WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Diagnostic agronomique de la culture du riz en Haute- Casamance et au Sénégal- Oriental

( Télécharger le fichier original )
par El Hadji Mbargou Là”
Ecole nationale supérieure d'agriculture de Thiès / Université de Thiès - Ingénieur agronome de conception spécialité productions végétales. 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

4.2.3. Choix variétaux et origine des semences

Plusieurs variétés de riz sont cultivées dans la zone d'étude. Néanmoins, en se référant à la longueur du cycle cultural, on peut en retenir deux types: les variétés à cycle court (environ 90 jours) et celles à cycle intermédiaire (environ 110 jours). Les premières citées sont les plus cultivées (84% des producteurs enquêtés) et cette tendance est la même dans les deux zones agro-écologiques (Tableau 9). Par ailleurs, les variétés à cycle long (> 110 jours) ne sont pas utilisées dans la zone d'étude. Ce fait p ourrait s'expliquer par le caractère limité de l'hivernage dans la zone d'étude.

25

Tableau 9: Répartition (%) des parcelles de riz suivant la durée du cycle cultural.

 

Cycle cultural

Total

Zone agro-écologique

Court

Intermédiaire

Haute-Casamance

84,8

15,2

100,0

Sénégal Oriental

83,3

16,7

100,0

Moyenne

84

15,9

100,0

Pour ce qui est de l'origine des semences, le tableau 10 indique la répartition des producteurs enquêtés suivant l'origine des semences. Il faut noter que les services d'encadrement agricole (BAMTAARE, PAPIL) fournissent la plus grande partie des semences utilisées dans la zone d'étude. Les semences issues des réserves personnelles suivent ensuite avec 18, 9% des producteurs enquêtés. Enfin, les producteurs ne procèdent que rarement à l'achat des semences (8,5%). La distribution des semences par les structures de développement rural est cependant plus marquée au niveau du Sénégal Oriental.

Tableau 10: Répartition (%) des producteurs enquêtés suivant l'origine des semences.

 
 
 

Origine des semences

 

Total

Zone agro-
écologique

Réserve
personnelle

Semences
achetées

Fournies par un
service

Réserve
personnelle et
fournies par un
service

Achetées et fournies
par un service

HauteCasamance Sénégal Oriental

34,2
3,6

2,5
14,5

38,0
40,0

25,3

12,7

0,0
29,1

100,0
100,0

Moyenne

18,9

8,5

39

19

14,5

100,0

4.2.4. Semis

 
 
 
 
 
 

Les opérations de semis sont exécutées en majorité par les femmes, juste après les premières pluies utiles. A la date du 1 er juillet, environ 20% des parcelles suivies ont été semées. Toutefois, les derniers semis ont été enregistrés en mi-août; alors qu'il est préconisé de semer avant mi-juillet, pour permettre aux plantes de boucler leur cycle cultural. Les raisons de ce retard peuvent être expliquées par la disponibilité tardive des intrants (en particulier les semences), mais également par le fait que les autres cultures vivrières et de rente sont priorisées du point de vue de la disponibilité de la main-d'oeuvre.

Le semis direct est réalisé par 91,8% des producteurs , contre 8,1% pour le repiquage après pépinière (Tableau 11). La zone de la Haute-Casamance recense le plus fort pourcentage de pépinière, avec 12,7%. Dans ce cas, les jeunes plantes sont repiquées après trois semaines à un mois dans la lame d'eau, au niveau des bas-fonds.

26

Tableau 11: Répartition (%) des parcelles de riz suivant le mode de semis.

Zone agro-écologique

Mode de semis

Total

semis direct

pépinière

 

Haute-Casamance

87,3

12,7

100,0

Sénégal Oriental

96,4

3,6

100,0

Moyenne

91,8

8,1

100,0

Le tableau 12 indique les types de semis direct rencontrés dans la zone d'étude. Le semis à la volée et en ligne continue sont effectuées en majorité. C'est au Sénégal Oriental que le semis en ligne continue est plus remarquable ; ceci pourrait être expliqué par un encadrement plus proche de structures de développement rural telles que BAMTAARE/SODEFITEX et PAPIL. Le semis en lignes ou en poquets permet de rationnaliser les semences d'une part et de faciliter les opérations culturales d'entretien (sarclo-binage). Toutefois, il apparaît pour beaucoup de producteurs enquêtés comme un travail assez fastidieux et très onéreux.

D'autre part, la dose de semis préconisée par la vulgarisation est largement dépassée du fait que les interlignes conseillées à savoir 30 cm en Casamance et 40 cm au Sénégal Oriental (Bilan de la recherche agricole et agro-alimentaire au Sénégal, 2005 ) ne sont pas respectées; entrainant ainsi une très forte densité de semis et une grande compétition intraspécifique et interspécifique pour la mobilisation des éléments nutritifs du sol.

Tableau 12: Répartition (%) des parcelles de riz en fonction du type de semis direct.

Type de semis direct

Zone agro-
écologique

En ligne

A la volée continue

A la volée et
en ligne
continue

En ligne

En poquets continue et en

poquets

Total

Haute-43,5 31,9 2,9 21,7 0,0 100,0

Casamance

Sénégal 24,5 39,6 0,0 18,9 17,0 100,0

Oriental

Moyenne 34 35,7 1,4 20,3 8,5 100,0

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire