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Protection civile et prévention des risques au Cameroun

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par Séverin Fabrice Aubin KIMPOUTOU
Université catholique d'Afrique Centrale Yaoundé - Master droits de l'homme et action humanitaire 2008
  

Disponible en mode multipage

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PROTECTION CIVILE ET PREVENTION DES RISQUES AU CAMEROUN

INTRODUCTION

I/ ETAT DES LIEUX DE LA PROTECTION CIVILE AU CAMEROUN

A/ LES CATASTROPHES SURVENUES LES QUINZE DERNIERES ANNEES AU CAMEROUN

B/ LE CADRE INSTITUTIONNEL

II/ DISCUSSION AUTOUR DE LA PERTINENCE DE LA CREATION D'UN FONDS DE LA PROTECTION CIVILE ET DE LA PREVENTION DES PHENOMENES CATASTROPHIQUES

A/ LES COMPETENCES DE CE FONDS

1/ L'organisation de la protection civile sur l'ensemble du territoire national et la coordination des moyens financiers et matériels mis en la matière

2/ L'assistance financière et matérielle à l'égard des victimes de catastrophes

3/ Le partenariat et la coopération multiformes établis avec d'autres acteurs

B / LES GARANTIES DE LA GESTION DE CE FONDS

CONCLUSION

INTRODUCTION

Il ne se passe plus un jour sans qu'une partie du monde soit frappée par un fléau qui laisse des centaines, voire des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants dans une situation de vulnérabilité désespérante. Inondations, naufrages, éruptions volcaniques, ouragans, tremblements de terre, etc. sont autant de phénomènes dont l'homme, en victime résignée, se trouve frappé physiquement et moralement. Si au premier abord les situations qui conduisent à la vulnérabilité à grande échelle des populations constituent des phénomènes circonscrits dans un espace donné, au cours d'une période donnée et concernent une population donnée, il reste que ces situations mettent en exergue des insuffisances ainsi que des limites auxquelles l'homme doit faire face dans sa vie quotidienne.

Par ailleurs, la survenance de l'un des phénomènes sus- cités donnent lieu à des situations de vulnérabilité à grande échelle qui focalisent les émotions, sans oublier qu'elle perturbe la vie des Nations toute entière. Plus grave, hormis les pertes en vies humaines et en biens qu'ils engendrent, ces phénomènes des conséquences directes sur l'économie de l'Etat. Aussi, peut-on déduire que tout phénomène qui crée des situations de vulnérabilité à grande échelle constitue une catastrophe. Une catastrophe peut être définie comme un évènement généralement soudain, qui cause des dommages considérables que la maîtrise de ceux-ci dépasse la capacité des moyens ordinairement disponibles de la communauté publique sinistré. Ainsi, l'homme se doit de mobiliser tous les moyens, en tout lieu et en tout temps, lui permettant de se mettre à l'abri de ces phénomènes et de prémunir de leurs conséquences.

Au Cameroun, la prévention et la gestion des phénomènes catastrophiques sont fortement inscrites dans le registre des préoccupations gouvernementales. Ce pays a, par ailleurs, adhéré à un grand nombre de conventions internationales au respect des normes humanitaires telles que les conventions de Genève de 1949, et leurs protocoles additionnels de 1977.

Il s'agit dans ce présent travail de s'interroger sur l'opportunité de la création d'un fonds pour la protection civile et la prévention des risques de catastrophes au Cameroun. En d'autres termes, il est question de démontrer en quoi la thèse en faveur de la création d'un fonds pour la protection civile et la prévention des risques catastrophiques est-elle pertinente ? Pour ce faire, il conviendra d'abord de faire un état des lieux de la protection civile au Cameroun (I), avant d'envisager la discussion de la pertinence de la création d'un tels fonds (II).

I. ETAT DES LIEUX DE LA PROTECTION CIVILE AU CAMEROUN

La protection civile vise la sécurité et la sauvegarde des personnes, des biens et de l'environnement contre les effets d'accidents graves, des calamités ou des catastrophes. En effet, le Cameroun de par sa particularité socio-physico-économique constitue un terrain vulnérable aux catastrophes. C'est le cas du Lac Nyos dont les émanations de gaz toxiques seraient le résultat de pluies torrentielles et de l'accumulation de gaz toxiques. Cette situation explique le tableau sombre de catastrophes survenues sur le territoire les quinze dernières années (A).

Domaine prioritaire de l'action gouvernementale en général et du Ministère de l'Administration Territoriale en particulier, la protection civile, compte tenu des enjeux est un défi qu'il faut relever. C'est pourquoi une Direction de la Protection Civile (DPC) et du Conseil National de la Protection Civile ont vu le jour, et une kyrielle de textes est apparue surtout depuis la catastrophe du Lac Nyos (B).

A. Les catastrophes survenues les quinze dernières années au Cameroun (Cf. Rapport sur l'état de la protection civile au Cameroun 2006 : A l'école de la protection civile, Yaoundé, février 2007).

B. Le cadre institutionnel

Pour faire face à ces catastrophes, le Gouvernement a mis sur pied une stratégie qui consiste en l'organisation et la mise en place de structures de protection civile par un effort institutionnel constant, cristallisé par la publication de près d'une quinzaine de textes.

On peut citer les textes suivants :

- Loi n° 67-LF-9 du 12 juillet 1967 portant organisation générale de la défense ;

- Décret n° 68-DF-7 du 15 janvier 1968 tendant à renforcer la protection des installations civiles d'importance vitale ;

- Instruction présidentielle n° 02/CAB/PRC du 18 janvier 1968 sur la sauvegarde et la protection des installations civiles d'importance vitale ;

- Instruction présidentielle n° 16/CAB/PRC du 1er septembre 1972 sur la conduite des efforts de défense ;

- Décret n° 74/199 du 14 mars 1974 portant réglementation des opérations d'inhumation, d'exhumation et de transfert de corps ;

- Loi n° 86/016 du 06 décembre 1986 portant réorganisation générale de la protection civile ;

- Instruction présidentielle n° 005/CAB/PR du 24 août 1987 portant sur les veilles en vue de la sécurité de la Nation ;

- Décret n° 96/054 du 12 mars 1996 fixant la composition et les attributions du Conseil National de la Protection Civile ;

- Décret n° 98/031 du 09 mars 1998 portant organisation des Plans d'urgence et des secours en cas de catastrophe ou de risque majeur ;

- Décret n° 98/147 du 17/07/1998 portant organisation du Ministère de l'Administration Territoriale ;

- Décret n° 2002/018 du 18 janvier 2002 portant ratification de la convention cadre d'assistance en matière de protection civile adoptée à Genève le 22 mai 2000.

Il ressort de ce cadre institutionnel une évolution marquée par la création de la Direction de la Protection Civile (DPC) et du Conseil National de la Protection Civile. Cependant, en dépit des efforts entrepris par la gouvernement, il va sans dire que le chemin vers l'éradication des phénomènes catastrophiques reste long et parsemé d'embûches telles que la limitation des moyens financiers. Dans ce cas, la création d'un fonds de protection civile et de prévention des risques devient un impératif pour répondre aux nombreux appels des populations.

II. DISCUSSION AUTOUR DE LA PERTINENCE DE LA CREATION D'UN FONDS DE LA PROTECTION CIVILE ET DE LA PREVENTION DES PHENOMENES CATASTROPHIQUES

Un consensus semble s'être opéré autour des avantages que pourrait présenter la mise sut pied des stratégies de la prévention des phénomènes catastrophiques. Une étude réalisée conjointement par le Haut-conseil français pour la coopération internationale (HCCI) et la Croix-Rouge française sur la thématique de la prévention des catastrophes naturelles, met en lumière l'importance de la prévention des catastrophes naturelles pour les pays en voie de développement. Cette étude a été menée en réaction à la menace que les catastrophes naturelles font peser sur les programmes de coopération. En effet, selon l'étude, 97% des 568 catastrophes survenues entre 1990 et 1998 ont eu lieu dans les pays en voie de développement. Avant d'investir dans les programmes de coopération qui pourraient être réduits à néant par des catastrophes naturelles, « il importe donc d'entreprendre une véritable réflexion sur la prévention »1(*).

Dans le même sens, le PNUD a produit un rapport sur la réduction des risques de catastrophes2(*). Ce rapport comporte quatre chapitres. Après avoir abordé dans le chapitre premier les relations entre chacun des huit objectifs du Millénaire pour le développement et la gestion des risques de catastrophe, le chapitre III quant à lui porte sur la question de savoir « comment l'intégration de la réduction des risques de catastrophe dans la planification du développement peut-elle contribuer à atteindre les Objectifs du Millénaire ? ». Pour répondre à la question, le rapport va attirer l'attention sur les politiques efficaces qui pourraient « contribuer à réduire davantage les pertes dues aux catastrophes tout en faisant partie d'un programme plus vaste de développement humain »3(*). En effet, si la prévention des catastrophes naturelles est devenue l'un des enjeux pour l'atteinte des objectifs du millénaire pour le développement, la problématique de la prévention des catastrophes naturelles dans cette perspective ne se pose pas tout à fait dans les mêmes termes selon qu'il s'agit d'un pays riche ou d'un pays pauvre comme le Cameroun en ce sens que celle-ci a un coût que seuls les pays développés pourraient supporter aisément. Par exemple, dans un communiqué du gouvernement québécois (Canada) du 30 novembre 20064(*), le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, M. Claude BECHARD avait annoncé un investissement du gouvernement du Québec, de concert avec le milieu municipal et les intervenants régionaux, de 75 millions de dollars « pour agir en mode préventif face aux principaux risques naturels et pour atténuer les impacts »5(*). Un tel montant, peut être insignifiant pour un pays riche comme le Canada, est évidemment élevé pour les pays en voie de développement. Dès lors, face à la faiblesse des ressources dont disposent les pays pauvres, l'on pense à l'instar de la Banque Mondiale (BM) dans son rapport intitulé « Rapport de la Banque mondiale sur le développement, 2000-2001 : Combattre la pauvreté »6(*), qu'en principe, compte tenu de l'incapacité des pays pauvres à gérer leurs risques de catastrophes et abstractions faites des considérations de coût, la meilleure stratégie visant à prévoir les catastrophes consiste à « compenser les risques en réduisant l'impact possible des chocs ». Cela se réaliserait pleinement avec la création d'un fond de protection civile et de prévention des catastrophes. Il s'agira par conséquent, de voir les compétences de ce fonds (A), d'un côté. Ensuite, d'envisager les garanties de la gestion de ce dernier (B).

A. Les compétences de ce fonds

Il est annoté que ce fonds de la protection civile et la prévention des risques sera mis sur pied sur l'initiative de la DPC du MINATD. Il sera piloté par cette Direction avec l'appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Son fonctionnement s'inscrira dans le cadre des missions du DPC. Les missions principielles de ce fonds pourront être les suivantes :

- La première sera relative à l'organisation générale de la protection civile sur l'ensemble du territoire national et la coordination des moyens financiers et matériels mis en la matière (1) ;

- La deuxième sera relative à l'appui des efforts du gouvernement afin de permettre une assistance matérielle et financière à l'égard des victimes de catastrophes (2) ;

- La troisième sera relative à la gestion du partenariat et de la coopération multiformes établis avec d'autres acteurs tant au niveau national qu'international (3).

1. L'organisation de la protection civile sur l'ensemble du territoire national et la coordination des moyens financiers et matériels mis en la matière

Comme il est constaté partout ailleurs dans le monde des catastrophes, l'aide financière et surtout matérielle afflux de part et d'autre, et il se pose le plus souvent un problème de répartition, de gestion de ces aides. Ce qui a malheureusement un impact négatif sur l'efficacité des stratégies déployées. Ainsi, le fonds permettrait en pareilles circonstances de centraliser et de coordonner les moyens financiers et matériels mis à disposition par des différents acteurs dont l'Etat.

2. L'assistance financière et matérielle à l'égard des victimes de catastrophes

Les catastrophes mobilisent des fonds dédiés au développement pour les détourner vers l'aide d'urgence de réhabilitation, incitant les acteurs à passer d'objectifs à court terme. La part attribuée à l'aide humanitaire a été croissante ces dix dernières années, mais ne s'est pas accompagnée d'une augmentation parallèle des aides au développement à plus long terme. En 1985, les bailleurs de fonds avaient dépensé plus de 600 millions de dollars en aide humanitaire, dix ans plus tard, la somme totale dépassait les 3 milliards de dollars. Ce fonds trouve donc toute sa place ici dans la mesure où elle permettra d'éviter une dispersion des fonds prévus pour le développement.

Par ailleurs, le plus souvent, les victimes des catastrophes sont le parent pauvre des réponses qui sont apportées à ces événements dramatiques. L'on a malheureusement l'impression, qu'il n'ya pas une réelle prise en charge des victimes du moins des survivants. L'existence d'une telle initiative pourrait ainsi servir ce volet.

3. Le partenariat et la coopération multiformes établis avec d'autres acteurs

Le fonds de la protection civile et de la prévention des catastrophes doit travailler en partenariat et en collaboration avec d'autres acteurs tant au niveau national qu'international.

Au niveau national, le champ d'action de la protection civile étant vaste et multisectoriel, la DPC est de fait obligée d'inscrire son action dans le partenariat sur un large éventail. Ainsi, ce fonds aura pour principaux partenaires le Ministère des Mines, de l'eau et de l'énergie ; la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH) ; le Ministère de la recherche scientifique et technique ; le MINAGRI ; le Ministère de l'Urbanisme et de l'Habitat et celui de la ville ; la Cameroon Telecommunications (CAMTEL). L'on peut également citer comme partenaire le Corps national des Sapeurs pompiers dans l'action de secours aux sinistrés7(*). D'autre part, la DPC a établi des relations de partenariat avec certaines ONG. En premier, il est important de noter la coopération avec le Comité International de la Croix- rouge (CICR), organisme dont l'expertise et l'opiniâtreté dans la lutte contre les catastrophes ne sont plus à démontrer. L'on peut également citer A.S Secours et Charité, une ONG de santé, secourisme routier et catastrophes qui entretient, par ailleurs, un partenariat avec des groupes de secourisme européen. L'Association sans frontières spécialisée dans la prévention et la gestion des catastrophes de tous genres. L'on peut mentionner les ONG, CAMSANTE ; SOS Calamités et catastrophes sans frontières ; Médecine des catastrophes et AMUCAM ; l'Association des médecins urgentistes du Cameroun.

Au niveau international, le gouvernement camerounais à travers la DPC, entretient un bon niveau de partenariat avec l'Organisation Internationale de la Protection Civile (OIPC), notamment dans le cadre des formations que l'OIPC offre aux cadres de la protection civile au Cameroun. Il en va de même avec la France à travers le Service de Coopération et d'Action culturelle. Au rang des partenaires institutionnels internationaux, il faut automatiquement citer le PNUD qui avait déjà appuyé le gouvernement camerounais dans l'élaboration du Programme National de Prévention et de Gestion des Catastrophes (PNPGC).

Enfin, pour témoigner de ce consensus sur les avantages de la mise sur pied des stratégies de prévention des risques, l'on note qu'un atelier sous-régional sur les risques des catastrophes naturelles s'était tenu au monastère des Bénédictins à Yaoundé du 07 au 09 octobre 2005 à l'issue duquel une Déclaration de la mise en place d'un observatoire sous-régional des risques naturels au Cameroun8(*) a été convenue. Cette déclaration constate « la vulnérabilité des pays d'Afrique centrale exposés à une variété de catastrophes qui compromettent le développement durable de ces pays ».

Il apparaît clairement que la création d'un fonds de protection civile et de prévention des risques serait un atout indéniable pour les pays pauvres dans leur processus de développement. Dès lors, il serait judicieux de s'interroger sur les garanties de la gestion d'un tels fonds.

B. Les garanties de la gestion de ce fonds

Aujourd'hui, avec la flambée des phénomènes de corruption et de détournement des deniers publics dans nos sociétés, il serait nécessaire de mettre un accent particulier sur une gestion saine d'un tel fonds. En effet, dans un tel cas la responsabilité personnelle doit être engagée. Ainsi, les personnes chargées de la gestion de ce fonds doivent faire preuve d'une intégrité, d'une probité morale irréprochable en matière de gestion des fonds publics.

CONCLUSION

Au terme de cette discussion, il sied de retenir que les catastrophes naturelles ont eu un impact majeur sur le développement. Elles peuvent remettre en cause le processus de développement et effacer les années d'efforts faisant régresser les populations à des niveaux de pauvreté inférieurs du fait de leur vulnérabilité. La vulnérabilité des pauvres face à des catastrophes naturelles contribue à leur mal-être et aggrave leur situation de précarité. C'est pourquoi la création d'un fonds de protection civile et de prévention des risques serait à cet effet, une composante importante de lutte contre la pauvreté. Ainsi, elle apparaîtrait clairement comme un atout majeur dans une perspective de pérennisation des efforts, d'un côté, de prévention des risques de catastrophes, et de l'autre, de réduction de la pauvreté.

* 1 HCCI/Croix-Rouge française, « La prévention des catastrophes naturelles », juin 2004, http://www.hcci.gouv.fr/lecture/synthese/sy020.html (consulté le 3 mai 2008).

* 2 PNUD-Bureau pour la prévention des crises et du relèvement, « La réduction des risques des catastrophes. Un défi pour le développement », Rapport mondial, 2004, http://www.undp.org/cpr/disred/documents/publications/rdr_fra.pdf (consulté le 09 mai 2008).

* 3 Ibid, pp. 83-86.

* 4 Cf. Cadre de prévention des risques naturels- Le gouvernement du Québec innove en misant sur la prévention : http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Novembre2006/30/c2479.html (consulté le 09 mai 2008).

* 5 Idem

* 6 Banque mondiale, Rapport de la Banque mondiale sur le développement dans le monde, 2000-2001 : Combattre la pauvreté, Ed. ESKA, 2001.

* 7 République du Cameroun, Ministère de l'administration territoriale et de la décentralisation (MINATD), Direction de la protection civile, Rapport sur l'état de la protection civile au Cameroun 2006 : A l'école de la protection civile, op.cit.

* 8 Ont participé à cet atelier : le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Républicaine centrafricaine, le Tchad et l'UNICEF.






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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand