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Méthodes de lutte contre la piraterie des oeuvres musicales par les organismes de gestion collective dans l'espace communautaire ouest-africain(UEMOA): l'exemple du bureau burkinabé du droit d'auteur(BBDA)

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par Lanssa Moïse KOHOUN
Ecole Nationale d'Administration et de Magistrature Ouaga - conseiller des affaires culturelles 2009
  

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Conclusion partielle

Au terme de cette partie, il ressort que les organismes de gestion collective comme le BBDA ont leur raison d'être en ce sens qu'ils assurent la gestion et la défense des droits de ses membres. Cela se manifeste à travers la perception des redevances liées à l'exploitation des oeuvres et de leur répartition entre les titulaires de droits par le BBDA et aussi de sa contribution à la lutte contre la piraterie.

La piraterie et la contrefaçon au-delà de leur degré d'appréciation par la législation burkinabé, sont des délits en ce sens que des actes sont entrepris en violation des droits d'auteur et des droits voisins. Ces violations ont des conséquences néfastes sur le plan socioculturel et économique et par conséquent affecte le développement du Burkina Faso.

Face à l'ampleur de ce « sida » de la culture, il est impérieux d'entreprendre des actions vigoureuses en vue d'atténuer ses effets, sinon de l'éradiquer. C'est dans cette logique que s'est inscrit le BBDA en entreprenant depuis lors des méthodes de lutte contre la piraterie des oeuvres littéraires et artistiques en général, et des oeuvres musicales en particulier.

DEUXIEME PARTIE :

LES METHODES DE LUTTE DU BUREAU BURKINABE DU DROIT D'AUTEUR (BBDA) CONTRE LA PIRATERIE DES OEUVRES MUSICALES

Introduction partielle

La piraterie phonographique est un fléau mondial. Au Burkina Faso, le taux d'achat des oeuvres musicales piratées représente 84,62% des consommateurs tandis que celui des oeuvres légales est de 15,38%(cf. annexes IV : tableau n°2). Au regard de l'ampleur du phénomène (les produits piratés représenteraient 20% du marché mondial de CD) et des conséquences désastreuses qui découlent de cette pratique, des mesures législatives sur le plan national et international ont été multipliées en vue d'enrayer ce fléau. Ces différentes mesures juridiques permettent aux organismes de gestion collective des droits d'auteur et voisins d'engager des actions en vue de lutter efficacement contre la piraterie.

Cependant, la piraterie persiste à cause de sa complexité. Cette situation a conduit certaines personnes (32,70% de nos enquêtées, cf. annexes IV : tableau n°3) à affirmer qu'on ne peut pas lutter contre ce sida de la culture. Cette idée est à battre en brèche car on peut atténuer les effets pervers de la piraterie. C'est pourquoi, dans la présente partie, il sera question de déterminer les moyens de lutte du BBDA contre la piraterie musicale (chapitre I), d'évaluer ses moyens et de faire des recommandations en vue d'une meilleure lutte contre ce fléau (chapitre II).

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