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Ordre de Berlin et la conception de l'état du mouvement politico-religieux bundu dia kongo: mythe ou réalité

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par Mahatma Julien Tazi K. Tien-a-be
Université de Kinshasa - Doctorat en Relations Internationales 2013
  

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2. Elaboration et acteurs

1. Exécutif fédéral : Dans la gestion institutionnelle de la confédération de ntimansi, l'exécutif fédéral est composé du président de chaque fédération (trois au total). Ces trois présidents doivent participer à la formulation de la politique étrangère de responsabilité et d'anticipation dont il est question ici. Comme au sommet de l'Etat fédéral existe un président fédéral qui est le coordonateur des activités politiques de l'Etat, c'est lui qui engage l'Etat.

Les présidents des Etats fédérés sont ses premiers collaborateurs dans cette lourde tâche. Il ne peut rien faire sans les associer. Les décisions de politique étrangère de responsabilité et d'anticipation sont prises dans une démocratie. Tous ces acteurs doivent obligatoirement y partciper.

Le gouvernement fédéral est l'acteur qui accompagne le président fédéral dans la formulation et gestion de la politique étrangère de responsabilité et d'anticipation. Le gouvernement fédéral et les gouvernements des Etats fédérés sont des conseillers techniques des présidents pour la formulation et la prise de décison de politique étrangère. Les membres des gouvernements y participent en tant que gestionnaires techniques. De ce fait, ils veillent au contrôle de l'exécution des décisions prises.

Cette collaboration doit être effective afin que la prise de décision de politique étrangère, surtout son exécution ne souffre d'aucune insuffisance. Les positions du gouvernement fédéral sur les questions de politique étrangère doivent être discutées et adoptées au conseil des ministres. Elles sont proposées et discutées dans chaque Etat fédéré pour enfin être adoptées au conseil des ministres du gouvernement fédéral.

1. le pouvoir législatif:

Le pouvoir législatif a une grande importance dans ce modèle de politique étrangère de responsabilité et d'anticipation. Etant l'organe de contrôle de l'exécutif, en même temps l'autorité budgétaire, les grandes options de politique étrangère doivent être adoptées en congrès( chaque entité fédérale concernée et le congrès fédéral après) sur proposition des gouvernements ( ici, on commence par les gouvernements fédérés qui, après, envoient les décisons sous forme des propositions au gouvernement fédéral). Les moyens de l'éxécution de politique étrangère doivent être adoptés au parlement, après discussion avec les commissions permenantes de l'Assemblée Nationale et du Sénat.

Ce sont les deux commissions permanentes chargées de la politique extérieure qui participent à l'élaboration et au contrôle de l'exécution de cette politique étrangère. Pour cela, les membres de la commission doivent être des hommes d'expérience en la matière ou doivent se faire accompagner par ceux-ci. Ceci est un élémént important dans les pays à une longue expérience en politique étrangère. Cette tâche est très utile pour l'Union de Ntimansi, ainsi la collaboration entre l'éxécutif et le parlement ne peut être conflictuelle sous peine d'empêcher la bonne formulation de la politique étrangère.

- Les services de renseignements, dans leur diversité,

- Les spécialistes de politique étrangère et les Médias Publics,

- La diaspora

Objectif de politique étrangère

L'objectif de ce modele de politique étrangère est de transformer l'organisation, la structure, l'appareil et les moyens lui accordés. Un autre aspect d'objectif de cette politique est de convaincre les grandes puissances de l'impérieuse nécessité de faire confiance à l'Union de Ntimansi, la défense de l'intégrité territoriale et la souvéraineté fédérale, la consolidation des acquis de la fédération . Négocier l'exploitation des matières premières de base et toutes les richesses fédérales avec les entreprises multinationales et nationales des puissances intéressées, sans perdre la face.

Un autre objectif principal du modele de la politique étrangère de responsabilité est d'unir les forces économiques, politiques et stratégiques afin que l'Afrique Centrale joue le rôle que le Dieu Akongo lui a donné dans une Afrique du troisième millénaire. Ceci ferait que l'union de Ntimansi devienne un véritable transformational state. Il faut dire que sans une vraie union des souverainetés, il n' y aura jamais de bonne politique étrangère de l'Afrique Centrale. Cette politique doit clarifier l'histoire politique de l'Afrique Centrale. Elle doit extirper en son sein les germes du déficit de souveraineté nationale et internationale et l'inféodation des volontés de puissances extérieures dans la formulation de sa politique étrangère afin qu'elle redevienne vraiment indépendante et ne défendant que l'intérêt de la fédération.

Les axes privilégiés de la politique étrangère :

· le premier axe de sa politique étrangère doit être les grandes puissances (d'abord, le triade USA, France et la Belgique, ensuite les Etats de l'Union Européenne, la Grande Bretagne, sans oublier la Russie et La Chine). Une vision claire sur les puissances permanentes du conseil de sécurité doit être envisagée.

· Le deuxième axe, des puissances émergentes, nous pouvons citer le Japon, l'Inde, le Brésil, l'Argentine, la Corée du Sud, le Singapour, Afrique du Sud, le Nigeria, l'Egypte. L'axe de l'Afrique est plus flexible d'autant plus qu'au delà de Ntimansi, l'idée de l'Etat du mouvement politico-religieux Bundu Dia Kongo entrevoit la possibilité d'une grande union africaine.

· Le troisième est l'axe de la coopération Sud-Sud avec les alliés traditionnels du mouvement de non alignement, de l'Asie et du monde.

Les principes de politique étrangère :

1. Le principe du centralisme africain : tout le monde se conviendra avec nous que l'union de Ntimansi est bien blottie au creux de l'Afrique et certains géopoliticiens pensent même qu'il est la terre centrale de Mackinder. Cette position peut, si elle est prise en charge comme principe de politique étrangère lui apporter des gains substantiels pour le rôle qu'il est appelé à remplir, non seulement comme une structure d'appui mais aussi comme une structure qui impulse la paix, le développement, sur qui, on peut appliquer la théorie de la stabilité hégémonique dont lui serait l'Hégémon.

2. Le deuxième principe est le panafricanisme réformateur. Ces principes doivent se départir des anciennes formes de slogan du nationalisme et patriotisme parce qu'ils n'ont été que des formes de cloché qui n'ont rien amené au pays sinon des martyrs. Le panafricanisme réformateur est un principe qui est basé sur l'amour réfléchi de l'Afrique. Il privilégie la construction d'une Afrique indépendante qui se développerait au gré de ses propres moyens et stratégies.

3. Le troisième principe est particulier, c'est bien le principe de rationalité. Ce principe est bien important dans ce sens qu'il permet de bien mesurer l'intérêt général de Ntimansi à atteindre et l'associer aux moyens disponibilités. Il est important de souligner que ce principe nous servira principalement dans l'option de politique des organisations internationales régionales et sous régionales. En effet, il est important de rationnaliser la participation aux organisations internationales. Ce principe exige à l'union de Ntimansi de ne pas perdre de temps dans certaines organisations comme la SADC, COMESA et autres. Il est souhaitable que les Etats des Ntimansi se concentrent sur la CEEAC et la CEMAC.

La place des grandes puissances dans l'élaboration de la politique étrangère de responsabilité et de responsabilité

Dans la conception politique du BDK, il y a une bonne place réservée aux grandes puissances. Ils savent que les grandes puissances internationales existent. Elles ont une grande puissance de nuisance. Elles sont les créateurs de l'ordre de Berlin et même de la RDC. Elles tiennent à la forme actuelle des Etats en Afrique Centrale. Pour changer cette configuration, il faut une véritable politique des grandes puissances. Celle-ci a pour objectif de les convaincre de la nécessité de la transformation des Etats de l'Afrique Centrale. Ainsi donc, cette politique étrangère de responsabilité et d'anticipation tient compte de la présence des grandes puissances.

Les postures préconisées dans la politique étrangère des grandes puissances :

· La soumission : ce que le Ntimansi ne peut pas faire.

· La collaboration : c'est la voie préconisable

· Le rejet total

L'intérêt africain dans la politique étrangère de responsabilité

L'Occident pense que ses intérêts en Afrique ne peuvent être préservés que si ce pays reste aux mains de leurs alliés nationaux. Ses innombrables intérêts en Afrique peuvent se résumer, selon les époques en ceci : Sur le plan géo politico stratégique: maintenir le contrôle sur l'Afrique centrale comme au temps de la guerre froide, avoir la main mise sur les ressources naturelles et stratégiques du continent; ne pas donner le temps au pays de s'organiser et se développer de façon à menacer les intérêts occidentaux ; protéger les investissements occidentaux en Afrique centrale.

Les déterminants de la politique étrangère de responsabilité et d'anticipation

La politique étrangère de responsabilité doit s'appuyer sur les facteurs politiques, géopolitiques et géostratégiques ci -après:

- la position géo politico-stratégique de ntimansi;

- l'immensité de son espace territorial;

- ses innombrables ressources naturelles;

- son appartenance à des locutions différentes et à différentes zones stratégiques;

- Ses ressources culturelles.

-L'appartenance à différents bassins hydriques

La politique de l'Union de Ntimansi des organisations

La politique étrangère de responsabilité et d'anticipation est une politique de rationalisation de la participation dans les organisations régionales et sous régionales. En effet, à quoi sert-il d'être membre de plusieurs organisations régionales et sous régionales qui ont somme toute les mêmes objectifs?

La politique de rationalisation consiste, selon les intérêts en présence, de choisir en toute responsabilité les organisations régionales et sous régionales utiles à court et à moyen terme et de quitter celles qui lui sont encombrantes. L'union de Ntimansi doit impérativement faire le choix de ne rester qu'avec les seules organisations qui sont proprement de l'Afrique centrale.

La prise de décision de la politique étrangère de responsabilité et d'anticipation de Ntimansi

Tout repose sur l'Etat fédéral et les entités fédérées. Le président fédéral est le diplomate en chef. C'est en son nom que sont préparées et prises les décisions de politique étrangère. Il participe pleinement à la formulation de la décision. Pour cela :

Première étape : le président consulte d'abord les présidents de l'exécutif des entités fédérées `(le gouvernement fédéral et nzonzi de la dikahala ( cad les commissions permanentes chargées des questions de politique extérieure. Il consulte les sociétés savantes ensuite leurs parlements respectifs).

Deuxième étape : discuter de la décision à prendre avec le gouvernement fédéral élargi aux gouvernements des entités fédérées.

Troisième étape : une fois les vues accordées, la décision est adoptée en conseil des ministres fédéral. Les nzonzi de Dikahala doivent participer à la prise de décision.

N.B. : la politique étrangère est un domaine de collaboration entre Etat fédéral et les entités fédérées.

Dans cette option, chaque Etat autonome a sa propre politique étrangère. C'est dans le cadre de la paradiplomatie.

En principe, dans une fédération, la politique étrangère, la politique étrangère est un domaine qui relève de l'Etat fédéral. Dans la vison bdkiste, c'est une matière commune. L'Etat fédéral la partage avec les Etats fédérés. Entre les Etats autonomes, on ne peut pas parler de politique étrangère. Il s'agit simplement d'une coopération interétatique, coordonnée par l'Etat fédéral.

Mais chaque Etat autonome a sa propre politique étrangère. C'est dans ce sens qu'on a parlé de la paradiplomatie. Celle-ci n'est pas une action parallèle. Elle est plutôt coopérative. Elle accompagne l'action de l'Etat fédéral. De la même manière, l'Etat fédéral accompagne la paradiplomatie. Elle est de toute façon coordonnée par le gouvernement fédéral. La paradiplomatie n'est pas seulement coopérative. Elle est aussi bilatérale. Elle est exercée en harmonie avec le gouvernement fédéral.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore