur :

- La lutte contre les infections responsables de l'interruption de l'ovulation ou de la grossesse : infection virale, paludisme aigu etc ;

- Le cerclage dans le béance du col utérin ;

- La chirurgie correctrice dans les rares formes de rétroversion fixée.

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