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Analyse de la situation de scolarisation des orphelins de six à  seize ans de la ville de Toma (Province du Nayala )

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par Steve Dimitri PARE
Université de Ouagadougou - Maà®trise 2009
  

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1.2 Situation géographique

Toma a été érigé en chef-lieu de province par la loi n°09 /96/ADP du 24 Avril portant création et dénomination de quinze (15) nouvelles provinces. En 1998, en vertu des Textes d'Orientation de la Décentralisation (TOD) au Burkina-Faso adoptés le 06 Août par l'Assemblée Nationale, Toma est devenue une commune urbaine du fait de son statut de chef-lieu de province.

Avec ses sept (07) secteurs auxquels se rattache aujourd'hui le village de Kisson (jadis relevant du département de Yaba), la commune de Toma chef-lieu de la province du Nayala s'étend sur une superficie d'environ 50km2. Elle est située à l'ouest du département de Toma entre le 2°51' et 2°55' longitude Ouest, et le 12°42' et 12°46' latitude Nord. Toma est traversée par la Route Nationale (RN) n°23 et est située à 190km de Ouagadougou, en passant par Koudougou, à 268 km de Bobo-Dioulasso en passant par Dédougou sur la Route Régionale (RR) n°21.

1.3 Milieu physique

La commune de Toma est située dans la zone Soudano-Sahélienne, caractérisée par un climat de type Nord Soudanien avec des précipitations oscillant entre 600 et 800 mm d'eau par an. Elle connaît de ce fait, à l'instar des autres localités du Burkina, deux (02) types de saisons : la saison pluvieuse qui va de Mai à Octobre et la saison sèche qui dure de Novembre à Avril. Le relief de la commune se caractérise par sa monotonie qui par endroits se trouve rompue par quelques escarpements et sommets. Les sols quant à eux vont du type sablo-argileux au type argilo-sableux. Sur les plateaux latéritiques impropres à l'agriculture, les sols sont parfois gravillonnaires.

Dans les baffons qui se retrouvent à tous les côtés de la zone d'habitats groupés (excepté l'Est), on rencontre des sols hydromorphes à haute valeur agronomique.

Sur le plan de la végétation, la ville de Toma, à l'exception des zones nouvellement loties, est assez ombragée. En effet, aux abords des principales routes et dans les concessions sont plantées les espèces exotiques (neems, eucalyptus, etc.). Partout aux alentours des zones d'habitations, ce sont des plantations plus ou moins denses de neems et d'eucalyptus qui côtoient de vieux vergers plantés de manguiers qui constituaient autrefois une ceinture verte autour de la ville.

1.4 Données démographiques et socioéconomiques

Au recensement général de la population de 1985, la ville de Toma comptait 6843 habitants dont 3475 femmes. Entre 1985 et 1996, la population de la commune a augmenté à un taux d'environ 3,1% l'an. A ce rythme de croissance, on estime qu'en 2002, cette population devrait être de 11808, et pourrait avoisiner les 15000 habitants en 2010. On note également une jeunesse de la population. Plus de la moitié des habitants a moins de vingt cinq (25) ans.

Il n'existe pas de données sur les différents groupes ethniques, mais sans risque de se tromper, on peut affirmer que la commune de Toma est majoritairement peuplée de sanan, ethnie autochtone. Les sanan représentent plus de 90 % de la population. D'autres groupes numériquement moins importants (mossis, peuhls et gourounsis) cohabitent avec les sanan dans la commune.

La société "san" fait partie de ces sociétés jadis considérées comme acéphales car n'ayant pas une organisation sociale à pouvoir centralisé analogue au type d'organisation sociale en vigueur chez les mossis. L'essentiel de l'ordre social est régulé par un conseil de notables. Ces coutumiers, issus des différentes familles, assuraient le respect des coutumes et rendaient justice.

Sur le plan économique, quoique Toma soit une commune urbaine, sa population
demeure rurale, dans la mesure où la quasi totalité des ménages tire ses revenus des

activités agricoles. Le revenu global des ménages intègre les revenus monétaires42 et les revenus non monétaires43. Selon les résultats de l'enquête prioritaire sur les conditions de vie des ménages, le revenu moyen annuel d'un ménage de 7,8 personnes en moyenne est estimé à 532.045 F CFA, soit un revenu moyen annuel de 68.210 F CFA par tête. A Toma où la taille moyenne des ménages est de 6,17 personnes, ce revenu moyen annuel est de 420.861 F CFA et se répartit de façon presque égalitaire entre les deux (2) composantes que sont les revenus non monétaires et les revenus monétaires.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon