WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Diagnostic agronomique de la culture du riz en Haute- Casamance et au Sénégal- Oriental

( Télécharger le fichier original )
par El Hadji Mbargou Là”
Ecole nationale supérieure d'agriculture de Thiès / Université de Thiès - Ingénieur agronome de conception spécialité productions végétales. 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

RESUME

Les régions naturelles de la Haute-Casamance et du Sénégal Oriental (situées respectivement au sud et à l'est du Sénégal) bénéficient de conditions pédoclimatiques et hydro-agricoles favorables et d'une longue tradition de zones productrices de riz. Cependant, la riziculture y est soumise à de nombreuses contraintes de production. C'est ainsi que cette étude trouve son contexte dans le Programme National d'Autosuffisance en Riz, initié par le Gouvernement du Sénégal. Elle se propose d'accompagner les nombreuses initiatives dont notamment celles du Projet d'Appui à la Petite Irrigation Locale (PAPIL), en réactualisant la situation de référence pour cette culture. Pour ce faire, un diagnostic agronomique de la culture du riz dans les zones d'intervention du PAPIL a été mené dans 33 villages durant l'hivernage 2009. Il a consisté en des observations agronomiques sur 34 parcelles paysannes et en des enquêtes auprès de 134 producteurs de riz. Les résultats révèlent que les parcelles emblavées sont de superficies réduites (seules 4,3% d'entre elles font plus d'un hectare) et elles sont , dans leur écrasante majorité, localisées dans des bas-fonds (91,3%). La fertilité des sols dans les rizières est relativement bonne pour 62,5%, avec une texture à dominance argileuse (70,3%). Les travaux de préparation des rizières sont manuels (70%), avec des outils traditionnels. La fumure organique n'est pratiquée que par 16% des producteurs, par épandage de fumier. Par ailleurs, les semences à cycle intermédiaire (110 jours environ) sont les plus utilisées (84%). Les semis se font tardivement, avec une très forte densité; le repiquage après pépinière n'étant effectué qu'à hauteur de 8,1%. Les parcelles suivies sont moyennement enherbées (38,1%), à fortement enherbées (43,4%). Le désherbage est surtout manuel (83,9%). Même si 60,1% des producteurs affirment pratiquer la fertilisation minérale, il n'en demeure pas moins que les doses, dates et modalités d'application ne sont pas respectées. D'autre part, toutes les parcelles suivies ont été attaquées par des insectes et l'incidence de ceux-ci est moyenne à forte (40,1%, et 45,2% respectivement). Les défoliateurs/broyeurs (63,2%), les piqueurs - suceurs (31,8%) et les foreurs (4,9%) ont été inventoriés au moment où 89,4% des producteurs ne font aucune action contre leurs attaques. En plus du déficit de formation, les producteurs justifient cette situation par une indisponibilité et une cherté des pesticides et des matériels de traitement. Dans cette même lancée, seuls 3,7% des producteurs affirment procéder aux traitements phytosanitaires, pour une incidence des maladies moyenne (56%) . Les autres ravageurs sont constitués par les animaux domestiques (73,6%), les oiseaux (19,3%), les rongeurs (4,4%) et les singes et phacochères (2,5%). Le rendement moyen en riz paddy de la zone d'étude est de 1,5 #177; 0,6 t/ha ; alors qu'il est de 4 à 5 t/ha au niveau national. Le minimum a été enregistré dans la communauté rurale de Koumpentoum (0,9 #177; 0,4 t/ha) et le maximum dans celle de Bandafassi (2,3 #177; 0,6 t/ha). En Haute-Casamance et au Sénégal Oriental, l'amélioration de la productivité rizicole passe entre autres par un renforcement de l'encadrement technique en faveur des producteurs et par une meilleure pratique de la gestion intégrée de la riziculture pluviale (utilisation de variétés adaptées et performantes et respect de l'itinéraire technique et du calendrier cultural).

Mots clés : Riz pluvial, diagnostic agronomique, pratiques paysannes, PAPIL, Sénégal.

Référence du mémoire: LÔ, E. M. (2010). Diagnostic agronomique de la culture du riz en Haute-Casamance et au Sénégal Oriental. Mémoire d'Ingénieur agronome de conception. Ecole Nationale Supérieure d'Agriculture de Thiès (Sénégal), 42 pages + annexes.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus