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Contestations des résultats des élections présidentielles et législatives du 28 novembre 2011 analyse sociologique

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par Jean-claude ALI SEFU
Université de Lubumbashi ( UNILU ) République démocratique du Congo - Licence en sciences politiques et administratives 2012
  

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1.1.9. MBUSA NYAMWISI Antipas

Il est né dans la province du Nord-Kivu, il est Nandé, il a été chef rebelle lors de la guerre cruelle. En 1998, il est l'un de fondateur du rassemblement Congolais pour la Démocratie RCD en sigle un mouvement anti-Kabila soutenu par le Rwanda. Un an plus tard il crée une dissidence, le RCD-KML (Kisangani mouvement de transition). Il est arrivé dans le gouvernement de transition, puis se rallie en 2006, à la candidature de Joseph KABILA, en 2007-2008, il est nommé ministre des affaires étrangères, il négocie pied à pied le retrait des Rwandais et de leurs supplétifs de l'est du Congo, âgé de 52 ans. (28(*))

A la veille des élections présidentielles et législatives du 28 nov. 2011, il quitte le pouvoir où il était ministre de la décentralisation, il regagne l'opposition où il assaille obstinément de convaincre ses partenaires de l'opposition de désigner un candidat unique.

1.1.10. MOBUTU NZANGA NGBANGEU François-Joseph

Il est le fils du Maréchal Mobutu, fils natale de l'Equateur, il était nommé comme conseillé de la communication de son père. Après la chute du régime en 1997, il s'exile au Maroc où il monté une entreprise de communication. En 2005, il revient au pays pour se présenter aux élections présidentielles de 2006 où il a obtenu 5% des voix (sur 33 candidats) et appelle à voter Kabila au second tour. Il sera récompensé par un poste ministériel, en mars 2011, il est limogé du gouvernement pour son absentéisme à la suite d'un voyage officiel à Rome prolongé de plusieurs semaines de congés imprévu (29(*))

Il est le leader de l'Union des Démocrates Mobutistes, il est marié et père de trois enfants, il est âgé de 41 ans.

1.1.11. MUKENDI KAMAMA Josué Alex

Agé de 61 ans, originaire du Kasaï Oriental, licencié en économie à étudié à Kinshasa et notamment en Belgique aux USA, au Japon et en Allemagne, marié et père de cinq enfants, l'ex-représentant de l'armement maritime en RDC est aujourd'hui directeur à la compagnie maritime congolaise et pasteur au Camp Luka, un quartier démuni de la capitale congolaise où il officie depuis onze ans.

1.1.12. TSHISEKEDI WA MULUMBA Etienne

Agé de 78 ans originaire du Kasaï oriental, il est né à Luluabourg le 14/dec./1932, il était nommé conseiller du MNC (1958-1959) encore étudiant, est Docteur en droit coutumier à l'université de LOVANIUM, du 14 sept. 1960 au 09 Février. 1961, il était commissaire général adjoint la justice dans le collège des commissaires généraux, il était appelé par A Kalonji en 1961 à Bakwanga au service de l «Etat du sud Kasaï » , il nommé le 1èr juin ministre de la justice dans le gouvernement du «Royaume Fédéral du Sud-Kasaï ». il était recteur de l'école Nationale de Droit et d'administration (ENDA) de 1961 à 1965, il devient ensuite administrateur de la société Nouvelles Huileries du Congo le 28 juin 1962, ancien directeur du bureau politique du parti national congolais PANACO en sigle le 20 Décembre 1963, ancien secrétaire de la commission constitutionnelle de Luluabourg, ancien commissaire de comptes de la banque Nationale du Congo le 20 juin 1964. (30(*))

Plusieurs fois ministre en 1965-1968, 1968-1969, ancien fait commandeur de l'ordre national de Léopard le 30 juin 1966, ancien président de la commission de politique générale du Bureau politique du MPR le 5 Mars 1967 et premier secrétaire National du Bureau exécutif du MPR le 18 Mars 1968. Du 13 Mars à fin Mars 1969, il accompagne le président MOBUTU en Grèce, en République Fédérale d'Allemagne et en France ; ancien ambassadeur au Maroc le 8 Mars 1969, il participa le 14 Mai 1970 au congrès du MPR à Kinshasa, est élu député en 1970 pour la circonscription de Kabinda et devient 2ème vice-président du parlement, le 03 Avril 1972, il est premier vice-président du bureau permanent du conseil législatif le 20 décembre 1976 ; ancien commissaire du peuple en octobre 1977, le premier juillet 1979, il est cosignataire de la lettre au président MOBUTE dénonçant les massacres de Katekelayi au Kasaï oriental et relevé de ses fonctions le 18 janvier 1980 de président du CA d'air Zaïre, en Février 1980, avec MAKANDA « et NGALULA, s'insurge au parlement contre la suppression de l'élection des membres du bureau politique du MPR, et le 1 Novembre 1980, cosigne avec 12 autres parlementaires une lettre ouverte au président de la république, il est déchu de son mandat parlementaire la31 décembre 1980 et interdit d'exercer ses droits civils et politiques et toutes fonctions publiques pendant cinq ans, par décision du bureau du comité central du MPR le 12 janvier 1981.Lui et ses compagnons sont transportés le 20 janvier 1981 à Mbuji-Mayi le 4 décembre 1981, ils sont autorisés de rentrer chez eux. (31(*))

Le 15 Février 1982 il crée avec ses amis politiques l'union pour la Démocratie et le progrès social, UDPS en sigle dont KibasaMaliba sont mis à nouveau en résidence surveiller, le 18 Mars, il est conduit et interrogé au conseil National de sécurité puis emprisonné à Makala. Le 19 Mars au 28 Juin 1982 examin de son procès devant la cour de sureté de l'Etat et il est condamné à 15 ans de prison ferme et incarcéré à Belingo (territoire d'Oshwe, Bandundu, le 19 Mai 1983, il bénéfice d'une amnistie générale. A la suite de contacts avec des parlementaires des USA le 11 et 12 Aout 1983, il est arrêté et battu au camp Tshatshi : famille par la décision du Novembre 1983 et le 13 Novembre de la même année relégué à ISANGI/ haut Zaïre à l'époque) ou Equateur, le 1er Janvier 1985, l'UDPS le désigne comme secrétaire national. Il est arrêté le 13 octobre 1985 et condamné en Janvier 1986 avec Kanana à 18 mois de prison à Makala pour « outrage ou chef de l'Etat ». Le 13 juin 1986 est relégués chacun chez lui. Le 17 janvier tenant un meeting au pont Kasavubu à Kinshasa, il est à nouveau arrêté et mis en détention à Makala. (32(*))

Il faut noter que TSHISKEDI a été arrêté plusieurs fois privés même des activités politiques. Le 24 Avril 1990, le président Mobutu déclare que TSHISEKEDI n'est plus en résidence surveillée et il peut « reprendre immédiatement ses activités politiques ». Libéré, il devient membre du directoire National de l'UDPS ; après quelques voyages en Europe et aux U.S.A le 22 juillet 1991, i est nommé premier ministre mais se voit contraint par ses partisans d'y renoncer.

Il est révoqué en raison de son refus de prêter serment au président et, de la rature qu'il porte sur une phase de la constitution. Il participe comme délégué UDPS à la conférence Nationale souveraine (CNS) qu'il élit premier ministre le 15 Août 1992 trois jours plus tard un décret présidentiel révoque son gouvernement mais il continue à s'estimer premier ministre « élu ».

Il participe aux activités dialogue inter-congolais. Après l'accord « de l'Hôtel des cascades » entre J. Kabila et JP Bemba le 15 Avril 2002, il s'y oppose en se rangeant avec parti aux côtés du RCD/GOMA dans la plate-forme Alliance pour la Sauvegarde du Dialogue inter-congolais créée le 23 Avril 2002 dont il est assume la présidence. Fin 2002, il se rend à Kigali où l'accueillent le secrétaire général du FPR avec Patrick Mazimphaka, le « monsieur Congo » Rwandais. Cette attitude lui vaut le soutien du RCD/GOMA à sa candidature à a vice-^présidence de la République (Quota opposition politique non armée), mais il n'y parvient pas. Il refuse de s'associer à la transition et de désigner des membres dans les nouvelles institutions. 33(*)

Il disparait de la liste, il voyage à l'étranger et revient en 2003, il s'absente aux élections de 2006 et 2007.

* 28 www.RFI.fr consulté le 25 Novembre 2011

* 29 www.radiookapi.cd consulté le 25 Novembre 2011

* 30 Jean OMASOMBO, Biographies des acteurs de la 3ème République, Louvain, CEP-CERDAC, 2009, p.279

* 31 Jean OMASOMBO, op.cit. P.280

* 32Op.cit.

* 33 JEAN OMASOMBO, op.cit, p.281

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote