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Morbi-mortalité du diabete sucré chez l'adulte de Kisangani

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par Jean claude BANGA MSEZA
Université de Kisangani - docteur en médecine chirurgie et accouchement 2012
  

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CONCLUSION ET SUGGESTIONS

 

Ce travail ainsi achevé a porté sur la morbi-mortalité du diabète sucré chez l'adulte de Kisangani. Cette étude avait porté sur 128 patients diabétiques hospitalisés dans les services de médecine interne des hôpitaux suivants : hôpital général de référence de Makiso ; hôpital général de référence de Kabondo et les cliniques universitaires de Kisangani. Nous nous sommes assigné comme objectifs:

1. Déterminer la prévalence hospitalière du diabète sucré à Kisangani ;

2. Déterminer les caractéristiques des sujets atteints ;

3. Déterminer le taux de mortalité du diabète sucré

Nous avons mené une étude descriptive et transversale. Nous avons utilisé un échantillonnage exhaustif comme technique d'échantillonnage. Nous avons trouvé les résultats suivants :

· La prévalence hospitalière du diabète sucré chez l'adulte de Kisangani est de 3,95% ; la prévalence la plus élevé est à l'HGR Kabondo.

· Le diabète type II (63,28%) est la forme la plus fréquente, le diabète type I représente  36,72% de cas ;

· Les deux sexes sont touchés de la même manière avec un sex-ratio de 1,09 ; la différence entre les sexes est non significative.

· La tranche d'âge la plus touchée est celle de sujets de 40 à 60 ans suivit par celle de moins de 20; la différence entre les tranches d'âges est significative ;

· les motifs de consultation les plus fréquentes est la polyurie-polydipsie 43,75% ; suivit de la polyphagie 23,43% ; 19,53% ont consulté pour amaigrissement et 17,18% pour une prise de poids.

· 42,19% de patient ont présenté des complications. De toutes les complications observées ; les complications aigues 41,86% sont les plus fréquentes. Les complications chroniques représentent 27,32%. De toutes les complications aigues, les infections représentent 27,33% et les complications métaboliques aigues 14,83%.

· La durée moyenne d'hospitalisation est de 15,6 jours avec des extrêmes allant de 1 à 67 jours et un écart type de 173,85

· la mortalité globale dans les services de médecine interne est de 14,34%, sa prévalence est élevé aux CUKIS ; la mortalité proportionnelle liée au diabète est de 3,01% avec une fréquence élevée à l'HGR Kabondo (5,47%). Nous avons trouvé une mortalité spécifique de 4,3 décès pour 1000 personnes diabétiques avec la fréquence la plus est élevée à l'HGR Kabondo (6,07%) et une létalité de 10,93%, avec la fréquence la plus élevée à l'HGR Makiso.

Au vu de ces résultats, voici nos recommandations :

1. Aux autorités publiques et leurs partenaires :

- De créer des centres spécialisés pour la prise en charge du diabète sucré ;

- De renforcer les équipements et les moyens de prise en charge dans ces mêmes structures par le biais de subventions spécialement dédiées à cette population ;

- D'organiser la formation continue de l'équipe médicale sur les nouvelles recommandations internationales en matière de prise en charge du diabète sucré.

2. Aux soignants :

- D'améliorer la prise en charge du diabète sucré dans les structures hospitalières par le dépistage précoce des complications en particulier en faisant un FO annuel, un ECG de repos, un dosage de l'albuminurie et de la créatininémie tous les ans et la réalisation d'un bilan lipidique annuel.

- De sensibiliser la population sur les méfaits de la sédentarité et de l'obésité, facteurs diabétogènes importants ;

- De bien éduquer les diabétiques et leurs familles afin d'améliorer la prise en charge du diabète sucré et de prévenir la survenue des complications ;

3. Aux diabétiques et leurs familles :

- De respecter les mesures hygiéno-diététiques pour retarder la survenue des complications, améliorant ainsi la surveillance médicale du diabète sucré ;

- De se faire dépister précocement s'il ya un antécédent du diabète dans la famille ou l'existence d'un facteur de risque.

A ce prix nous pouvons espérer une régression, sinon retarder la survenue du diabète et/ou de ses complications qui en font une maladie dont la morbidité et la mortalité sont accrues par rapport à la population générale.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand