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Développement et application des TIC( Technologies de l'Information et de la Communication ) dans les pays africains (Maghreb, francophone, anglophone, lusophone )

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par Joachim N'guessan
Instituto Sénéca Madrid - Master communication corporativa 2011
  

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2.2 Cas des pays francophones (exemple de La Côte d'Ivoire)

a) - Présentation des pays francophones d'Afrique

Un pays dit francophone est un pays dont une grande partie de la population parle le français. Les pays francophones d'Afrique sont ceux où la langue officielle est le français.

Nous avons 31 pays africains qui sont issus de la colonisation française.

Certains ont adopté la langue française comme langue officielle et d'autres ont privilégié leurs langues locales et en second lieu la langue française.

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Graphique 3 : Les pays francophone d'Afrique

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La Côte d'Ivoire fait partie des pays francophones et fait l'objet de notre étude sur le développement des Technologies de l'Information et de la Communication.

Elle est située dans l'hémisphère nord entre le Tropique du Cancer et l'Equateur. Elle donne sur l'Océan l'Atlantique dans le Golfe de Guinée. Plus précisément, ses coordonnées sont comprises entre 10° et 4° de latitude nord et 10° et 0° de longitude ouest.

La Côte d'Ivoire a 3 110 kilomètres de frontières communes avec 5 pays :

- le Libéria à l'Ouest, 716 km

- la Guinée un peu plus au Nord, 610 km

- le Mali, 532 km et le Burkina Faso, 584 km

- le Ghana à l'Est, 668 km

Capitale administrative : Yamoussoukro (environ 120 000 habitants)

Capitale économique : Abidjan (environ 1 850 000 habitants)

b) - Historique et développement des TIC en Côte d'Ivoire

La Côte d'Ivoire est l'un des rares pays africains à avoir commencé la promotion et l'utilisation des Technologies de l'Information et de la Communication dès les années 70. A cet effet, elle a créé la Commission Nationale pour l'Informatique (CNI), le Secrétariat Général de l'Informatique (SGI) et la Commission Ministérielle de l'Informatique(CMI).

Le Conseil national de la normalisation qui fut créé en vue, entre autres objectifs, de normaliser la terminologie de TI, des appels d'offres en TI et autres activités connexes.

Le Centre Informatique Régional de Côte d'Ivoire (CIRC), placé sous la tutelle du Ministère de l'enseignement technique et de la formation professionnelle, était chargé des TIC dans les secteurs de l'enseignement supérieur et de la recherche. Les principales institutions actives en matière de réseaux et de TIC sont:

- Institut National Supérieur de l'Enseignement Technique (INSET) à Yamoussoukro, est également l'administrateur du domaine de premier niveau (TLD).

- Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny (INP-HB) et l'autre centre majeur de réseautage dans le secteur académique;

- Institut Africain pour le Développement Economique et Social (INADES) gère des centres d'information informatisés et participe à la formation en TIC.

La libéralisation des services à valeur ajoutée a permis aux prestataires de services Internet privés d'entrer sur scène. Il en existait 6.AfricaOnline étant le plus ancien et le plus important d'entre eux. Les autres Fournisseurs d'accès à Internet étaient : Acces Telecom (Globe Access) qui est une joint-venture avec la société française Omnes; Netafric ; Comafric (Comett); AfNet et CI-Telecom (Aviso).

Longtemps secouée par la crise politique, La Côte d'Ivoire met en oeuvre d'ambitieux projets IT pour rattraper son retard dans le domaine des TIC. Il s'agit de lancer une stratégie nationale dans

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les domaines prioritaires pour créer les conditions d'une économie numérique. Ainsi rentrent en jeu les grands contrats de partenariat avec le géant MICROSOFT Afrique afin de soutenir les projets <<e-éducation>> et <<e-gouvernement>> .Entre autres projets d'automatisation de l'administration de l'Etat, les besoins des marchés d'équipements, d'infrastructures, de logiciels de gestion . . . connaitront une accélération très rapide dans les prochains mois.

Autrefois considérée comme le poumon économique de l'Afrique de l'Ouest, la Côte d'Ivoire représentait près de 40% de l'activité économique de l'Union Economique et Monétaire de l'Afrique de l'Ouest (UEMOA) composée de 8 pays. Mais la longue crise politique a quelque peu freiné ce dynamisme économique.

Le mobile ne connait pas la crise. Véritable indicateur de la vitalité économique des pays, le secteur des TIC a été fortement impacté par cette crise à bien des égards. Même si les TIC ont généré près de 1,3 milliard d'€ de chiffre d'affaires au cours de l'année 2008-2009, représentant ainsi 6 à 8 % du PIB ivoirien, force est de constater qu'un grand nombre de projets d'investissements dans le secteur ont été gelés ou reportés du fait de l'incertitude entretenue par cette situation politique qui a précédé la longue crise postélectorale.

Graphique 3 : Évolution du nombre de lignes de téléphone fixe (beige), mobile (bleu) et d'utilisateurs d'internet (rouge) : 1998-2007 Source: UIT

En revanche, le secteur mobile n'a pas connu la crise avec un taux de pénétration qui s'établit à près 80% (16 millions d'utilisateurs mobile sur une population totale de 20 millions d'habitants) malgré la trop forte atomicité du marché mobile du fait de la présence de 7 opérateurs de télécommunications. Les investissements avoisinent aujourd'hui les 150 millions d'€. En principe, ces investissements devraient normalement doubler, mais les insuffisances liées notamment au cadre réglementaire inadapté aux enjeux du développement d'une économie numérique freinent les investissements.

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A cela s'ajoute aussi un retard important dans la mise en oeuvre des réseaux de nouvelle génération de service (NGN, 3G...). « Du coup, l'offre de services de contenus locaux est resté très faible », diagnostique André Apete, directeur de cabinet du ministre ivoirien de la Poste et des TIC à l'occasion d'une communication à CCI de Paris sur les TIC en Côte d'Ivoire.

La pénétration d'Internet reste également très faible dans les foyers, et les entreprises

ivoiriennes. Si le réseau mobile connait un vrai dynamisme malgré la crise, l'Internet, lui, tarde à décoller avec seulement 5,3% de pénétration pour la téléphonie filaire.

A ce jour, on ne dénombre que 100 000 téléphones fixes avec une timide offre ADSL qui s'établit à 60 000 abonnés. Cette offre reste très dépendante de l'opérateur historique, Côte d'Ivoire Télécom. Le taux d'équipement informatique est faible entrainant ainsi une insuffisante appropriation par les populations et groupes sociaux de l'utilisation des TIC en général, sans parler des problèmes récurrents de cybercriminalité.

Conclusion

La Côte d'Ivoire pays de l'Afrique francophone disposait des stratégies pour l'émergence des Technologies de l'Information et de la Communication.

Malgré la crise qui a affaiblit son économie et le retard accumulé dans l'évolution de certains secteurs, ce pays reste déterminé à apporter de très grandes innovations.

Cependant, beaucoup reste à faire du côté des stratégies de prix et de sensibilisation car l'internet reste encore un outil de luxe pour la population.

Ainsi, la Cote d'Ivoire reste encore sous l'emprise des outils anciens (téléphone filaire, analogique, réseau GSM) pour l'établissement de ces communications d'entreprise.

Nous allons voir par la suite le cas du développement et des applications des Technologies de l'Information et de la Communication dans les pays anglophones, plus précisément au Ghana.

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