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Contribution à  l'élaboration de la politique d'assainissement des eaux usées domestiques par la Soneb au Bénin. Cas de la ville de Cotonou

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par Flavien DOVONOU
Université d'Abomey- Calavi au Bénin - Diplôme d'études supérieures spécialisées option gestion de l'environnement 2005
  

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Le choix entre ces deux options est limité par des contraintes techniques : il faut évidemment pour des raisons de fonctionnement correct que les égouts puissent grâce à leur perte et pour les débits normaux qu'ils évacuent, assurer un auto curage les débarrassant des dépôts formés lors des débits minima.

Cette condition d'auto curage impose pour chaque perte d'un égout un débit minimum permettant une vitesse suffisante pour reprendre les dépôts. Les débits correspondent pour le diamètre minimum d'un égout (0,20 m) et pour les pentes généralement observées sont tels que seules les zones urbaines où les consommations individuelles sont au moins de l'ordre de 40 à 50 litres/jour/ habitant peuvent être assainies par des réseaux collectifs.

Une autre condition doit être remplie pour des raisons d'entretien du réseau de collecte des eaux usées qui est toujours réalisé sous les voiries, c'est que la desserte de ces voiries et leur état permettent le passage des équipes d'intervention.

La voirie doit être définitive en emplacement, ce qui limite ce système aux quartiers où l'urbanisme a fixé définitivement les tracés, et où la desserte des lots est totalement assurée.

Un réseau collectif égout ne peut donc être envisagé que dans les zones où deux conditions sont simultanément remplies :

- Une consommation minimale par habitant/jour de 40 litres.

- Un plan d'urbanisme arrêté.

Cela réduit donc beaucoup les zones possibles dans les villes du Bénin au moins dans l'immédiat.

Les deux conditions remplies, le choix est alors de nature économique.

En effet, rapporté à l'usager, le coût d'un réseau d'assainissement varie en sens inverse de la densité de l'habitat car le nombre des antennes de desserte nécessaires s'accroît, par contre le coût de l'assainissement individuel qui ne nécessite aucun réseau est indépendant de cette densité.

Le seuil où l'assainissement collectif est moins coûteux varie suivant les conditions locales de 20 à 50 habitants. De plus, l'assainissement individuel avec fosse septique n'est pas toujours possible, la perméabilité du sol et la présence de nappe phréatique doivent s'y prêter.

A Cotonou, la nappe phréatique est très peu profonde. Ceci constitue un danger public si nous optons pour l'assainissement individuel. Le tableau 3 en annexe présente les avantages et inconvénients comparés des deux systèmes.

III- Le choix technologique suggéré à la SONEB : L'assainissement collectif.

L'assainissement collectif consiste à collecter ensemble dans un secteur donné toutes les eaux usées en y adjoignant ou non les eaux pluviales. Sont exclus néanmoins de ce dispositif certaines eaux industrielles.

Les différents systèmes possibles

Il est préféré d'utiliser dans le cas du séparatif un égout enterré car il sécurise plus le système.

1.) Le choix entre séparatif et unitaire

Il se pose quand on opte pour l'assainissement collectif. Le tableau 4 en annexe donne une première approche des choix possibles tenant compte de la topographie du site, du standing, de la vocation du quartier et des aspects sanitaires. On remarquera aussi que, si le quartier est éloigné de la station d'épuration, le séparatif est plus avantageux car il permet de réduire les linéaires. Si le quartier à équiper se trouve en amont d'une zone équipée en séparatif, ce système est préférable. Pour les autres configurations, les choix restent ouverts. Enfin, si le système d'entretien n'est pas efficace et épisodique, le séparatif est également conseillé.

D'autres considérations de type économique peuvent également orienter le choix.

On notera enfin que le système pseudo séparatif (ou mixte) peut être intéressant dans les zones situées en amont si le ruissellement des eaux pluviales ne nécessite pas la réalisation d'un collecteur. Il permet enfin d'aider à l'auto curage.

Le choix entre le système séparatif et unitaire nécessitera une étude au cas par cas en tenant compte du relief de chaque grande ville.

2.) Le modèle de réseau pour la ville de Cotonou.

a.) La collecte des eaux usées

Le réseau d'assainissement des eaux usées d'une agglomération a pour fonction de collecter ces eaux pour les conduire à une station d'épuration.

La collecte s'effectue par l'évacuation des eaux usées domestiques (et éventuellement industrielles) dans les canalisations d'un réseau d'assainissement appelées aussi collecteurs. Le transport des eaux usées dans les collecteurs se fait en général par gravité, c'est à dire sous l'effet de leur poids. Il peut parfois s'effectuer par refoulement, sous pression ou sous dépression. C'est ce type de transport que nous proposons pour la ville de Cotonou à cause du relief plat qui ne facilite pas un transport par gravité. Les canalisations seront en ciment, parfois en fonte ou en PVC, plus rarement en grès ou en acier. Lorsque la configuration du terrain ne permettra pas un écoulement satisfaisant des eaux collectées, on aura recours au pompage ou aux stations de relèvement pour faciliter leur acheminement. La protection du réseau contre l'encrassement et la corrosion sera assurée en premier lieu par le pré traitement de certaines eaux industrielles avant leur rejet dans le réseau. Divers ouvrages en amont, le protègent contre l'intrusion de matières indésirables : citons "les boîtes à graisse" sur les branchements des restaurants ou les séparateurs à hydrocarbure dans les stations services ou dans les aéroports.

La France par exemple possède 180000 km de canalisations et 21500 communes ont un réseau de collecte des eaux usées. 79 % de la population est ainsi raccordée. Les eaux usées sont recueillies dans le réseau qui les entraîne jusqu'à l'usine de dépollution où elles sont ensuite "nettoyées". Mais une partie des eaux usées de cette population n'arrive pas jusqu'aux usines de dépollution (station d'épuration). Les réseaux parfois anciens peuvent connaître des fuites, et des efforts restent à faire en matière de collecte.

Pour protéger le réseau de collecte contre l'encrassement et l'usure et protéger les stations d'épuration de l'arrivée de polluants qu'elles ne pourraient pas bien traiter, certaines eaux industrielles sont prétraitées avant leur rejet. L'ensemble des installations qui récupèrent les eaux usées et les emmènent à la station d'épuration est régulièrement et rigoureusement entretenu par les professionnels du service d'assainissement.

La collecte des eaux usées dans la ville de Cotonou sera faite secteur par secteur.

Le secteur 1 regroupera les habitations modernes situées dans les quartiers résidentiels de Cotonou tels que Haie-Vive, patte d'oie, zone des ambassades.

Le secteur 2 regroupera les habitations populaires situées dans beaucoup de quartiers de Cotonou (Gbégamey, Vèdoko, Sainte Rita, Sikècodji, Cadjèhoun, Fidjrossè et autres).

Le secteur 3 regroupera la zone industrielle (Ganhi, l'Hopital CNHU, les grands marchés de Cotonou, la SOBEBRA et autres entreprises grandes productrices d'eaux usées).

Une étude de faisabilité est indispensable à court terme pour étudier les plans de lotissement et d'urbanisation de ces secteurs ci-dessus cités et un projet pilote d'expérimentation doit être envisagé à court terme.

b.) Les techniques d'épuration des eaux usées

q Le système classique

Le principe de base de l'épuration des eaux usées consiste d'une part à retenir et transformer les matières nocives en produits inertes et inoffensifs, et d'autre part à obtenir finalement un effluent épuré à divers niveaux d'efficacité rejeté dans la nature.

L'évolution des eaux usées brutes vers un effluent épuré s'opère en passant par divers stades ou filières qui constituent des traitements successifs.

Ces traitements se distinguent en fonction du degré d'épuration recherché et d'après les moyens techniques mis en oeuvre.

Le tableau 5 en annexe indique les différents procédées classiques du traitement des eaux usées ainsi que les objectifs recherchés.

Le schéma ci dessous illustre les composantes d'un poste de pré traitement des eaux usées en tète d'une station d'épuration.

Les ouvrages de traitement sont au nombre de quatre :

Ä Les lits bactériens

Le principe d'épuration utilisé s'inspire des méthodes mises à l'épreuve dans l'épuration par le sol. Toutefois, afin de diminuer les surfaces nécessaires l'aération a été améliorée en utilisant des matériaux de dimensions supérieures ; de ce fait, elle a lieu dans la masse des lits et non seulement en surface. Il existe deux types de lits bactériens à savoir : les lits à faibles charge dont la charge hydraulique admise est 3,7 m3/m2/j et dont la charge organique est de 0,2 kg de DBO5/m2/j.

Ä Les stations d'épuration à disque biologique :

Elles sont une variante des stations d'épuration à lits bactériens.

Les percolateurs rotatifs se composent de disques circulaires de 2 m de diamètre, en matière plastique. A partir de ces disques rangés côte à côte sur un axe horizontal, avec espacement de 20 mm, il est constitué des cylindres variant de 1 m à 6 m de longueur, cette dernière étant déterminée en fonction de la charge organique de la station. Les cylindres sont suspendus dans les cuvettes semi-circulaires et mis en rotation lente (1 à 3 tours par minute).

Les eaux sont admises dans lesdites cuvettes après décantation et il se forme une culture biologique, riche en bactéries aérobies, sur les disques biologiques. Lors de l'immersion, les bactéries absorbent les matières organiques, alors que lors de l'immersion, elles se saturent d'oxygène. Les eaux sont dirigées vers un décanteur secondaire, les boues déposées étant re-circulées en tête de station.

Ä L'épuration biologique par boues activées

Dans ce procédé, les effluents biodégradables sont mis en contact pendant un temps suffisamment long avec les amas biologiques floculés maintenus en suspension et en agitation au sein du liquide traité de façon à assurer un contact intime avec toutes les parties de l'effluent.

De surcroît, ces amas biologiques (boues activées) sont renouvelés en permanence par une circulation continue.Le processus est aérobie et la présence en quantité suffisante d'oxygène est indispensable.

Ä L'épuration en bassins de stabilisation

Il s'agit d'un système de bassins exposés à l'air libre et destinés au traitement biologique des eaux. Ils stimulent l'action auto épuratrice des rivières et surtout des étangs. On obtient l'épuration par des bactéries aérobies qui utilisent l'oxygène pour désagréger les matières organiques.

Les deux facteurs essentiels sont, en dehors de la présence des algues et des bactéries dont l'action est conjuguée, le temps de séjour et l'exposition à l'air et à la lumière.

Ces bassins portent des noms variés : étangs d'oxydation, lagune, étangs.

Ä Epuration des eaux usées par macrophytes

Les principes du lagunage à macrophytes sont basés sur la combinaison des phénomènes biologiques rencontrés dans les bassins de lagunage et des cycles des quatre (04) éléments majeurs de la matière organique à savoir : le carbone (C), l'azote (N), le phosphore (P) et le soufre (S).

Le lagunage à macrophytes s'effectue dans des bassins étanches où l'on cultive des plantes aquatiques enracinées ou flottantes.

En effet, les eaux usées à traiter arrivent à une extrémité du décanteur digesteur et ressortent par trop plein dans le bassin suivant. Les matières flottantes s'accumulent à la surface du liquide et provoquent la formation d'une croûte semi solide qui empêche l'oxygène de l'air de pénétrer.

Au sein du décanteur digesteur s'effectue la fermentation anaérobie qui se traduit non seulement par la production du bio gaz (le méthane, l'hydrogène sulfuré, etc.) dont les bulles adhèrent aux particules en suspension qui remontent en surface (par floculation), mais aussi par la formation de boue de surface dont la faible quantité ne gène pas la croissance des macrophytes.

Cette fermentation anaérobie initiée dans le décanteur se poursuit et conduit aux phénomènes suivants :

- remontée des matières en suspension vers la surface du plan d'eau.

- digestion des matières organiques par les décomposeurs animaux (bactérie en l'occurrence) anaérobies et aérobies.

- absorption des sels minéraux et fixation des matières en suspension par les plantes aquatiques.

Les systèmes d'épuration des eaux usées peuvent être uniquement composés de bassins à macrophytes ou d'un ensemble de bassins dont ceux à macrophytes. Dans le dernier cas, les bassins à macrophytes sont utilisés comme des bassins facultatifs et de maturation si l'on veut éviter le développement excessif des algues.

Quoique les algues soient vitales pour l'épuration efficace par les bassins facultatifs et de maturation, leur élimination de l'effluent final devrait réduire de manière significative la DBO5 et la concentration de matières en suspension. De plus, une forte concentration d'algue dégrade aussi la qualité du milieu récepteur en relâchant de considérables quantités de phosphore et azote qui, lorsqu'elles pourrissent, accélèrent le processus d'eutrophisation. L'utilisation des bassins à macrophytes a été basée sur l'idée selon laquelle en faisant pousser de grandes plantes d'eau dans le dernier bassin de la série, la dense voûte de feuillage formée à la surface du bassin ou au-dessus ombragera les algues, réduisant ainsi leur concentration dans l'effluent final et améliorant ainsi sa qualité. Cette technique relativement simple, si elle est appliquée avec succès, évite d'utiliser des techniques d'élimination mécaniques et chimiques des algues, chères et compliquées. Comme conséquence de leur propre métabolisme, les macrophytes éliminent également les nutriments inorganiques (N, P) du bassin.

A l'issu, de cette technique peu coûteuse, l'eau épurée peut être utilisée à d'autres fins telles que l'agriculture, l'aquaculture, l'arrosage des espaces verts.Notons enfin qu'il existe deux types de bassin à macrophytes à savoir :

Les bassins à macrophytes enracinés et

Les bassins à macrophytes flottant.

Cette technique d'épuration par macrophytes présentent des inconvénients car ils constituent des nids de moustiques et de plus l'utilisation de macrophytes non locales comporte des risques .Si comme c'est arrivé avec Eichhornia, on les retrouve en dehors des bassins, alors elles peuvent avoir un effet nuisible sur l'écologie et la qualité de l'environnement. Les plantes aquatiques cultivées dans ces bassins sont :

Cyperus papyrus, Eichhornia crassipes, Pistia stratiotes, et Ipomea aquatica.

Les résultats d'analyses des eaux brutes et des effluents de ces bassins sont présentés dans le tableau 6 en annexe. En effet, les modèles proposés pour les bassins à macrophytes, que ce soient les plantes enracinées ou flottantes, ont été suffisamment évalués pour admettre une certaine efficacité de l'opération à long terme ; les exemples du collège Père Aupiais et de CTOM en disent long. Les données recueillis préviennent que les deux types de bassin à macrophytes nécessitent considérablement plus de maintenance que les bassins conventionnels pour préserver une certaine qualité de l'effluent. D'autre part, en raison du pH bas dans les bassins à macrophytes, l'élimination des pathogènes est moindre que dans les bassins de maturation, et également lorsque l'écologie du milieu exige un degré important d'élimination d'algues et de nutriments.

Ä Technique d'épuration des eaux usées domestiques par microphytes.

Les microphytes sont des plantes microscopiques autrement dit des végétaux unicellulaires extrêmement importants du point de vue de l'épuration biologique. Ce sont des algues bleues, vertes, brunes et les euglènes. Selon la saison et selon les paramètres du milieu certaines familles se développent plus que d'autres.

Le principe de la dégradation de la matière organique contenue dans les eaux usées repose sur une chaîne alimentaire de micro-organismes.

La biodégradation est essentiellement le fait des bactéries et il n'y a pas de preuve que les algues y participent.

Ainsi, les bactéries épuratrices absorbent la matière organique et rejettent des substances minérales et des gaz, en particulier le gaz carbonique.

Les plantes microscopiques en présence de la lumière grâce à leur activité photosynthétique due à la chlorophylle continue dans leur tissu, utilisent les substances minérales et le gaz carbonique rejetés par les bactéries pour édifier leur matière et évacuer de l'oxygène.

L'épuration est rendue complète par l'action des zooplanctons, faune microscopique se nourrissant de bactéries, de phytoplancton, de matière organique et parfois même de larves germes de contamination fécale (coliformes et streptocoques fécaux) indicateurs de pollution microbienne. Signalons que les virus ne sont pas éliminés. L'assainissement des eaux usées a donc lieu selon la chaîne trophique suivante :

Bactérie

Phytoplancton

Zooplancton

Cette technologique stimule et amplifie l'auto épuration des étangs ou des lacs. Il s'agit d'un système de bassins exposés à l'air libre et destinés au traitement des eaux usées. Néanmoins, il y a des facteurs à prendre en compte dans la construction des bassins à lagunage. Ces facteurs sont : les effluents à traiter, les facteurs climatiques et le milieu récepteur :

Nous pouvons recommander cette technologie d'épuration à la SONEB car cette technologie est en voie d'être maîtrisée. D'un coût d'installation relativement faible.

Le lagunage nécessite cependant un grand espace et un suivi rigoureux des installations. Son avantage majeur, consiste en l'élimination des germes pathogènes et des risques d'eutrophisation.

Le lagunage à microphytes participe également à l'amélioration du cadre de vie, à la sauvegarde des ressources en eaux existantes et l'approvisionnement en eaux des périmètres agricoles.

Eu égard à tout ce qui précède et conscient du fait que la ville de Cotonou ne dispose plus d'espace disponible pour accueillir les installations d'épuration, il est préférable que la SONEB envisage acquérir des domaines le long de la mer à l'Est de Cotonou auprès de la municipalité afin d'implanter ses installations et de pouvoir déverser aisément les eaux épurées dans la mer.

De façon pratique et en se basant sur les avantages et les coûts des technologies, elle pourra choisir entre la technologie classique d'épuration et l'épuration par microphytes.

3-2 Analyse des résultats

L'analyse des résultats se fera à trois niveaux :

1er Niveau : contrairement à certains pays où l'Etat s'engage dans la lutte contre la pollution à travers son appui aux projets de l'assainissement des eaux usées, au Bénin l'importance de la nécessité de faire l'assainissement des eaux usées une priorité est méconnue par nos autorités politico administratives. Ceci s'explique par la non application des textes juridiques existant dans le domaine de l'assainissement des eaux usées domestiques.

2ème Niveau : Lorsque nous comparons le taux de couverture en matière d'évacuation des eaux usées au Bénin (1,9% environ) à ceux d'autres pays comme le Sénégal (29%) et la Tunisie (65%), on se rend compte aisément que beaucoup de choses restent à faire dans ce domaine.

3ème Niveau : Lorsque nous comparons les données issues da l'analyse des paramètres physico-chimiques, organiques, minéraux et bactériologiques des eaux brutes des bassins du Collège père Aupiais et ceux du CTOM de Tohouè à celle recommandée par le décret N° 2001-109 du 04 Avril 2001 fixant les normes de qualité des eaux résiduaires en République du Bénin, nous constatons de façon générale que les eaux usées domestiques sont vraiment polluées au Bénin. Les eaux usées domestiques en provenance des grandes villes du Bénin avec leurs taux de polluants largement au-dessus des normes prescrites constituent de véritables dangers pour les écosystèmes aquatiques d'une part et pour la nappe phréatique d'autre part dans les régions comme Cotonou.

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein