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Problématique de la prise en charge des personnes vivant avec le virus du sida de l'hôpital général de Goma en RDC

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par Perla BERTHE
Institut supérieur de développement rural des grands lacs Goma - Graduat 2012
  

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0.2. Problématique

Parmi toutes les maladies qui sévissent dans le monde, l'infection du VIH/SIDA constitue l'une des plus redoutables durant ce siècle. Aujourd'hui, le nombre de cas des personnes vivants avec le virus du VIH/SIDA s'est accru à un point tel que l'on parle de pandémie. Sa présence fait que la littérature à son sujet est florissante et à ce propos, on recense énormément d'écrits et de recherches.

Sur la population mondiale en général, le VIH/SIDA a fait des millions de victimes dans le monde ces deux dernières décennies et il continue à en faire. L'année 1981 a été une année forte déterminante dans l'histoire de l'humanité. Elle correspond à l'annonce au monde de l'émergence de la nouvelle pandémie dite « SIDA » dont l'une des caractéristiques. C'est qu'elle s'attaque à la résistance du corps. Elle n'épargne personne d'une part et n'a pas de médicament qui lui soit curative quelque part. Cette dernière s'installe lentement c'est-à-dire entre la période de l'infection et le développement dans l'organisme plus moins 10 ans. En Afrique ce virus a commencé à disséminer vers la fin des années 1970.

Pour Claude THEODIERE (1992) montre que du CDCC Center for Diseare Control, d'Atlanta, il a été repéré aux Etats Unis les premiers cas d'une maladie mystérieuse et mortelle caractérisée par une profonde dégradation du système immunitaire. Il en résulte que cette maladie touche des hommes adultes et des jeunes généralement homosexuels. D'autre manière globalisante, l'épidémie s'est manifestée à travers les homosexuels et bisexuels masculins mais aussi les toxicomanes consommant la drogue par voie intraveineuse vivant dans certaines zones urbaines de l'Amérique et de l'Europe d'une part et d'autre par chez les hommes et femmes à partenaires sexuels multiples dans certaines régions de caraïbes, d'Afrique centrale et orientale ou certaines personnes éliminées

D'après le docteur Horacultz(2000) dit que les cas de maladies se sont plus manifestés chez les couches des personnes dont la situation sociale est médiocre ou chez les individus de basse classe notamment les homosexuels, les toxicomanes et les usagés de drogues. Il en ressort qu'il existe une relation entre l'émergence de l'épidémie dans une population donnée et ses conditions de vie. Au début des années 1995, l'organisation mondiale de la santé OMS en sigle a estimé dans le monde, à 15 millions le nombre des personnes infectées par le VIH/SIDA depuis l'apparition de l'épidémie et à environ 1 million le nombre des enfants nés séropositifs. En 2000, la même source à projeter entre 30 et40 millions l'effectif total des personnes victimes du VIH/SIDA, les hommes, les femmes et les enfants confondus. En 2003, 4,8 millions de nouveaux cas ont été constatés et 9millions de morts dans le monde. Cependant, il est à signaler que seulement 5 à 10% de l'ensemble de cas séropositifs ont été pris en charge, l'essentiel de cette prise en charge étant concentré dans les pays à fort revenu. (BERPS, 2006)

Plus de 7,7% de séropositifs au milieu des années 1990, il est passé de 10% en 2004, 18% en 2007 et 19,5% en 2010. Au fil des années la maladie fait des victimes, déjà le monde hébergeait 36,1 millions de cas de maladie du sida mais actuellement il s'est accru de plus de 9,8 millions. Cependant, ces cas de maladies sont vécus différemment selon qu'il s'agit d'une région développée ou en développement ou pauvre, cette dernière étant caractérisée entre autre par la consommation des soins de santé non appropriés, la malnutrition, le chômage élevé, l'insuffisance ou le manque de la vraie information sur le VIH/SIDA.

Selon OMS (2000), l'Afrique subsaharienne est la région la plus sévèrement touchée par la pandémie où les études menées par l'OMS sur le VIH/SIDA en RDC, en Ouganda, en Tanzanie, en Côte d'ivoire et au Rwanda ont confirmé que le VIH/SIDA est accompagné du taux de mortalité très élevé et d'une réduction considérable de l'espérance de vie.

Notons que en 1988 pour cette année seulement 6 millions des personnes se sont infectées par le virus ceci qui équivaut à 16.000 victimes chaque jour. En effet, près de la moitié de cas était constituée des jeunes âges d'au moins 24 ans.

La République Démocratique du Congo RDC en sigle ne pouvait jamais échappée à ce problème ci haut exprimé ou le monde des personnes vivant avec le virus du sida a été estimé à 830.000 adultes de plus au moins 15 ans dont 490.000 femmes et 110.000 enfants de moins de 15 ans.

La province de Nord-Kivu dont le chef lieu est Goma, les résultats issus de centre de dépistage volontaire au Nord-Kivu donnent un effectif total des cas de séropositivité de 1110 cas en 2005. En six ans ce chiffre est passé de 1110 à 2872 avec une augmentation de 63% en l'an 2011. Cette proportion est dramatique, ce qui rend perplexe les acteurs de lutte contre le virus du sida.

En 2009, les centres de dépistage volontaire opérationnels dans la ville de Goma tels que la fondation femme plus, Amocongo, centre de santé Murara, le CBCA Virunga, le Heal Africa ont donné les indicateurs clés en terme de pourcentage respectivement 15, 13, 14, 5, 30% de taux moyen de prévalence qui a été estimé à 39,7% de la population infectée par le VIH/SIDA.

Vue la complexité de cette situation plusieurs organisations tant internationales entre autres ONUSIDA, OMS, UNICEF, PNMLS,.... Que locales sont mis sur pieds plusieurs activités dans le but de faire face à cette pandémie, cependant au lieu de réduire le taux de propagation du virus, le taux ne cesse d'accroitre au fil des années, ce qui est un paradoxe.

La problématique de la prise en charge des PVV remonte depuis quelques décennies car une personne contaminée par le VIH/SIDA est un individu, un sujet de droit, qui en raison de problèmes au sein de son foyer a besoin d'être protégé. Le problème est que beaucoup d'individus n'ont que des fausses informations sur la sexualité et sont exposés aux maladies sexuellement transmissibles. Ceci est d'autant plus dramatique que ces derniers vivent dans un pays où les questions de la sexualité est encore un tabou au sein de nombreuses familles.

En matière de la prise en charge, les besoins des personnes vivant avec le VIH(PVV) ne se limitent pas à l'accès aux médicaments et aux soins médicaux. En outre, ils ont plus besoin entre autre d'un soutient psychologique, social et spirituel. En effet, ce soutien peut atténuer la perception de la relation de causalité inéluctable entre l'infection par le VIH et le décès et favoriser ainsi une meilleure intégration dans la société.

La prise en charge et le soutien sont fondés sur une préoccupation réelle pour le bien être des autres et de soi-même. Les PVV ; les personnes malades du SIDA, leur famille et leur communauté ont toutes besoin d'un soutien pour faire face aux difficultés de la maladie et pour répondre aux besoins lorsqu'ils apparaissent. Le but de la prise en charge dans le domaine du VIH est d'améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH/SIDA ; de leur famille et de leur communauté. La prise en Charge est importante car il consolide les efforts déployés pour éviter que le VIH continue de se propager (ONUSIDA, 2003).

Des initiatives de prise en charge existent dans plusieurs centres de santé publique, confessionnels. Certaines ONG et associations s'investissent dans la prise en charge des PVV mais celle-ci n'est pas effective. Par ailleurs, l'hôpital général informe et assure le conseil ; le dépistage a mis en place des pistes de solution en matière de la prise en charges des ARV des PVV de la ville de Goma.

Cette situation a suscité en nous les préoccupations suivantes :


· La prise en charge des PVV par l'hôpital général est-elle globale (sociale, nutritionnelle, économique, juridique) ?


· Pourquoi les PVV de l'hôpital général de Goma ne sont pas satisfaits de la façon dont ils sont encadrés ?


· Quel est l'impact de cette prise en charge sur les conditions de vie des PVV de l'hôpital général ?


· Que faut-il faire pour faire face à cette situation ?

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault