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Modèles formels pour l'informatique quantique

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par Sami Ben Ahmed
Université Abess Laghrour KHENCHELA - Master 2 en Informatique 2013
  

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4.2 q-calcul

4.2.1 Introduction

Le q-calcul [Perdrix, 2006] est un ensemble de règles agissant sur les q-termes. Ces règles préservent tout ou partie de la hiérarchie sémantique. De plus, les règles du q-calcul forment un système de réécriture terminant et confluent.

Dans le q-calcul, sont autorisées : les transformations unitaires, les mesures sur un qubit, mais aussi les transformations admissibles en général.

Dans ce chapitre, nous introduisons le q-calcul. Une sémantique dénotationnelle pure fondée sur les domaines probabilistes est également introduite, associant à chaque terme du q-calcul une fonction probabiliste.

4.2.2 Termes du q-calcul

Définition 12. Le formalisme utilisé pour la syntaxe des termes du q-calcul s'inspire des algèbres de processus, ainsi la brique de base est l'action. Une action a de H dans H' est de la forme :

a := M|M,a

où H et H' sont des espaces de Hilbert et M E L (H, H').

Définition 13. (Terme du q-calcul) Un terme P est un quadruplet (K, I, F, R), où K est un ensemble fini de processus, I, F c K sont respectivement les états initiaux et finaux, et R est un ensemble fini de définitions de processus de la forme :

q = [a].q(+[a].q)*

où chaque q E K/F apparaît une fois et une seule dans la partie gauche des définitions, de plus, tous les processus apparaissants dans R sont des éléments de K. Enfin, il existe un ensemble d'espaces de Hilbert Hq, q E K tel que pour toute définition de processus q = > i[ai].qi de R, chaque ai est une action de Hq dans Hqi . De plus, une condition de complétude >i a i = IdHq doit également être vérifiée, où a est défini par:

M = M†M

(M, a) = M + a

Exemple 1 : Pour toute transformation unitaire U E L(K, L), soit PU = (j, f, j, f, R), avec Hi = K, Hf = L et

R : j = [U].f

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chapitre4 : Modèles de calcul quantique

La condition de complétude est vérifiée, PU est donc un terme du q-calcul. Exemple 2 : Soit P = (i, q, f, i, f, R), avec Hi = Hq = Hf = H0,1 et R :

i = [|0ih0|].f + [|1ih1|].q
q
= [|+ih+|, |-ih-|].i

avec: |+i= v2 1 (|0i+ |1i)et |-i=v2 1(|0i- |1i)

Les conditions de complétude sont vérifiées : |0ih0| + |1ih1| = IdH{0,1} et |+ih+| + |-ih-| = IdH{0,1}

4.2.3 Représentation graphique

Un q-terme peut être représenté graphiquement par un automate d'états fini.En effet à tout q-terme, on peut associer un automate d'états fini dont les états sont les processus du q-terme, les états initiaux (finaux) sont les processus initiaux (finaux), les transitions de q vers p sont étiquetées par les actions ai telles que q = ... + [ai].p + ... est une définition apparaissant dans le q-terme. La représentation graphique du q-terme de l'exemple 2 est donné en figure 4.1.

FIGURE 4.1 - Représentation graphique du q-terme de l'exemple 2.

Cette représentation à base d'automate peut se substituer aux règles de définitions des processus, en revanche elle ne permet pas de décrire quels sont les espaces de Hilbert associés à chaque processus.

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"Je ne pense pas qu'un écrivain puisse avoir de profondes assises s'il n'a pas ressenti avec amertume les injustices de la société ou il vit"   Thomas Lanier dit Tennessie Williams