WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Profil clinique, étiologique et thérapeutique de la détresse respiratoire néonatale

( Télécharger le fichier original )
par Trésor Mampangula Tukeba
Université Kongo RDC - En vue de l'obtention du titre de docteur en médecine 2013
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

VII. Les principes thérapeutiques de la détresse respiratoirenéonatale

En dehors du cas particulier de l'infection pulmonaire qui justifie une antibiothérapie urgente, les détresses respiratoires d'origine médicale ne comportent qu'un traitement symptomatique. II repose sur trois méthodes principales : l'oxygénothérapie, la pression expiratoire positive, et la ventilation mécanique.

Quel que soit son mécanisme, une insuffisance respiratoire se traduit par l'apparition d'une hypoxémie, c'est-à-dire d'un abaissement de la PaO2 (pression partielle d'oxygène dans le sang artériel) au-dessous de 50 mm Hg chez le nouveau-né. L'oxygénothérapie lutte contre cette hypoxémie par l'élévation de la FiO2 (depuis l'air ambiant = 21 %, jusqu'à la respiration en oxygène pur = 100 % ou FiO2 = 1). Elle est habituellement appliquée au petit patient par l'intermédiaire d'une enceinte céphalique en plexiglas dite Hood.

La ventilation mécanique endotrachéaleprend en charge tout ou partie du cycle respiratoire chez un sujet incapable de l'assurer de façon efficace. Cette pression positive intermittente (PPI) est notamment indiquée en cas d'hypercapnie supérieure à 60 mm Hg (la valeur normale de la Pa CO2 chez le nouveau-né, comme chez l'adulte, étant de 40 mm Hg).

La pression expiratoire positive (PEP) consiste à faire respirer le petit malade dans un circuit où son expiration s'effectue contre une pression légèrement supérieure à la pression atmosphérique, dans le but de lutter contre la tendance au collapsus des alvéoles en fin d'expiration et donc la disparition de la capacité résiduelle fonctionnelle. Elle peut être administrée au niveau des voies respiratoires supérieures (par l'intermédiaire d'une canule nasale ou d'une sonde pharyngée) ou inférieures (après intubation trachéale, qui permet d'associer pression positive intermittente et pression expiratoire positive).

Dans les cas les plus graves, 3 méthodes complémentaires récentes peuvent être utilisées :

ü la ventilation mécanique haute fréquence par oscillation (HFO) ;

ü l'administration de monoxyde d'azote (NO) dans le mélange gazeux inhalé ;

ü l'oxygénation extracorporelle par circuit artério-veineux (ECMO) ou veino-veineux (AREC).1

Par ailleurs, la prise en charge symptomatique dépend de l'intensité de la détresse respiratoire. Après désobstruction des voies aériennes supérieures, le soutien respiratoire non invasif consiste à appliquer une pression inspiratoire continue par voie nasale. L'intubation est indiquée s'il existe des signes d'épuisement (apnée, ...), des troubles hémodynamiques ou de conscience associés, ou si la détresse respiratoire s'aggrave malgré les mesures non invasives23.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle