WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Analyse de cycle de vie appliquée à  un système de production d'eau potable : cas de l'unité industrielle SODECI nord-riviera

( Télécharger le fichier original )
par Yannick Diby Armel BAIDAI
Institut de Formation à la Haute Expertise et de Recherche - Master II Genie de l'Environnement 2011
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II. METHODE D'EVALUATION D'IMPACT : IMPACT 2002+

De nombreuses démarches ont été développées à partir du cadre méthodologique de base de l'ACV. On distingue notamment :

- EDIP (Environmental Design of Industrial Products), développée au Danemark (Hauschild et Wenzel, 1998) ;

- TRACI (Tool for the Reduction and Assessment of Chemical and other environmental Impacts) développée par l'agence de protection environnementale des Etats-Unis ou USEPA (United States Environmental Protection Agency) ;

- Eco-indicateur (Goedkoop et Spriensma, 1999) ;

- EPS (Environmental Priorities Strategies of industrial products) développée par l'université suédoise Chalmers University of Technology, (Steen, 1999) ;

- CML élaborée par l'université de Leiden aux Pays-Bas (Guinée et al., 2002) ;

- IMPACT 2002+ (Jolliet et al., 2003) ; etc...

Les différences fondamentales entre ces méthodes se situent principalement, au niveau des méthodes de modélisation utilisées, du nombre de catégories retenues et des types d'impact considérés. En effet, les phénomènes de pollution étant relativement complexes, les modèles mathématiques utilisés pour les simuler, peuvent varier d'une méthode d'évaluation à une autre, bien qu'ils demeurent tous basés sur des bases scientifiques communes. En outre, adjoint à ce fait, les différences au sein des enjeux environnementaux motivant l'élaboration de la méthode, aboutissent à une disparité subséquente au niveau du nombre et des types de catégories d'impacts retenues pour chaque méthode.

L'ACV réalisée dans le cadre de cette étude, repose sur la méthode « IMPACT 2002+ » (IMPact Assessment of Chemical Toxics) élaborée par Jolliet et al. (2003). Elle constitue l'une des méthodes les plus couramment utilisées pour les ACV (Dalez, 2009). Elle suit la méthodologie exposée précédemment et associe les résultats de l'inventaire à 14 catégories d'impacts intermédiaires ou « mid-points », elles même affectées à 4 catégories de dommages ou « end-points » (figure 10).

1. Caractérisation intermédiaire

Dans la méthode IMPACT 2002+, les scores de caractérisation intermédiaire (catégories d'impact intermédiaires) sont calculés à l'aide de coefficients déterminés pour chaque substance à partir de la modélisation de leurs effets polluants (phénomènes de propagation et d'exposition aux polluants) : les facteurs de caractérisation. Ces facteurs permettent d'établir des équivalences entre les substances émises ou extraites et des substances polluantes données, dite de référence. Ils s'expriment de fait en kg de substance équivalente par kg de substance émise ou extraite. IMPACT 2002+ s'inspire principalement de trois méthodes :

- Eco-Indicateur 99 (pour les catégories des effets respiratoires, la formation de photo-oxydants, les radiations ionisantes, la destruction de la couche d'ozone, l'eutrophisation et l'acidification terrestre, l'occupation des terres et les extractions de minerais) ;

- CML (pour l'acidification et l'eutrophisation aquatique)

- et des travaux du GIEC (Groupe Intergouvernemental d'experts sur l'Evolution du Climat) sur le potentiel de réchauffement global (ou PRG), pour la catégorie des changements climatiques.

Le tableau 3 consigne le résumé des différentes catégories d'impacts intermédiaires et les substances de référence utilisées dans IMPACT 2002+.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard