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Les eaux souterraines: captage, exploitation et gestion

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par Kevin LUZOLO LUTETE
Université de Kinshasa - Graduat 2012
  

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CHAPITRE III : GESTION DES EAUX SOUTERRAINES

III.1. Aspects quantitatifs et qualitatifs de l'eau souterraine

III.1.1. Aspects quantitatifs

Les réserves mondiales d'eau souterraine sont dix fois plus importantes que les réserves d'eau de surface20(*). En raison de son abondance, de sa qualité et de sa proximité avec le lieu de consommation, l'eau souterraine constitue la source d'approvisionnement en eau de consommation la plus abordable. Cependant, Les eaux souterraines sont menacées au plan quantitatif, lorsque la capacité d'emmagasinement des aquifères et/ou leur section d'écoulement vient à être réduite et lorsque les niveaux piézométriques des nappes d'eaux souterraines sont rabattus de manière durable. De plus, l'augmentation de l'imperméabilisation des sols réduit l'alimentation des nappes d'eaux souterraines.

L'apport d'eaux souterraines provenant des aquifères dépend des caractéristiques de l'aquifère et du volume de l'alimentation qui renouvelle l'aquifère. Par exemple,

· Les formations de sable et de gravier épaisses, ou les substratums rocheux perméables qui s'étendent sur une vaste superficie, peuvent alimenter les puits à grande capacité qui fournissent des millions de litres d'eau par jour ;

· Les formations minces qui occupent une petite superficie peuvent fournir seulement quelques centaines ou quelques milliers de litres par jour.De même, pour les dépôts à texture fine, ou les aquifères dans les substratums rocheux aux fractures mal formées, fournissent peu d'eau souterraine ;

III.1.2. Aspects qualitatifs

Les processus naturels et les activités humaines peuvent avoir une incidence sur l'eau souterraine. La différence entre les deux est que les processus naturels peuvent soit augmenter la qualité de l'eau souterraine, soit détériorer ses qualités esthétiques mais la plupart des activités humaines contaminent l'eau souterraine.En voici quelques exemples :

· lessivage d'engrais (p. ex. nitrate) et de produits phytosanitaires (p. ex. herbicides) sur des surfaces agricoles, des jardins et des terrains de sport ;

· épandage de purin, lors de fortes précipitations ou de gel, en dehors de la période de végétation ou, par exemple, en région karstique, à proximité de gouffres ou de dolines ;

· infiltration dans le sous-sol des eaux de lixiviation de sites contaminés ;

· pertes de collecteurs d'eaux usées, de fosses à purin et de réservoirs non étanches (bactéries et polluants) ;

· entraînement de polluants atmosphériques dans le sous-sol (p.ex. solvants, nutriments, produits phytosanitaires, additifs de carburant) ;

· accidents conduisant à des pertes de polluants dans le sous-sol.

Les polluants non ou difficilement dégradables (persistants) sont particulièrement dangereux pour les eaux souterraines, lorsqu'ils parviennent à traverser le sol et les couches de couverture.

La détérioration de la qualité de l'eau est appréciée par des mesures des paramètres physico-chimiques et bactériologiques. Dans le cas d'une détérioration jugée importante, l'eau ne sera plus considérée comme potable pour la consommation humaine. Elle pourra être utilisée pour d'autres fins (irrigation...) ou devra subir un traitement approprié pour retrouver sa potabilité. L'eau des nappes n'est donc pas à l'abri de la pollution et l'autoépuration naturelle n'est pas complète dans toutes les nappes et vis-à-vis de certaines substances.

Les qualités essentielles d'une eau de consommation sont celles d'une eau :

· Salubre : c'est-à-dire saine et qui contribue à la santé ;

· Potable : c'est-à-dire propre à être bue, fraîche, incolore, inodore, aérée, légèrement minéralisée et exempte de matière organique.

* 20M. Renald McCormack : Les puits, revue du ministère de l'environnement, Québec, 2003.

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