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Problématique de la fondation épistémologique des sciences de la culture chez Ernst Cassirer

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par Marcellin Tibérius KALOMBO MBUYAMBA
Université catholique du Congo - Master  2011
  

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CHAP.II 

Analyse épistémologique des sciences de la culture et de la nature selon une perspective comparative

II.0. Introduction

Le chapitre premier nous a permis de nous rendre compte de chercher comme nous le faisons dans ce travail à dégager les éléments qui font la scientificité spécifique des sciences de la culture, qui n'est pas une démarche montée de toute pièce. Car, l'histoire des sciences atteste elle-même l'avènement d'un groupe des sciences autre que les sciences de la nature qui se sont intéressé aux productions humaines que les français ont appelé sciences humaines ou encore sciences de l'homme et les allemands, sciences de la culture ou sciences de l'esprit. Mais, cette histoire ne dégage pas suffisamment ou clairement ces fondements de la scientificité des sciences de la culture. C'est dans une telle entreprise que nous nous engageons en ce deuxième chapitre.

Son objet est d'analyser les conditions de possibilité de l'existence des sciences de la culture. Mais, cette analyse ne serait pertinente que si nous comparons les spécificités épistémologiques des sciences de la culture avec celles des sciences de la nature. Au terme de cette comparaison, notre but est de répondre à cette interrogation : Comment arriver à fonder objectivement et scientifiquement l'épistémologie d'une science qui a pour objet les faits humains ? Brièvement, nous répondons que les sciences de la culture sont effectivement des sciences au même titre que les sciences de la nature, parce qu'elles ont une spécificité propre. Les éléments suivants font leur scientificité : la théorie de la conceptualisation à travers leur langage et leur logique conceptuelle (style te forme), le principe de subsumption où le particulier se coordonne au général et où il est question d'une unité d'esprit.

Pour arriver à la fondation de cette épistémologie, nous partirons de prime abord de la spécificité épistémologique de chaque science en montrant comment le réel dans chaque science s'articule en spécifiant l'une à l'égard de l'autre ; ensuite une théorie de la conceptualisation nous permettra d'éclairer nos positions dans le sens où toute science qui se veut science digne de ce nom, doit se conceptualiser à travers son langage, ses concepts propres, qui lui permettent d'accéder à la validité scientificité. Enfin, nonobstant quelques caractéristiques et éléments scientifiques qui attestent la scientificité de l'une ou de l'autre science, une grande différence se présente également dans ces deux sciences. Et cette différence ne se trouve pas seulement dans la logique conceptuelle, mais plutôt dans la couche originaire et primitive : dans la phénoménologie de la perception.

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