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Caractérisation des acteurs du warrantage au Niger, leurs interventions pour la campagne 2010- 2011

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par Issaka MOUSSA
Institut polytechnique rural de formation et de recherche appliquée de Katibougou Mali - Ingénieur agronome 2011
  

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2.2.6 Activités économiques

Le Niger fait partie des pays les plus pauvres du monde. Son économie est caractérisée par une faiblesse structurelle des agrégats macroéconomiques. L'agriculture de subsistance et l'élevage sont les principales activités occupant 78% de la population active.

L'économie rurale nigérienne est caractérisée par une grande diversité de
spéculations, correspondant aux potentialités du milieu des différentes régions du

pays. Elle repose essentiellement sur des structures de production de type familial et des techniques traditionnelles peu productives (SDR, 2003). L'essentiel des activités dans le milieu rural repose sur le secteur agro-sylvo-pastorale.

2.2.6.1 Agriculture

Les principales espèces cultivées en saison sont les céréales (mil, sorgho, riz, fonio, maïs) et les cultures de rente (niébé, arachide, voandzou, sésame, oseille, souchet et coton). La taille moyenne des exploitations d'agriculture pluviale est de 5 ha pour environ 6 actifs agricoles. Cette agriculture est limitée par son faible niveau d'intensification. Les pratiques culturales sont restées traditionnelles et très majoritairement manuelles. Les rendements obtenus sont très faibles et très fluctuants (SDR, 2003).

La faiblesse de la fertilisation, la réduction des jachères et l'extension des terres de culture par le défrichage de terres marginales favorisent le développement de l'érosion hydrique et éolienne et ne permettent plus d'assurer la reproduction de la fertilité des sols. On estime que moins de 4% de la surface d'agriculture pluviale reçoit de l'engrais : en l'an 2000, sur 20000 tonnes d'engrais utilisées dans l'ensemble du pays, les cultures pluviales ne représentaient que moins de la moitié. Les cultures irriguées sont généralement pratiquées sur des petites superficies. Les périmètres irrigués ont par exemple été conçus pour des parcelles de 0,25 à 0,5 ha par famille. L'exiguïté des parcelles rend l'exploitation non viable au plan économique lors des divisions de succession. Les dysfonctionnements dans la gestion collective de l'eau et les difficultés d'entretien des ouvrages hypothèquent la pérennité de ces systèmes (SDR, 2003).

2.2.6.2 Elevage

L'élevage le plus courant en milieu rural est de type extensif et semi extensif. L'effectif du cheptel national, estimé à 36 449 millions de tête en 2009, est composé de bovins, ovins, caprins, camelins, équins et asins (INS 2010).

L'alimentation de base du cheptel provient essentiellement de l'exploitation naturelle et reste tributaire de la pluviométrie. La baisse progressive de la valeur nutritive des pâturages en saison sèche entraine des carences alimentaires chez le cheptel. Beaucoup des troupeaux migrent alors vers les zones agricoles, pendant l'hivernage. L'augmentation du cheptel conduit progressivement à des contraintes d'accès au

fourrage et donc à une compétition accrue entre éleveurs, d'une part et agriculteurs et éleveurs, d'autre part.

Le problème d'alimentation en eau du cheptel se pose avec acuité, en raison du faible maillage et de l'insuffisance des points d'eau, des difficultés d'exhaure dans les zones aux aquifères trop profonds (plus de 60 m), de l'abaissement des nappes phréatiques et de la faible prise en charge de l'entretien des ouvrages réalisés. La santé animale est sujet de préoccupation, malgré l'amorce de la privatisation de la profession vétérinaire.

D'autres activités de l'élevage constituent des sources de revenus complémentaires non négligeables pour les ménages ruraux : aviculture, élevage non conventionnel, apiculture etc.

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