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Analyse critique des méthodes de planification, de suivi, et d'évaluation des interventions dans le secteur agricole en RDC, cas du Programme de Relance de l'Agriculture dans la Province Orientale(PRAPO )

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par Johnny WALEGE GBOLA WELE
Institut facultaire de développement rdc - Licencié e gestion des projets de développement 2009
  

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Méthode des prix de références («Shadow prices»)

A. Historique

L'approche des méthodes des prix de références parait doc être une méthode de bon sens pour ainsi dire aussi vielle que le monde. Il faut voir toutefois que, dans la littérature traitant du développement économique et social, l'utilisation des méthodes des prix de référence est relativement récente, puisque datant en gros des années 1950. L'introduction de ces méthodes dans la littérature du développement a été faite à cette époque par des organismes de financement c'est- à- dire des banquiers et de plus, souvent, par des organismes de financement extérieurs au pays.

Au départ, le raisonnement était extrêmement simpliste et le banquier s'attachait essentiellement aux possibilité qu'offrait le projet de rembourser le prêt accordé ; puis, petit, des complications sont apparues, rendant les méthodes des prix de référence de plus en plus sophistiquées. C'est l'histoire de cette sophistication croissante qui va être brièvement rappelée maintenant.

· Au départ, les banquiers extérieurs faisaient de simples calculs en prix de marché intérieur et si le projet était financièrement rentable, c'est-à- dire si les avantages et les couts exprimés les uns et les autres en prix de marché conduisaient à un bénéfice, le projet devait être réalisé. Quelques considérations sur les possibilités de récupérer des devises à travers le projet soit par une réduction d'importations, soit par une croissance des exportations permettaient de conclure.

Par la suite, les économistes sont apparus. Pour eux, cette façon d'opérer ne tenait pas suffisamment compte de la réalité des pays en voie de développement dans lesquels les systèmes des prix de marché ne semblent pas toujours correspondre à des prix économiques...

Enfin, depuis 1965, l'évaluation des projets selon les méthodes des prix de référence a été repensée par les universitaires et par un certain nombre d'organisations, peut-être plus philanthropiques que les banquiers d'origine...

B. Principes

Les méthodes des prix de référence cherchent simplement à calculer le bénéfice apporté par le projet envisagé. Elles ont base le principe économique élémentaire qu'un projet est bon si les « avantages » si les avantages qu'il apporte mesurés en première analyse par ces recettes sont supérieurs aux « couts » entrainé mesurés en première approximation par les dépenses.

Les méthodes de prix de référence ne cherchent donc pas à savoir comment le projet s'intègre dans l'économie nationale, mais simplement se force de dire si les avantages du projet sont supérieurs à leurs couts et, en conséquence, si le bénéfice étant positif le projet peut être raisonnablement réalisé.100(*)

C. Limites de la méthode des prix de références

La méthode des prix de référence est certes simple, mais elle a un inconvénient principal : la difficulté de choisir et justifier les prix de référence et donc des coefficients correcteurs. De plus, son application exige une quantité et une qualité de données statistiques qui correspondent peu aux possibilités réelles d'informations dans les pays en voie de développement (PVD) .C'est ce qui semble avoir favorisé l'émergence de l'approche par la méthode des effets.101(*)

Avec la chute des prix des matières premières, de nouvelles approches se développent. La principale critique formulée à l'égard des méthodes prix de références, est l'approche utilisée lors de la formulation des projets. En effet, l'identification des projets de développement suivant cette approche est essentiellement fondée sur des données physiques ou techniques, qui parfois ne tiennent pas compte des réalités sociales et humaines (approche Top down).surtout dans les milieux paysans où le taux de scolarité est très faible, lorsqu'il n'y a pas participation paysanne, les réalités sociales et de l'agriculture paysanne ne seront pas maitriser par les planificateurs.

Les nouvelles approches dites « participatives » ou encore « Bottom to up » accordent plus de place aux bénéficiaires des actions. On parle de plus en plus de satisfaction des besoins essentiels, l'expression gestion du cycle de projet (GCP) en anglais Project cycle management (PCM) est issue de cette approche.

* 100Ministère de coopération de la république française ; méthodologie de la planification : Analyse critique des méthodes d'évaluation de projet, éd. ministère de la coopération, paris 1979, pp 16-25

* 101Joseph Claude AmougouOwono ; Financement des Projets sur ressources PPTE et Appropriation des procédures par les organisations de la Société Civile au Cameroun, mémoire DESS et Master 2, Université de Yaoundé, Yaoundé2005-2006.in www.mémoireonline.com

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams