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Analyse critique des méthodes de planification, de suivi, et d'évaluation des interventions dans le secteur agricole en RDC, cas du Programme de Relance de l'Agriculture dans la Province Orientale(PRAPO )

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par Johnny WALEGE GBOLA WELE
Institut facultaire de développement rdc - Licencié e gestion des projets de développement 2009
  

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2.11. Quel est le principe du Daily stand-up meeting

La réponse de Jean Tabaka, agile coach chez Rally Software Development, Colorado. Les équipes agiles créent un vrai consensus autour d'un sentiment commun de l'engagement. Le Daily stand-up meeting joue un rôle essentiel pour aider l'équipe à apprécier son engagement. À la différence d'un e-mail, une réunion en face à face rassemblant l'équipe donne ce sentiment commun de l'engagement.

Voici comment il apporte une vraie valeur ajoutée à l'équipe : chaque jour à heure fixe, l'équipe se retrouve pour une courte réunion très ciblée. Chaque membre de l'équipe rend compte de trois informations essentielles pour suivre l'avancement par rapport à l'objectif de l'itération :

1) « Qu'ai-je fait hier ? » ou « Quelles sont les tâches sur lesquelles je m'étais engagé hier, lors de notre dernière réunion, et que j'ai réalisées ? » Là, l'équipe aide chaque membre quant à la façon d'être meilleur dans l'estimation de son travail quotidien.

2) « Que vais-je faire aujourd'hui ? » ou « Quelles sont les tâches sur lesquelles je suis susceptible de m'engager aujourd'hui ? » À ce moment-là, les membres de l'équipe s'entraident pour déterminer rapidement s'ils pourront réellement honorer leur engagement. Ils savent qui peut apporter de l'aide et qui pourrait fournir une information utile.

3) « Ai-je des difficultés ? » ou « Pour être en mesure de faire tout ce que je peux dans le sens de l'objectif de l'itération, comment ce problème doit-il être traité ? ». Lorsqu'un membre de l'équipe fait état d'une difficulté, il aide le chef de projet, le coach agile, le scrum Master, ainsi que toute l'équipe, à prendre conscience que l'engagement est en danger. Quelque chose génère une perte de temps ou un gaspillage des ressources. Ou bien la charge de travail suppose trop d'allers retours d'une tâche à l'autre, de production documentaire ou de validations.

Durant la réunion, qui dure un maximum de quinze à vingt minutes, le scrum Master enregistre les éléments communiqués par les membres de l'équipe et est en mesure de mettre à jour, en temps réel, le burn down chart et le task board de l'itération. Les décisions prises concernant des actions à mettre en oeuvre sont également enregistrées et font l'objet d'un traitement spécifique après la réunion. La communication orale, privilégiée par rapport aux outils plus ou moins sophistiqués, et la participation de tous aux réunions de planification et de suivi facilitent ainsi la visibilité et la coopération.

La rétrospective est également l'occasion pour l'équipe de s'interroger sur ses bonnes et mauvaises pratiques ; cette revue, menée à chaque fin d'itération, permet en effet à l'équipe de dresser le bilan pour bien comprendre son processus et analyser l'origine des anomalies ou des dysfonctionnements, sans attendre la fin du projet. Des adaptations sont alors apportées au processus, en fonction des leçons apprises.

Le pilotage par les risques (risk driven development) s'inscrit aussi dans cette démarche. À partir du moment où l'on accepte la grande part d'incertitude dans le projet et où l'on entrevoit la nécessité de s'adapter en permanence, on intègre la gestion des risques dans toutes les pratiques du projet au point de la rendre transparente. Ainsi, en sélectionnant, à chaque itération, les fonctionnalités ou les composants à développer en priorité, en fonction aussi du nombre de risques qu'ils permettent d'atténuer ou de supprimer, l'équipe avance, pas à pas, en sécurisant l'étape franchie.

L'approche agile de la gestion des risques poursuit les mêmes objectifs qu'une démarche classique, mais considère la gestion des risques comme une part intrinsèque du cycle de vie du projet. Les risques sont continuellement repérés et pris en charge par tous les membres de l'équipe au travers des différentes réunions de planification, de suivi et de bilan.

On ne trouve pas de plan formel de management des risques dans un projet agile ; l'identification des risques est permanente (chaque jour, à chaque itération) et le résultat est formalisé sur les tableaux blancs, ce qui donne une grande visibilité à chacun. Au cours des réunions quotidiennes ou lors du lancement d'une itération, les risques sont traités soit comme des obstacles à lever, soit comme des risques réels et sont alors analysés comme tels. À la différence d'une approche classique, l'ensemble de l'équipe détermine, beaucoup plus fréquemment, les actions à mener pour réduire les menaces. Le suivi des risques est intégré dans l'agenda des réunions de bilan de fin d'itération ; la liste est alors actualisée, et les modifications qui en résultent sont prises en compte dans la planification de l'itération suivante.

Si, comme Thierry Cros1, on considère que la cause principale des facteurs de risques est l'absence de communication entre les acteurs du projet, on comprend aisément l'intérêt d'une gestion « agile » des risques : tests automatisés systématiques, démonstrations au client et feedbacks permanents, différents niveaux de planification avec participation de l'ensemble de l'équipe aux différentes réunions...

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein