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Facteurs socio-économiques de la cybercriminalité dans le 1er arrondissement de la commune de Cotonou

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par Mohamadou TCHABOUE
Université d'Abomey-Calavi - Licence 2013
  

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3-2- Le taux d'accroissement des cybercafés caractérisent la cybercriminalité dans le 1er arrondissement de la commune de Cotonou

Le 1er arrondissement de la commune de Cotonou a un environnement favorable au showbiz grâce à sa population hétérogène. Avec l'avènement de la cybercriminalité dans les années 2005, bon nombre de cybercafés se sont installés petit à petit. Au départ, dans les années 2006, dans tout le 1er arrondissement on comptait approximativement cinq cybercafés, mais de nos jours on en compte plus d'une vingtaine. On constate un taux d'accroissement de 400% et celui-ci est dû au fait que chaque jour que Dieu fait une nouvelle tranche de jeunes à la recherche du gain facile adhère à la cybercriminalité. La quasi-totalité (95%) de nos enquêtés nous ont confié que depuis qu'ils fréquentent les cybercafés leur nombre ne fait qu'augmenter. Certains des enquêtés (42%) pensent que l'augmentation des cybercafés contribue à l'essor

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de la cybercriminalité. « Quand bien même les cybercriminels ont des clés de connexion internet à domicile, ils préfèrent aller au cybercafé, car là-bas ils se sentent en famille » révèle T. Yanes, un jeune homme âgé de 22 ans. « Oui, grâce à la proximité des cybercafés » selon Mlle K. Mireille, gérante de cyber, âgée de 28 ans. « Effectivement les cybercafés augmentent, et participent à l'évolution de ce phénomène » selon I. Mohamed, gérant de cyber. La majorité des jeunes que nous avons rencontrés dans les cybercafés, ne sont pas venus pour des recherches documentaires mais plutôt pour se distraire et surtout pour pratiquer ou s'initier à la cybercriminalité. De là on se rend compte que les cybercafés s'inscrivent dans la droite ligne de la cybercriminalité.

Dans le même temps, d'autres enquêtés (55%) pensent que les cybercafés ne caractérisent plus autant la cybercriminalité, car le monde évolue, qu'il est plus de cybercafés ou pas, il a plusieurs manières de naviguer. « Sans même les cybercafés, ce phénomène évoluera du fait qu'il y a des ordinateurs portatifs, les téléphones avec internet » déclare F. Charly, gérant de cyber. Un autre enquêté aborde aussi dans le même sens en disant que de nos jours la majorité de la population est connectée 24h/24 et pas seulement au cybercafé mais chez eux. « Je dirai non, parce que les cybercriminels achètent leurs propres ordinateurs et prennent des connexions internet chez eux » nous révèle le nommé K. Claude. Cette tranche d'enquêtés a beaucoup mis l'accent sur le fait que ce phénomène est entrain de prendre une toue nouvelle dimension à cause des réseaux téléphoniques qui offrent la connexion internet à domicile. Eu égard des données recueillies sur le terrain, nous constatons aisément que le taux d'accroissement des cybercafés ne caractérisent plus autant la cybercriminalité dans le premier arrondissement de la commune de Cotonou, mais a contribué à l'éclosion de ce phénomène.

Réalisé par Mohamadou R. Boni TCHABOUE

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams