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La problématique du planning familial dans la commune de Kampemba. Cas du quartier Kilobélobé Lubumbashi RDC

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par Mwamba Odon Kabwe
Université de Lubumbashi - Chercheur 2010
  

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CHAPITRE III : CONTROLE DES NAISSANCES

Le contrôle des naissances a fait l'objet, depuis le début du XXe siècle, de diverses politiques visant à la réduction du taux de fécondité, notamment par le biais de la contraception. Celle-ci est définie par l' Organisation mondiale de la santé (OMS) comme « l'utilisation d'agents, de dispositifs, de méthodes ou de procédures pour diminuer la probabilité de conception ou l'éviter ».

3.1. Définition étymologique

Le terme contraception a pour origine:

· contra: contre

· (con) ception, du latin conceptio, de concipere: concevoir: formation d'un nouvel être, donner naissance.

La contraception désigne uniquement les procédés temporaires et réversibles, sinon il s'agit de stérilisation : castration, vasectomie ou ligature des trompes. Outre la contraception et la stérilisation, les politiques de contrôle de naissances, parfois liée à une conception malthusienne, procèdent aussi par incitations (fiscales, économiques, politiques, etc.).

3.2. Origine

La contraception de l'Antiquité à Malthus

3.2.1. La contraception de l'Antiquité à Malthus

Déjà chez les Mésopotamiens (1600 av Jésus Christ), les femmes utilisent des pierres pour ne pas concevoir : elles choisissent des pierres ovales ou arrondies qu'elles introduisent dans le vagin, le plus loin possible, c'est la méthode intra-utérine. En Égypte, le Papyrus Ebers prescrit plusieurs recettes contraceptives, composée d' excréments de crocodile, de natron, de miel et de gomme arabique. On dit que les premiers préservatifs masculins seraient égyptiens, confectionnés avec des intestins de petits animaux (chats...). Selon certains auteurs, il existerait aussi, dans les papyrus Egyptiens, des écrits disant que Ramsès aurait fait distribuer à la population des contraceptifs pour limiter la surpopulation et les risques de famine.

De leur côté, les Araméennes de confession hébraïque utilisent, sur le conseil du rabbin (IIe siècle ap.J.C), le moukh, une éponge placée dans le vagin qui empêche le sperme d'atteindre l' utérus. [2]

Les grecs et les romains ont quant à eux utilisé l' avortement et l' infanticide en cas d'échec des drogues et des amulettes.

Les Gaulois quant à eux n'avaient pas ce problème.

Des écrits de l' Antiquité préconisaient aux femmes de sauter plusieurs fois après la relation sexuelle afin de faire sortir un produit composé de glaire et de sperme, évitant ainsi la fécondation.

Soranos d'Éphèse décrit la pratique de l' avortement et la confection d'un tampon qui empêche l'ascension du sperme, en parlant des éponges du Levant, réputées pour leur souplesse et leurs capacités d'absorption. Ces éponges, dénommées « mignonnettes », étaient toujours utilisés au XXe siècle.

Il aura fallu attendre le XVIe siècle pour voir apparaître le premier préservatif à base d'herbes, inventé par Gabriele Falloppio. On expérimentera également, à cette époque, différentes injections intra-vaginales. De manière générale, on préfère alors parler d'étreintes réservés et de manoeuvres post-coïtales. En 1661, Madame de Sévigné parle, dans ses « Lettres à sa fille » d'utiliser des «  restringents » ou de faire chambre à part.

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