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Mémoire de fin de cycle portant sur l'étude du WiMAX comme technologie d'accès haut débit à  Internet

( Télécharger le fichier original )
par Roll Fezzy MACKOSSO
Ecole africaine de développement - Ingénieur 2008
  

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6.2 -Du côté des opérateurs

En général, le problème des opérateurs porte sur une exploitation optimale des ressources radios et sur l'augmentation du nombre d'abonnés.

Le WiMAX utilise les inévitables temps morts inhérents à toute connexion pour accroître la disponibilité de transmission. Les données sont fragmentées en paquets individuels et lorsqu'un créneau de temps se trouve inoccupé, un paquet de données est envoyé dans cet intervalle.

L'ensemble du réseau bénéficie alors d'une plus grande fluidité car il peut y avoir plusieurs utilisateurs actifs par cellule. Pour l'utilisateur, la disponibilité et la capacité du réseau augmentent.

La commutation par paquet utilisée par le WiMAX permet une exploitation dynamique de la ressource radio et une augmentation de débit.

La ressource n'est jamais affectée à un utilisateur unique, mais partagé entre un certain nombre d'utilisateur. Chaque utilisateur en dispose lorsqu'il en a besoin et uniquement dans ce cas. Le reste du temps, elle est disponible.

La multiplicité et les différents services offerts sont un atout majeur d'attraction de publics différents, chacun trouvant au sein de ces applications celles répondant à ses besoins immédiats, augmentant ainsi de manière significative le portefeuille client des opérateurs WiMAX.

6.3. - Enjeux pour le Congo

Des systèmes de télécommunications fiables constituent des gages de gains de productivité et de compétitivité accrue pour les pays qui les développent.

Conscients de l'importance socio-économique des télécommunications, un grand nombre de pays dans le monde concentre d'importants efforts sur ce secteur.

En Afrique, de nombreux pays peinent encore à satisfaire la demande minimale en services de télécommunications de base de leurs populations.

La faible pénétration des télécoms en Afrique se reflète de prime abord dans le

développement limité des infrastructures qui restent encore peu fiables et obsolètes dans certains pays.

Concentrant environ 13% de la population mondiale, l'Afrique ne représente que2% des lignes téléphoniques fixes et 2,1% des lignes mobiles exploitées dans le monde (2002).

Si les infrastructures sont actuellement peu étendues en Afrique, les technologies déployées affichent quant à elles une certaine diversité et se répartissent globalement en deux (2) catégories : le filaire et la voie hertzienne.

Les réseaux filaires se renforcent grâce au déploiement graduel de la fibre optique qui

constitue de plus en plus le coeur des backbones des opérateurs et des réseaux nationaux de recherche et d'éduction dans les pays africains (RNRE).

Neuf (9) câbles en fibre optique (SAT3/WASC/SAFE de 80 Gbps, ATLANTIS 2 de 40 Gbps, SEA-ME-WE de 40 Gbps...) atterrés dans quatorze (14) pays assurant la connectivité de l'Afrique au backbone international.

En plus des infrastructures filaires, les réseaux de télécommunication exploitent en Afrique les liaisons radioélectriques. Au total, 26 pays africains le Congo y compris dépendent encore à 100% des connexions satellitaires pour leur trafic à l'international.

La lourdeur des investissements sur le filaire constitue une barrière qui n'incite guère les

investisseurs à se lancer sur ce marché. Ainsi, dans quasiment tous les pays africains, les services de téléphonie fixe sont proposés par des opérateurs uniques, sauf au Ghana, au Maroc, au Nigeria, aux Seychelles, en Tanzanie et en Ouganda.

Contrairement à la téléphonie fixe, le marché de la téléphonie mobile est nettement plus concurrentiel sur le continent Africain ; il est surtout dominé par sept (7) groupes transnationaux à savoir MTN (Afrique du Sud), ORASCOM (Egypte), MTC (Koweït), Maroc Télécom (Maroc), VODACOM (Afrique du Sud/Royaume Uni), France Télécom (France) et MILLICOM (Luxembourg).

Ce Top 7 contrôlait 65% du marché du mobile en Afrique en 2005, soit environ 89 millions d'abonnés ; il impulse au secteur un dynamisme qui explique en grande partie le boom du mobile en Afrique. Entre 2004 et 2005, leurs parcs ont augmenté d'environ 75%, plus rapidement que le rythme d'évolution global du marché du mobile en Afrique (61%).

Entraînés dans la croissance du marché du mobile en Afrique à laquelle ils contribuent fortement, les opérateurs téléphoniques poursuivent l'extension des implantations dans les pays à travers le continent. La tendance majeure actuelle, autant pour les groupes transnationaux que les autres opérateurs mobiles en Afrique, est à la diversification des offres pour s'assurer un certain ancrage sur les segments du fixe et de l'Internet.

Aujourd'hui, alors qu'on parle de mondialisation, de « village planétaire » dont l'unification induit le partage de l'information en temps réel par le biais des communications électroniques notamment Internet, le Congo se trouve encore en retard dans le domaine des nouvelles technologies de l'information et de la Communication. Pourtant une nécessité, mais en plein 21e siècle, Internet est encore un luxe pour la population Congolaise.

S'étendant sur 342.000 km², et n'étant pas connecté à la fibre optique au backbone international, le Congo est un pays encore enclavé. L'accès à Internet au grand public n'est que partiel et à taux très réduit. Précisant que l'accès à Internet au grand public se fait exclusivement dans les cybercafés qui eux-mêmes ont des problèmes permanent de connexion à Internet avec les fournisseurs d'accès locaux qui eux-mêmes dépendent d'autres fournisseurs d'accès.

D'une part, le réseau filaire de Congo Télécom, qui est l'opérateur historique et principale de téléphonie fixe au Congo, n'étant pas bien déployé et accusant d'énormes difficultés dans son fonctionnement, n'a pas permis l'expansion de l'ADSL à sa juste valeur. C'est pourquoi, la plupart des fournisseurs d'accès locaux sont eux-mêmes clients des fournisseurs d'accès étrangers reliés à eux par des liaisons satellitaires dont le cout n'est pas négligeable. Ce qui impacte fortement les prix de connexions des fournisseurs d'accès à Internet sur les cybercafés et des cybercafés sur les usagers.

D'autre part, le déploiement des réseaux de téléphonie mobile ayant atteint un niveau considérable et les Congolais s'accommodant bien à cette nouvelle donne, l'implémentation du WiMAX résoudrait ce problème d'accès à Internet et de transfert de donnée. Ceci pallierait à la limitation de débit de transmission de la BLR, du GSM, du GPRS et comblerait les lacunes qu'accuse le déploiement de l'ADSL en plus, avec ces terminaux facile à installer, l'utilisateur n'a pas besoin de faire appel à un technicien spécialisé, ceci réduit tant soit peu le cout de la connectivité.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon