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Conditions aux limites transparentes et modélisation des vagues de surface dans un écoulement

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par Denis Maxime BISSENGUE
Ecole d'ingénieur du CNAM - Ingénieur en informatique option modélisation ingénierie mathématique 2011
  

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3.1.4 Existence et unicité d'une solution

:

La recherche de modes propres du système couplé est un problème difficile, nous considérons une approche utilisant les modes propres de chaque composantes mécanique pris séparement.

- Pour la surface libre (capillarité) : désignons par ùsn les modes propres de la surface capillaire (tension superficielle) associés aux valeurs propres ës .

Le problème aux valeurs propres s'écrit :

?

????????????? ?

??????????????

trouver (ùs, ës) ? H1(I's) × IR+,

s
ís

-Aùs +s = ësùs sur Fs,

= 0 le long de ?Fs,

IFs |ùs|2(s)ds = 1 condition de normalisation.

?

?????????????????? ?

???????????????????

- Et pour le fluide compressible : le problème s'écrit
trouver (ùf, ëf) E H1(Ù) x R+,

--c2 f Äù f + V?0
· V(V?0
· Vùf) = ëf ù f dans Ù,

?ù f = 0 sur s,

í

ù f = 0 sur ?Ù -- s,

ZÙ |ù f |2(x)dx = 1 condition de normalisation.

ou ù f désigne les modes propres du fluide associés aux valeurs propres ëf .

L'existence et l'unicité d'une solution au modèle (3.9) s'obtiennent en construisant une suite de problèmes approchés obtenus en utilisant une base réduite constituée de modes propres du fluide et du modèle de vague obtenus précedemment c'est-à-dire sans couplage.

Commençons par définir les espaces de dimensions finies dans lesquels on va rechercher une approximation des solutions en ? et ç.

Nous considérons pour cela des sous-espaces de H1(Ù) et de H1(s) engendrés par les N premiers vecteurs propres de la surface capillaire de l'eau et du fluide, notés respectivement :

N

WN = {çN / çN = ? ánùs n } pour la surface capillaire de l'eau

n=1

VN = {øN / øN =

N

?

n=1

ânù f n } pour le fluide.

Notons :

VN = VN x WN.

La solution approchée XN(t) = (?N(t), çN(t)) du système (3.9) est
définie comme l'unique solution du système différentiel matriciel ci-

après :

?

????????????????????? ?

??????????????????????

trouver XN(t) = (?N(t), çN(t)) ? VN tel que :

?Y ? H1(Ù) × H1(s) n L2(s)

M( ·XN, Y) + C( ÿXN, Y) + K(XN, Y) = 0 satisfaisant les conditions initiales suivantes : XN(0) = (?N0 , çN0 ) ÿXN(0) = (?N1 , çN1 )

(3.11)

ou :

(?N0 , çN0 ) ? H1(Ù) × H1(s), et (?N1 ; çN1 ) ? H1(Ù) × H1(s) et vérifiant respectivement d'une part

? lim

N?8 11?t; - ?011 = 0,

+

? lim 11 ?l1 v - ?1 11 = 0,

? N?+ 8

d'autre part

? lim

N?8 11çtli - ç011 = 0,

+

?

N?lim811ç1 N - ç111 = 0. ? +

Remarquons que, lorsque N (nombre des modes retenus) évolue, les coefficients de XN dans la base naturelle de l'espace de dimension fini VN changent.

De ce fait, pour montrer l'existence d'une solution, nous ne pouvions pas procéder comme dans le cas classique oil nous disposions d'une base de vecteurs propres qui permettait de diagonaliser les opérateurs associés aux différentes formes bilinéaires.

Et par rapport à la vitesse critique notée uc, nous envisageons deux méthodes d'étude d'existence d'une solution au modèle continue.

Cas ou u < uc : l'existence d'une solution au modèle continu, s'obtient en montrant que la suite des solutions approchées construite à partir de VN converge vers une solution de (3.9) lorsque N tend vers l'infini, et cela dans un espace défini a priori.

Ainsi a chaque entier N, associons le problème suivant :

? ???????

???????

trouver XN(t) = (?N, çN) ? VN tel que :

?Y ? VN, M( ·XN,Y) + C(ÿXN,Y) + K(XN,Y) = 0, XN(0) = (?N0 , çN0 ) ÿXN(0) = (?N1 , çN1 ).

(3.12)

Choisissons dans (3.12) :

Y = ÿXN

on obtient :

dt[1

d2M(ÿXN, ÿXN) + 12K(XN, XN)] + C(ÿXN, ÿXN) = 0. (3.13)

Notons que l'opérateur,

C(X,Y) = u f [V?0(x)
· V?(x)ø(x) - V?0(x)
· Vø(x)?(x)]dx

+ q1

rs [?(s)v(s) - ç(s)ø(s)]ds + ucf I

r1?r2

est définie par une forme bilinéaire symétrique plus une forme bilinéaire antisymétrique, nous pouvons le décomposé sous la forme :

C(X,Y) = Cs(X, Y) + Ca(X, Y)

avec

- Cs(X, Y) opérateur symétrique,

- Ca(X, Y) opérateur antisymétrique.

Finalement l'expression (3.13),se réduit sous forme :

d 1 .

dt 2 M(XN,XN) 2

K( XN XN)] + Cs (ÿXN XN) = 0.

[

et comme

Cs( ÿXN, ÿXN) = 0.

Des propriétés des formes M(., .) et K(., .) , on déduit par un calcul clas-
sique qu'il existe une constante positive c, indépendante du temps et telle

que :

+ IIXNII2V(t)) r t

c[lIgNIIV(0) + IIXNIIV(0)1+c 0I ÿXNk2V(s)ds.

Une application de l'inégalité de Gronwall, permet alors de déduire une estimation a priori :

( ÿXN0f(t) +0 kÿXNk2V(s)ds) = c.

La suite XN est donc bornée dans l'espace : H1(0, T; H1) n L2(0, T; V) , qui est un espace de Hilbert.

On peut alors extraire de XN, une sous suite notée XN telle que :

XN X* ? H1(0, T; H1) n L2(0, T; V) (convergence faible)
Ensuite on peut utiliser une formulation faible satisfaite par la solution approchée XN afin de caractériser X*. On a alors,

pour tout Y ? H1(0, T; H1) n L2(0, T; V) tel que Y(T) = 0

T

M( XN,Y)dt + IT C( ÿXN, + K(XN, = 0,

10T 0

(3.14)

et par une intégration par partie, on a

Z0

TM ( ·XN , Y) = -M( ÿXN(0), Y(0)) -

0 T M( ÿXN, ÿY)dt,

eton obtient

10T M( ÿXN , ÿY)dt + f T C ( XN ,Y)dt + f T K(XN,Y)dt = M( ÿXN(0),Y(0)).

Alors le passage à la limite faible montre que X* est une solution de la formulation faible pour tout X E H1(0, T; H1) n L2(0, T; V).

Nous avons donc établi l'existence d'une solution dans l'espace H1(0, T; H1) n L2(0, T; V) à l'équation (3.9).

Pour ce qui est de l'unicité, on peut procéder de la façon suivante : supposons qu'il y'ait deux solutions X1 et X2 à l'équation (3.9). Notons par X = X2 - X1 leur différence.

En supposant que ces deux solutions soient suffisamment régulières, nous obtenons en choisissant Y = Xÿ dans l'équation variationnelle satisfaite par X :

d 1 ÿ ÿ

dt[2M(X, X) + 1 2K(X, X)] = -Cs(X, X) < 0. Ceci permet de conclure que, X = 0, c'est-à-dire X2 = X1.

Cas ou u > uc : nous avons un modèle d'onde instable pour lequel l'hypothèse o- > 0 est essentielle pour prouver un résultat d'existence. Pour une vitesse u donnée, il y'a seulement un nombre fini de modes propres instables pour lesquels l'opérateur de raideur est négatif.

Décomposons l'espace W en somme direct de deux sous espace Vi et Vs ou

- Vi :est un sous espace de dimension finie engendré par les modes propres instables,

- Vs :un sous espace de dimension finie engendré par les modes propres stables.

On a

W = Vi e Vs

Soit k une constante strictement positive et de valeur très élévée, et posons
X(t) = ekteX(t),

on a

ÿX(t) = keX(t)ekt + ÿeX(t)ekt,

·X(t) = k2eX(t)ekt + 2k ÿeX(t)ekt + ·eX(t)ekt,

ce qui donne, en remplaçant dans la formulation variationnelle de modèle (3.9) :

La forme bilinéaire définie par l'opérateur K(., .) est continue et vérifie,
pour tout X ? Vs, il existe une constante c0 = 0 tel que :

K(X, X) = c0IIXIIW.

Nous avons supposé v > 0 alors toutes les normes définies sur l'espace Vi de dimension finie engendré par les modes propres instables sont équivalentes.

Et pour une valeur très grande de k, le terme

K(eX, Y) + kC(eX, Y) + k2M(eX, Y), est tel qu'il existe une constante c1 positive telle que :

VXe ? Vi, K( eX, eX) + kC(eX, eX) + k2M(eX, eX) = c1k eXk2 W.

Afin d'obtenir une estimation a priori sur la solution eXN du modèle approximatif, choisissons Y = .5e dans léquation (3.14). Ce qui donne :

N

;·,NM(

A.,N

X Cs , A.,N ) \ I, XN ) k2MaeN , XN )

A-N (3.15)

= -2kM( X , X) - kCP-eN , X )

Des propriétés de M(., .), il existe une constante notée c3 indépendante du temps telleque :

1

2

d

dt[M( X , X ) + Cs (XN , ieN) + K(XN , feN) + k2 MPeN , feN )]

= c3k ÿeXNkW + kC(eXN, ÿeXN).

Ce qui permet par simple application du lemme de Gronwall, d'obtenir

une estimation a priori sur XN ainsi que sur ÿeXN.

On peut alors extraire une sous-suite qui converge faiblement, vers une solution faible du modèle (3.11).

On en deduit que l'existence et l'unicité d'une solution sont encore vraies, même si des instabilités apparaissent. Les détails complémentaires de la démonstration se trouvent dans [9].

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