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Problématique d'approvisionnement en antirétroviraux dans les structures de prise en charge de PVV dans la ville de Goma

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par Innocent ZIRAMENYWA BARAKABYA
ISTM/Goma - Licence gestion des institutions de santé 2009
  

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I.2. LE FONDEMENT SCIENTIFIQUE DU TRAITEMENT ANTIRETROVIRAL.

Depuis que le premier antirétroviral, la zidovudine a été lancée sur le marché dans les années quatre vingt, les stratégies suivant ont été utilisées :

4. La monothérapie qui ne montre aucun effet bénéfique tant chirurgical que biologique en dehors d'une légère diminution de 0,5 longueur de la charge virale pendant les 8 premières semaines suivi ensuite d'une reprise de la multiplication normale du VIH.

5. La duo thérapie : qui induit une diminution de la charge virale pendant les 8 premières semaines du traitement, suivi malheureusement d'une reprise normale de la multiplication du VIH.

6. La triple thérapie : qui est aujourd'hui la stratégie qui assure la suppression de la multiplication du VIH pendant des longues durées de vie. C'est cette stratégie qui est recommandée dans la RDC comme partout dans le monde.

Objectifs du traitement antirétroviral

Le traitement antirétroviral est spécifiquement désigné à assurer la suppression virale maximale et durable, et à restaurer ou préserver la fonction immunitaire.

Ce traitement a quatre objectifs relatifs à la personne malade et un objectif d'intérêt communautaire. Les bénéfices du traitement antirétroviral c'est la population éligible.

- Les ARVS améliorent la qualité de vie en réduisant la fréquence des infections et cancers opportunistes.

- Les ARVS administrés à temps améliorent la qualité de vie des patients

Bénéfices immunologiques

La restauration de la fonction immunitaire est un élément d'appréciation dans l'amélioration de la réponse immunitaire vis-à-vis des agents pathogènes.

La fonction immunitaire se reconstitue quantitativement en ramenant le nombre des lymphocytes CD4 et qualitativement en améliorant la réponse spécifique vis-à-vis des agents pathogènes.

Ce bénéfice est mesuré par la réduction en infections opportuniste7

Bénéfices viraux

La réduction de la charge virale est un autre élément d'appréciation du traitement qui est corolle avec l'augmentation des CD4 , bénéfice au niveau du système de santé ;

Le traitement antirétroviral a contribué à la prise de conscience pour la formation continue de professionnels de santé. Beaucoup d'ateliers de formation se sont succédés pour renforcer leurs capacités pour la prise en charge des PVVS, l'approvisionnement en médicaments et la gestion des stocks.

Au niveau de la communauté.

Les programmes d'utilisation des ARVS ont contribué à réduire le nombre d'orphelins, la fréquence et la durée d'hospitalisation, à fournir des soins efficients, à améliorer l'infrastructure hospitalière, et assurer la production et le développement économique des communautés.

CRITERES DE MISE SOUS CES ARVS.

Ces critères sont repris tels qu'ils sont donnés in texto dans (le guide national sur le traitements aux ARVS en RDC.)

D. Chez les adultes et adolescents

L'OMS recommande de débuter le traitement dans un centre de référence si leur contamination par le VIH a été confirmée et s'ils entrent dans l'un des cas suivants ;

Si la numération des CD4 est possible

Il est recommandé de faire la numération de CD4 et mettre en route le traitement antirétroviral chez les patients qui présentent :

- maladie de stade IV. (Stade OMS) quelque soit le nombre de CD4.

- Maladie de stade III. (stade OMS) avec un nombre de CD4 350/mm3

- Maladie de stade I et II (stade OMS) avec un nombre de CD4 200/mm3

Si la numération des CD4 est impossible

Il est recommandé de mettre en route le traitement antiviral chez les patients qui présentent :

- maladie de stade IV (stade OMS) quelque soit le nombre des lymphocytes totaux.20(*)

E. Maladie de stade III (Stade OMS) quelque soit le nombre des lymphocytes (taux)

- Maladie de stade I et II (stade OMS) avec un nombre des lymphocytes totaux 1200/mm3

F. Chez l'enfant et la nourrisson

Compte tenu des difficultés à établir un diagnostic biologique d'infection et VIH chez le nourrisson de moins de 18 mois, à la lumière des directives de l'OMS, il est recommandé de débuter le traitement Antirétroviraux chez les enfants en fonction de catégories d'âge et de la possibilité d'une recherche virologique à visée diagnostique.

Si la numération de CD4 est possible

d) Enfant de moins de 18 mois

Si la recherche des particules est possible avec test positif. Commencer le traitement chez le patient présentant :

- une maladie pédiatrique à VIH au stade III (stade OMS) quelque soit le % des CD4.

- Une maladie pédiatrique à VIH au stade I et II (stade OMS) avec un pourcentage de CD4 20%.

e) Si la recherche des particules virales est impossible, mais si l'enfant est séropositif ou né de mère séropositive : commencer le traitement chez le patient présentant :

f) - une maladie pédiatrique à VIH au stade III (stade OMS) avec le CD4 20%

· enfant de 18 mois ou plus séropositif au VIH : commencer le traitement chez le patient présentant

· une maladie pédiatrique au stade III (stade OMS) quelque soit le % des CD4

· Une maladie pédiatrique au stade I et II (stade OMS) avec un pourcentage des CD4 15%

· Si la numération des CD4 est impossible

. Enfant moins de 18 mois

- si la recherche des particules virales est impossible, enfant séropositif sans symptômes, le traitement n'est pas recommandé

Si la recherche des particules virales est impossible, enfant séropositif et symptomatique.

Commencer le traitement chez les patients présentant :

· Une maladie pédiatrique à VIH au stade III (stade OMS) quelque soit le nombre de lymphocytes totaux.

· Une maladie pédiatrique à VIH au stade II (stade OMS) si le nombre de lymphocytes totaux est inférieur à 2500/mm3. Refaire la sérologie VIH à 18 mois, sérologie VIH positive : poursuivre le traitement ; sérologie VIH négative : arrêter le traitement

Si la recherche des particules virales est possible avec sérologie VIH positive commencer le traitement

En effet, pour initier le traitement des ARVS il faut toujours se poser les questions suivantes :

- Qui doit recevoir les ARVS ?

- Quand faut-il commencer les ARVS ?

- Avec quoi commencer

- Comment suivre ce traitement ; à quelle fréquence, quoi et comment ?

- Comment les effets secondaires et complications peuvent -ils être pris en charge.

L'objectif annoncé part le responsable de PNMLS est l'accès universel aux traitements en 2010 ; on peut ce pendant constater que la feuille de route vise elle l'objectif en 2010 de l'accès aux ARV de seulement 69% des PVV qui en ont besoin.

(Pour ZIRAMENYWA, toute personne, après dépistage et confirmation de son état de santé sérologique comme ayant le VIH/SIDA doit bénéficier, avoir accès aux ARV tout au long de sa vie et partout où il doit se retrouver en RDC)Le budget de la banque mondiale pour la RDC.

Répartition de budget selon les projets (source : Rapport de mission RDC/kinshasa du 9au16 août « Emmanuel Trénado, Marjolaine Bérnard »)

Projet

Montant du prêt

Date d'approbation

Date de clôture

Programme multisectoriel d'urgence de réhabilitation et reconstruction

454millions de dollars US

06/08/2002

31/12/2008

Projet multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA « MAP »

102millions de dollars US

26/03/2004

31/01/2011

Projet d'appui à la réhabilitation du secteur de la santé (PARSS)

150 millions de dollars US

01/19/2005

30/06/2010

Il ressort de ce tableau que le budget alloué au projet multisectoriel de lutte contre le VIH/SIDA est 4 fois inférieur à celui du projet multisectoriel d'urgence de réhabilitation et de reconstruction.

Le programme MAP a été mis en place en RDC en octobre 2004. Ce projet de 102 millions de dollars US devait paramètre notamment l'accès aux ARV à 20000 personnes sur 5ans dont 4200 la première année,le projet est composé de trois volets : prévention, dépistage volontaire et prise en charge. ce projet avait pour objectif de soutenir principalement la réponse du secteur public( 10millions de dollars US) ,par une approche multisectorielle (PNMLS) pour les actions liées au renforcement de la sécurité transfusionnelle , au dépistage , au traitement des IST , au conseil et dépistage volontaire , à la promotion et distribution de préservatifs , à la PTME et à l'accès aux ARV

Aujourd'hui cette dernière action (l'accès aux ARV) reste à désirée, étant donné que notre gouvernement n'arrive pas à couvrir les besoins de la population éligible aux ARV, nous avons proposé un projet pour que la population puisse se prendre en charge, tout en demandant au ministère de la santé public de livrer le licence d'importation des ARV aux secteurs privés et créer une unité de production des ARV l'an 2015

* 20 Ho guidelines (March 2004)

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand