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Relations de crédit et coà»t de l'endettement: le cas des PME camerounaises

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par Jules TCHAMABE
Université de Yaoundé II - Diplôme d'études approfondies en sciences de gestion 2012
  

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5.2-) L'opérationnalisation des variables

Les principales variables qui seront analysées dans cette étude sont sélectionnées à partir des études empiriques existantes. Une distinction est faite entre variables endogènes et variables exogènes.

5.2.1-) Les variables endogènes ou expliquées

Afin de mieux appréhender l'ensemble des coûts dont peuvent supporter les entreprises dans leurs quêtes de financement externe, nous avons eu recours aux travaux de Bonfim et al. (2010). Ces auteurs proposent comme mesure implicite du coût de la dette le rapport frais financiers / (Dettes financières + Concours bancaires courants). C'est cette mesure qui est adoptée dans le présent travail. Cette variable, le coût de l'endettement, est codée Y.

5.2.2-) Les variables exogènes ou explicatives

Les principales variables explicatives ainsi que leurs symboles sont les suivantes :

> X1 : la durée de la relation bancaire (avec la banque principale). Exprimée en nombre d'années, cette variable est, pour Ongena et Smith (1997) et Berger et Udell (1994), synonyme de production d'informations de nature qualitatives sur l'emprunteur par le prêteur. Plus la durée est élevée, plus le prêteur dispose d'informations sur l'emprunteur.

> X2 : l'étendue de la relation bancaire (avec la banque principale) qui est mesuré par le nombre de services financiers que l'entreprise utilise auprès de la banque. En accord avec les arguments de la « théorie de compte chèque » de Hodgman (1963) et Fama (1985), la relation de clientèle est fondamentalement caractérisée par le fait que la banque offre à son client plusieurs services financiers et non pas seulement du crédit.

> X3 : l'appartenance à un même réseau relationnel avec la banque. : c'est un indicateur de proximité et de l'orientation relationnelle de l'entreprise dans ses échanges avec la banque. La participation de la banque au capital qui est un indicateur de proximité

Mémoire DEA Sciences de Gestion Relations de crédit et coût de l'endettement : le cas des PME camerounaises

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entre la banque et l'entreprise. Elle permet d'apprécier l'efficacité du monitoring de l'emprunteur mais également d'évaluer l'engagement et la confiance pouvant émerger de leur relation.

> X4 : le nombre de créanciers financiers, mesuré par le nombre de créanciers financiers formels avec lesquels l'entreprise est en relation. C'est un indicateur du degré de diversification de son endettement de l'entreprise multibanque.

> X5 : le dualisme banques - EMF : c'est une dummy qui prend la valeur 1 lorsque l'entreprise est en relation à la fois avec des banques et des EMF et 0 si non. Cette variable permet d'apprécier le rôle que pourrait jouer les substituts au financement bancaire en termes de certification de la qualité de l'emprunteur pour les banques. A ces variables explicatives, s'ajoute des variables de contrôle à savoir l'âge (X6), la taille (X7), la performance (X8), la solvabilité (X9) l'entreprise, ainsi que sa liquidité (X10)et le niveau de garantie (X11) qu'elle peut offrir.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon