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Platon, l'Egypte et la question de l'à¢me

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par Frédéric Mathieu
Université Montpellier III - Paul Valéry - Master I de philosophie 2013
  

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c. L'itinéraire du voyage en Égypte

Reste à savoir si la durée du séjour de Platon en Égypte lui laissait suffisamment de temps pour recueillir toutes les informations qu'il désirait, pour rencontrer d'éventuels maîtres égyptiens et pénétrer les arcanes de la sagesse égyptienne.

À cette question pratique, K. Müller et F. Dübner, dans Strabonis Geographica 250, répondent en extrapolant d'un épitomé de Strabon251 qu'il aurait demeuré trois années complètes à Héliopolis. Un autre épitomé de Paris fait valoir treize années, à l'instar des manuscrits (« triskaideka »). Comment s'explique un tel écart ? Ils se feraient, pour les auteurs, qu'un moine copiste ayant jugé que trois années n'étaient pas suffisantes pour que les officiants d'Égypte communiquent leurs secrets à Platon, il aurait recopié une durée fallacieuse, en sorte que son erreur se trouve répercutée dans les manuscrits ultérieurs. Cette variation par rapport à l'original a bien été relevée par G. Kramer à l'occasion de sa propre édition critique de l'oeuvre de Strabon252. H existe également une autre explication qui tient à la durée totale des voyages de Platon. Th. Gomperz, dans son étude sur Les penseurs de la Grèce, relève que treize années se sont effectivement passées entre la mort de Socrate en 399 et en 387, la fondation de l'Académie. L'auteur aurait donc attribué abusivement ces treize années au seul séjour de Platon en

25° K. Müller, F. Eübner, Strabonis Geographica, : graece cum versione reficta, 2 vol. Didot, Paris, 1853, p. 685 et notes critiques p. 1041.

251 Strabon, Epit. Palat., dans Géographie, L. XVII, 29, c 807.

252 Strabon, Géographie, dans OEuvres de Strabon, t. III, (éd.) G. Kramer, Berlin, 1852, p. 376,1.25 et notes.

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Égypte253. Une telle durée, qu'elle soit de trois ou de treize ans, apparaissait suffisamment longue pour qu'une partie de la tradition antique relègue à la dernière période des pérégrinations de Platon son séjour en Égypte254. S'il est risqué d'avancer plus précisément la date exacte de ce voyage, nous savons néanmoins, grâce aux travaux de E. des Places255 que Platon est resté à Mégare jusqu'en -396 ; ayant par suite séjourné quelque temps à Cyrène ainsi qu'en Italie du Sud, la vraisemblance voudrait qu'il n'arrivât pas en Égypte avant au moins -394. Ce chiffre liminaire avait déjà été arrêté par A. de Gutschmid256. Fr. Daumas majore cette date d'un an supplémentaire, pour la fixer à -395. En compulsant plus largement les informations anciennes dont nous disposons avec ces différentes enquêtes chronologiques, nous obtenons que la durée du voyage en Égypte s'étendrait dans l'intervalle entre 395 et 392.

Un intervalle qui coïncide avec les règnes du deuxième et troisième pharaon de la XXIXe dynastie. Précisément, c'est en 392-393 que se situe l'intronisation du pharaon Achôris ; date à laquelle Platon se trouvait donc encore en Égypte. Cela posé, il se trouve dans le Politique une virulente critique du régime égyptien. Platon déplore que les devins et prêtres soient à l'égal de l'homme royal : ils tirent bien trop d'orgueil de leur fonction. L'auteur ne dénie pas leur importance, une importance qui tient d'abord à leur rôle de médiation entre l'homme et les dieux ; mais cette fonction ne doit pas prendre le pas sur celle du pouvoir politique. Elle en est un augment. Un « adjuvant » propose Brisson257. Aussi, dans l'idéologie trifonctionnelle mise en lumière par Dumézil la fonction religieuse dédouble la fonction régalienne et lui demeure subordonnée. L'avènement d'Achôris, contemporain de Platon, éclaire sous un tout autre jour cette réflexion du Politique. Il se pourrait effectivement que ce soit à cet événement de l'histoire égyptienne que l'auteur se réfère lorsqu'il écrit qu'« en Égypte, un roi ne peut commander sans dignité sacerdotale et par conséquent, s'il arrive qu'il se soit élevé par la force en venant d'une autre caste, il sera finalement obligé de se rallier à cette dernière »258. Phrase à laquelle Ch. Froidefond consacre une analyse plus détaillée dans son ouvrage259. Nous ne prétendrons pas la restituer intégralement ; seulement rappeler d'une part que l'onction sacerdotale était effectivement prescrite depuis la fin de l'époque ramesside ; de l'autre préciser qu'Achôris n'était effectivement pas l'héritier légitime du pharaon précédent, Néphéritès.

253 T. Gomperz, op. cit., t. II, p. 269 et note 1.

254 U. von Wilamowitz-Moellendorff, op. cit., p. 82-83.

255 E. des Places, Pindare et Platon, Paris, Beauchesne, Philosophie, 1997, p. 17.

256 H. A. von de Gutschmid, « Les premiers établissements des Grecs en Égypte », dans Mémoires publiés par les membres de la mission archéologique française au Caire, Le Caire, 1924, p. 687 sq.

257 L. Brisson, « L'Égypte de Platon », dans Lectures de Platon, Paris, Vrin, Bibliothèque d'Histoire de la Philosophie, 2000.

258 Platon, Politique, 290d-e.

259 C. Froidefond, op.cit., p. 303.

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L'onomastique fournit ici encore une indication précieuse quant aux origines relativement « modestes » du personnage260. Il venait donc effectivement « d'une autre caste » que celle des prêtres. Or, le pharaon était le premier élément du haut clergé égyptien. Platon a bien perçu cette hiérarchie.

Rigoureusement parlant, le pharaon est prêtre et même le seul véritable prêtre ; les autres membres du clergé ne sont que « ritualistes » ou « officiants » : ils entretiennent le culte. Si l'emploi du mot prêtre est courant pour désigner les Égyptiens de l'Antiquité qui oeuvraient aux services des dieux, il peut être trompeur tant leur fonction était éloignée de celle, bien ancrée dans la culture occidentale, des prêtres catholiques. C'est par délégation qu'ils accomplissent les rites dans les divers sanctuaires d'Égypte. Pharaon est le seul intermédiaire entre les divinités et les mortels. Le maintien de l'ordre social et cosmique exigeant des cultes journaliers à travers toute l'Égypte, le pharaon ne peut en assurer seul l'exécution matérielle. C'est là le rôle fondamental du prêtre : suppléer Pharaon dans l'exécution des rites quotidiens261. Le pharaon lui seul -- en tant que dieu -- est en mesure de communiquer avec les dieux. Les études d'égyptologie intéressée à cette période suggèrent que contrairement à son prédécesseur, Achôris n'aurait pas été soutenu par le pouvoir sacerdotal et a dû s'imposer par la force. Les données archéologiques recoupent ici précisément les indications données par Platon. Les dates autant que les faits. Et il serait loisible d'en conclure que Platon a effectivement été témoin des troubles occasionnés par la succession de Néphéritès ; que donc l'enseignement qu'il tire de ce passage se fonde sur une réalité historique. Il se pourrait par conséquent que nous tenions ici une autre attestation de la date du séjour, a fortiori, de l'authenticité du voyage de Platon en Égypte.

Le tour d'Égypte

Supposons donc authentique, pour les besoins de la démonstration, le périple égyptien de Platon. Nous avons essayé précédemment de retracer l'itinéraire des grandes pérégrinations du philosophe. Nous avons tenté de situer, dans l'économie de ses voyages d'études, la place occupée par l'Égypte. Demeure un point aveugle : celui des différentes escales qu'y auraient fait Platon. Quelle fut l'itinéraire de Platon en Égypte ? Quelle ville aura-t-il visité ? Quels monuments ; quels temple ; quelles « maisons de vie » rattachées à ces villes aura-t-il arpenté ? Qu'aurait-il pu voir et recevoir de l'Égypte susceptible d'avoir infléchi sa pensée et de se retrouver dans ses dialogues ?

260 Cf. G. Posener, « Hakoris. An Egyptian noble man and his family », dans Revue d'Égyptologie (RDE) n°21, Paris, Peeters, 1969, p. 148-150 et l'article « Hakoris » de H. de Meulenaere, dans H. W. Helck (éd.), Lexikon derAgyptologie (LdA), vol. II, 1997, p. 931 sq.

261 S. Sauneron, Les prêtres de l'ancienne Égypte, Paris, Seuil, Points Histoire, 1998.

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Nous manquons cruellement d'informations à même de nous permettre de détailler ses différentes stations. Les éléments précis qui pourraient indiquer les villes où s'est rendu Platon sont relativement rares et clairsemées. Au vrai, loin de figurer dans les biographies les témoignages d'autres auteurs, les meilleurs renseignements que nous pouvons trouver se situent déjà dans les dialogues, et nous aurons maintes occasions de nous en rendre compte. Pour l'essentiel, le plus probable est que Platon ait d'abord séjourné à Naucratis, sur la branche canopique. H suivait en cela les traces de ses prédécesseurs illustres. Solon, ainsi que le mentionne Plutarque dans la biographie qui lui dédie, « se rendit d'abord en Égypte et séjourna, comme il le dit lui-même, près des bouches du Nil, aux rives de Canope »262. De même pour Hérodote, comme le démontre C. Sourdille dans un ouvrage qu'elle consacre à l'intéressé263. Situé dans la région nord-occidentale du delta, ce port était effectivement, comme nous l'avons vu, l'ancrage idéal pour accueillir et décharger les navires de fret en provenance et à destination de la Grèce264. Platon pouvait en cet endroit échanger ses victuailles -- ces amphores d'huile -- contre de la monnaie locale et se procurer un guide parmi les nombreux Égyptiens bilingues.

Sa première destination aurait alors été, selon Fr. Daumas, Hermopolis (parva) où l'on rendait culte au dieu Thot, assimilé à Hermès, que Platon appelle « Theuth » dans son dialogue du Phèdre, conformément à la prononciation égyptienne. H aurait ensuite poursuivi vers Saïs ; Sais qui sert de décor, rappelons-le, au entretiens de Solon265. Saïs, qui est encore la ville jumelle d'Athènes, et dont la

262 Plutarque, Vies parallèles des hommes illustres, t. I : Vie de Solon, 26,1. Un témoignage à prendre avec circonspection. En dépit de son attestation aussi bien chez Plutarque, que chez Hérodote et chez Platon (bien qu'au détour d'un mythe), le voyage de Solon reste un dossier des plus controversés. Il se pourrait qu'en dernier ressort, l'auteur du Timée n'ait jamais fait que « pasticher » le fragment d'Hérodote mettant en scène les entretiens de Solon au temple de Saïs, et que Plutarque ait pour sa part repris cet épisode, tablant sur la bonne foi de ses prédécesseurs. Ce qui nous amène à reculer d'un pas, et à nous demander si tout dans Hérodote peut être admis pour véridique. Comme l'affirmait Dumas, espiègle, on peut violer l'Histoire, si c'est pour engendrer de beaux enfants...

263 C. Sourdille, La durée et l'étendue du voyage d'Hérodote en Égypte, thèse présentée à la faculté de lettres de l'université de Paris, Paris, E. Leroux, 1910)

264 P. Montet, Géographie de l'Égypte ancienne, part. I : « To-mehou, la Basse Égypte », Paris, C. Klincksieck, 1957.

265 Platon, Timée, 21a-27a. Au lendemain des événements relatés dans la République, cependant même que s'ouvrent dans la cité d'Athènes des festivités publiques en l'honneur de la déesse poliade, Critias, ayant rejoint Socrate, lui dit s'être remémoré une vieille histoire qu'il tient de son aïeul. Critias l'Ancien -- son ancêtre homonyme -- aurait pris occasion d'un jour de célébration semblable à celui-ci, la fête des Apaturies (aussi dédiées à Athéna), pour lui faire le récit du voyage entrepris par le législateur Solon en terre des pharaons. Solon se serait entretenu sur place avec un officiant du clergé de Saïs, ville particulièrement « athénophile » et dont le temple est supposé abriter en son sein la mémoire oubliée de l'Athènes archaïque. Athènes en son âge d'or, semblable par ses institutions à la Kallipolis que Socrate évoquait la veille, et dont l'Athènes contemporaine serait une manière d'héritière. Athènes de 9000 ans son aînée, dont seuls demeurent les traces écrites authentifiant la transmission orale qu'en perpétuent les prêtres. Une Athènes héroïque enfin, ayant fait la démonstration de ses vertus guerrières au détriment de l'impérialisme des

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divinité majeure est Neith, assimilée à Athéna266. Avant de se rendre à Memphis, il aurait séjourné longuement à Héliopolis. Le choix d'Héliopolis comme lieu de résidence s'explique par sa réputation de grand centre culturel et religieux. Réputation largement méritée. Il faut à cet égard se garder des commentaires déçus que Strabon, quatre siècles après Platon, fait de la science héliopolitaine, dont il ne relève plus que le génie architectura1267. Réputation de capitale spirituelle par excellence, largement relayée par Hérodote268 au Livre II de son Enquête : les Héliopolitains sont en effet, selon ses dires, « les plus avant des Égyptiens »269. La question du séjour de Platon à Héliopolis a inspiré plus récemment un ouvrage fondateur de R. Godel, intitulé Platon à Héliopolis d'Égypte 270, dans lequel l'auteur ne fait aucun mystère de sa conviction concernant l'authenticité de la présence du philosophe en une cité dépositaire d'un savoir plurimillénaire.

Retenons de tout ce qui précède que Platon soit arrivé en Égypte par la bouche canopique, qu'il ait débarqué au port de Naucratis et qu'il ait poursuivi sa route en remontant le Nil pour se fixer à Héliopolis. Traçons cet axe sur une cartographie de l'Égypte telle qu'elle se présentait alors.

Atlantes ; Athènes archétypique, en somme, très éloignée de l'Athènes flegmatique ayant, il n'y avait pas longtemps de cela, été forcée de s'incliner devant la puissance militaire de Sparte. Sur la question controversée de l'identité de Critias et ses implications, voir aussi J. Labarbe, « Quel Critias dans le Timée et le Critias de Platon ? », dans Sacras Erudirn, n°31, 1989-1990, p. 239-255. Sur les différentes strates (Platon, Critias le Jeune, Critias l'Ancien, Solon, le prêtre de Saïs, la tradition orale, des documents écrits) participant à la mise en abîme du récit de l'Atlantide ; sur le parallélisme entre les Apatouries se déroulant -- ou se télescopant -- aux différentes époques d'Athènes ; sur l'éventuelle identification de l'Athènes archaïque à la Kallipolis ; enfin, sur les similitudes entre les institutions de Saïs et celles de la République, cf. T. H. Martin, Études sur le Timée de Platon, t. 1, Paris, Ladrange, 1841 ; en part. Dote n°13, p. 257-333. Quant à la thématique brûlante de l'Atlantide, contentons-nous d'extraire d'une bibliographie censément foisonnante les éclairantes contributions de J.-Fr. Mattéi, « Le mythe de l'Atlantide », dans Platon et le miroir du mythe. De l'âge d'or à l'Atlantide, Paris, PUF Quadrige, 2002 et de P. Vidal-Naquet, « L'Atlantide et les Nations », dans La Démocratie grecque vue d'ailleurs Paris, Champs-Flammarion, 1990, p. 140 sq.

266 Pour ce qui relève de l'identification de la déesse Neith à Athéna (Platon, Timée, 21e) et du jumelage des villes de Saïs et d'Athènes, cf. l'article « Neith » de A. Rush, dans Revue d'égyptologie (RE), vol. XVI, 2, Paris, Peeters, 1935, 2205-2206, l'étude de J. Vandier, H.-C. Puech et R. Dussaud, Les anciennes religions orientales t. I : « La religion égyptienne », Paris, Presses Universitaires de France, 1949, p. 16, 19, 25, 164, ainsi que les notes n°4 et 5, de T. H. Martin, op. cit., p. 248-251.

267 Strabon, Géographie, L. XVII, 1, 29.

268 Pour un exposé plus détaillé du séjour d'Hérodote à Héliopolis d'Égypte, se reporter au commentaire de A. B. Lloyd figurant dans son édition du Livre II, A. B. Lloyd, Herodotus Book IL Leyde, 1976, p. 16 sq.

269 Hérodote, L'Enquête, L. II, 3.

27° R. Godel, Platon à Héliopolis d'Egypte, Paris, Les Belles Lettres, 1956.

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Le delta du Nil durant la Basse Époque 271

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H apparaît à la lumière de ce parcours que les trois villes égyptiennes citées dans les dialogues de Platon -- « cité de Theuth » (Hermopolis parva), Saïs et Naucratis -- sont toutes les trois situées de part et d'autre du chemin reliant Thônis-Héracléion (la future Canope), à Héliopolis. Thônis, le point d'entrée ; Héliopolis, le point d'arrivée. En d'autres termes, les trois villes convoquées dans les dialogues sont également des villes que Platon lui-même est hautement susceptible d'avoir visitées. Prenons les choses par l'autre bout : trois des villes que Platon est hautement susceptible d'avoir visitées se trouvent nommément citées dans ses dialogues. Disons encore : la convergence entre, d'une part, les témoignages laissant entendre que Platon serait entré en Égypte par la bouche canopique pour atteindre Héliopolis et, d'autre part, le fait que les trois villes citées dans ses dialogues se soient trouvées sur cet itinéraire ; cette convergence nous paraît trop parfaite pour relever d'une simple

271 Cartographie reprise et adaptée de B. Mathieu, « Le voyage de Platon en Égypte », dans Annales du Service des Antiquités de l'Égypte (ASAE) 71, t. LXXI, Le Caire, 1987, p. 153-167.

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coïncidence. Arrêtons-nous quelques instants sur chacune de ces villes et lisons ce que nous en dit Platon.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand