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Le rôle du port de Kalemie dans le développement de district du Tanganika en RDC. Travail réalisé du 01 janvier 2010 au 12 décembre 2011

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par Patient YUMBA WA KUNGELANI
Université de Kalemie - Graduat en sciences économiques et de gestion 2012
  

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RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

UNIVERSITÉ DE KALEMIE

FACULTÉ DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DE GESTION

Le rôle du port de Kalemie dans le développement de district de Tanganika.« Du 01 janvier 2010 au 12 décembre 2011 »

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Par YUMBA WA KUNGELANI Patient

Travail de fin de cycleprésenté en vue de l'obtention de grade de gradué en sciences économiques et de gestion.

ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013

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RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO

UNIVERSITÉ DE KALEMIE

FACULTÉ DES SCIENCES ÉCONOMIQUES ET DE GESTION

Le rôle du port de Kalemie dans le développement de district de Tanganika. « Du 01 janvier 2010 au 12 décembre 2011 »

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Par YUMBA WA KUNGELANI Patient

Travail de fin de cycle présenté en vue de l'obtention de grade de gradué en sciences économiques et de gestion.

Dirige par : assistant GodefroidNKALA DUBE

ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013

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ÉPIGRAPHE

Je vais invinciblement, que la science et la paix triompheront de l'ignorance et de la guerre et que les peuples s'entendront non pour détruire, mais pour édifier !

La science doit être la plus haute personnification de la partie, parce que, de tous les peuples, celui -là sera toujours le premier qui mouchera le premier par les travaux de la pensée et de l'intelligence.

PASTEUR

IN MEMORIUM

A Notre regrettée KASONGO MUKUBU, mon père doux a mes erreurs et qui me pardonniez mes fautes aux jours où trop souvent mon coeur, de sagesse n'était plus l'hôte, qui m'avez dit adieu tout bas, vos yeux dans les miens comme entrés qui êtes mort entre mes bras, et que la terre de nos ancêtres vous soit douce et légère.

A vous regretté: mon grand père YUMBA MATRIEN, KASONGO MUKO MENANTANGA WA KASONGO Leone, YUMBA MWITAY, LUNDA , LUNGA MUNTOKOLE.

Que la terre de nos ancêtres vous soit favorable ; reposez-vous en paix , le seigneur puisse vous pardonner vos péchées et l'eternel DIEU vous réserve une place dans le ciel .

DÉDICACE

A mon père YUMBA WA KUNGELANI matrien et A ma mère MWAMBA KAZADI Belly pour m'avoir élevé dans la dignité d'homme.

AVANT -PROPOS

Notre puissant travail , qui couronne trois années d'étude de graduat à la faculté des sciences économiques et de gestion , n'aurait pas été ce qu'il est sans la collaboration des personnes de bonne volonté .

Les années sont passées sur le banc de l'école dans le souci de modifier , au prix de succès et de rêves ineffables , l'avenir de tout un être : voilà de quoi reconnaitre qu''une vie d'homme , c'est une promesse à tenir , un fruit à faire murir , une oeuvre à exécuter . il faut qu'on se dise ; à l'issue de notre premier cycle d'études universitaires , il nous est parfois prudent , en raison de mieux gouverner la suite de rendre hommage , de congratulation , pourquoi pas d'encourager ceux qui de loin ou de prés , nous ont prêtemain forte dans cette vie durs labeurs .

A mon père YUMBA WA KUNGELANI matrien pour avoir assuré mon instruction , ce travail te fasse voir le digne fruit de ta prémonition , que tu trouves dans le repos de lourde charge d'éducateur , témoigné par la réussite de ton satellite projeté vers le monde du savoir.

A ma mère MWAMBA KAZADI Belly pour m'avoir élevé dans la dignité d'homme.

Ouf ! Vraiment ta prémonition devait s'avérer fondée pendant longtemps tu as dû supporter mes accès. Tu t'es imposé de lourds sacrifices pour mes études. Parce que tu voyais en moi un futur libérateur, tu espérais en moi. Mais il fallait que j'acquière la science à n'importe quel prix.

A mes grands frères et soeurs , NGOY WA KUNGELANI Michou , MUKUBU KASONGO Jolie, MULONGO WA KUNGELANI et BONDO Steven trouvent à travers ce travail mes sentiments de profonde reconnaissance pour leur soutien tant moral que financier qui m'a permis de poursuivre mes études universitaires . Que Dieu les bénisse.

A mes petits frères et petites soeurs , MWAMBA TRÉSOR, KASONGO DAVID , ANNIE MBUYA , ESTHER MUKUBU , pour tant d'appréciation et de sacrifices.

Et particulièrement à nos compagnons de lutte académique notamment MBUYU LUKAMATA ,MULUNDA SELENGE, KAHENGA SOMPO, SAMINE MWINA et ZAINA LUMBU qu'ils trouvent à travers ce travail ma gratitude pour leur soutien moral .

Nos principaux remerciements à l'assistant Godefroid NKALA il a dirigé dans notre travail avec équité et patience .sans ses lumineuses indications et ses précieux conseils : nous n'aurions jamais mener ce travail correctement .

Nous ne saurions passer sous silence la participation du professeur KISIMBA KYA NGOY recteur de notre université de Kalemie , professeur KALUNGA MWELA UBI , professeur MWALABA KASANGANA , professeur MUKALAY MUTOMBO , professeur Gilbert MALEMBA , CT KAPONDA , CT DIDIER MBAY , Assistant ÉRIC ,Assistant GERMAIN MBAYO , Assistant BEATRICE KASOKOTA, qui exceptionnellement contribués à notre formation.

Que tous ceux qui nous ont aidé et porté dans leurs prières , ainsi que ceux qui ont toujours souhaité le succès dans nos études trouvent notre travail de fin de cycle , le témoignage de notre reconnaissance.

Je dédie ce travail.

YUMBA WA KUNGELANI Patient

INTRODUCTION

Le port de Kalemie joue un rôle crucial dans le développementéconomique. Il est un centre d'attraction desdifférentes activitéscommerciales, touristiques, d'approvisionnement des produits vivriers et de commercialisation transitent au travers ce port. Cette illustration justifie par l'importation et l'exportation de certains produits provenant de la Tanzanie, la Zambie et du Burundi comme facteur de développement économique dans le District duSTanganika.

Il constitue le principal de passage des échanges internationaux ,contribue à l'essor du commerce international, façade maritime grâce à ses fonctions dans les domaines suivants : commerce, transport monnaie et politique, mais au-delà de ces fonctions le port est un véritable plaque tournante qui imprime leur dynamisme à tous les secteurs d'activités économiques.

Cependant, le port de Kalemie est confronté au phénomène de l'ensablement qui empêche les grandes unités navigantes d'accoster l'inaccessibilité du port suite à l'ensablement mettra un grand nombre des personnes au chômage, les armateurs seront obligés de mettre même leurs unités navigantes par conséquent , le nombre des travailleurs va baisser aussi puisqu'il faut diminuer les agents de la société nationale de chemin de fer du Congo (SNCC) oeuvrant au port. Cela provoquera la famine, la malnutrition, le décès, le banditisme des personnes en chômage, le mouvement d'ensablement crée une rareté des produits sur le marché et maintien un système du déséquilibre entre l'offre la demande pour les biens et services.

C'est pour cela que le présent travail portant sur : « le rôle du port de Kalemie dans le développement économique du District du Tanganika » consistera à dégager le rôle du port comme facteur du développement économique.

0.1. État de la question

L'état de la question est le dégagement du niveau ou se trouve le débat scientifique sur l'objet sous examen. Il provient de la vérification des résultats de la recherche antérieur à travers toutes les documentations disponibles sur la théorie se rapportant au thème choisi de l'étude.

L'objectif étant celui de choisir la pensée des autres chercheurs au travers les qualités et les faiblesses inhérentes à leurs recherches précédentes dans le domaine en fonction avec notre étude sans éventer tous leurs contenus .

Ainsi, comme nous pouvons le constater, il conviendra de démontrer qu'en dehors de notre étude, plusieurs ont déjà été effectuées. C'est pourquoi, nous nous intéressonspremièrementà montrer qu'elles sont les points essentiels des études menées par d'autres chercheurs.

A cet effet, notre attention a été attirée par la rechercheZUHURA MISEKE relative à « la réhabilitation de l''infrastructure publique comme facteur du développement d'une région : cas du port public de Kalemie.»1(*)la conclusion aboutie de son analyse prouve que l'infrastructure publique du port de Kalemie a connu des politiques sans priorités clairement définis et insuffisamment dotées en outils et financement pour l'entretien, il est l'un de plus importants du pays se présente dans les conditions particulièrement défavorables.

Les démarquassions qui existent entre ce travail et le nôtre est que MonsieurZUHURA MISEKEa reposer son analyse sur la réhabilitations des infrastructures de ce port tandis que notre présente analyse table sur le rôle que joue le port de Kalemie sur le plan économique.

0.2. Problématique

La problématique se définit comme la présentation d'un problème sous différents aspects.2(*)

La problématiques peut encore se définir comme étant la formulation de problème central ou de la question principal qui guide la recherche, son contenu résume l'ensemble des problèmes que soulèvent l'objet sous l'étude.3(*)

Ainsi pour notre part, la problématique apparait comme un ensemble des questions que le chercheur se pose au tour d'un problème en vue de le comprendre et l'explicité

Pour baliser l'objet de notre étude nous devons poser un certain nombre des questions :

· Le port de Kalemie est-il  un facteur du développement économique du district du Tanganyika ?

· Est-ce que le port de Kalemie constitue un canal de transmission des produitset dans quelle mesure peut-il améliorer les conditions sociales de la population Kalemiard ?

Dans la recherche des éléments de réponse à ces trois questions que notre travail trouvera son intérêt.

0.3. Hypothèse

Le dictionnaire LA ROUSSE ENCYCLOPÉDIQUE définit l'hypothèse avec RONGERE comme étant une proposition à partir de laquelle on raisonne pour résoudre un problème ; pour démontrer un théorème.4(*)

Quant à nous, l'hypothèse définit est comme étantuneréponseanticipé à une inquiétude au niveau du phénomène social qui peut être confirmé ou infirmer à la conclusion.

Connaissant que le niveau de la balance de paiement (explicité par la différence entre importation et exportation) peut positionner un pays, une ville, un territoire, un district sur le plan des échanges. Le déplacement des humains, biens et service demeure un aveu pour une bonne économie.

Au vu que le port de Kalemie constitue un centre des différentes activités commerciales, touristiques, d'approvisionnement des produits alimentaires et divers et est devenu la source de production des recettes à travers un arsenal des taxes ; nous pensons qu'il serait un facteur du développement économique du District de Tanganika.

En outre, comme il lie les principaux points focaux et favorise de passage des échanges internationaux, il serait ainsi un canal de transmission des produits importés et exportés parce, contribue à l'essor du commerce et au développement économique du District du Tanganika.

0.4. Choix et intérêt du sujet

Plusieurs raisons président du choix d'un sujet et ceux-ci varient entre elles selon les unes relèvent de la nature objective des faits et que d'autres découlent de nos sentiments.

Dans notre étude scientifique comme celle que nous nous proposons d'abord le présent travail, le choix du sujet dépend en principe des motivations profondes qui hâtent le chercheur sur un problème précis et dont la tentative de solution constitue une de ses principales abutions. le sujet qui nous est acceptés d'être développé est le rôle du port de Kalemie dans le développement économique du District du Tanganika , celle-ci qui a trouvé notre option non seulement parce que nous sommes dans une formation économique, mais le port de Kalemie est un centre d'attraction des différentes activités commerciales , touristiques, d'approvisionnement des produits alimentaires et divers.

Pour se faire, notre étude reposera essentiellement sur un double intérêt. Il s'agira principalement sur le plan scientifique et pratique.

Abordant l'intérêt scientifique , notre travail nous permettra d'ajouter une connaissance à celle acquise, nous contribuerons à l'évaluation de la science et non pas en épuisant toute la matière à réflexion pour tout chercheur, l'activité du chercheur doit se situer dans la file des productions intellectuelles dont elle vise à progresser ou avancer le débat au sein d'une discipline donnée.

Sur le plan pratique en notre qualité de rechercher, ce sujet n'est pas un fait aléatoire, il est plutôt le résultat d'une double motivation, d'une part nous avons été motivés de traiter cet aspect du problème qui n'a jamais fait l'objet d'une étude approfondie sur le District du Tanganikaet d'autre part de résultat d'une longue observation des réalitéspalpables,inhérentes sur le développement du district du Tanganika.

0.5. Méthodes et techniques

a. Méthodes

Tout travail de recherche scientifique doit suivre des procèdes opératoires rigoureux adaptés aux genres de problèmeposé.La méthode comme étant l'ensemble des opérations intellectuelles par les quelles, une discipline cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit , les démontre et les vérifient.5(*)

En ce qui nous concerne, nous avons utiliséla méthode inductive elle permettrad'une partà partir des résultats issus de nos simulations relatives au port de Kalemie, l'étendre sur toute l'étendue de la République Démocratique Congo et d'autre partde fournir une preuve concrète à la théorie économique à partir d'un grand nombre des faits particuliers.

b. Techniques

Comme l'honnêteté scientifique l'exige, il nous appartient d'utiliser certains moyens et outils de collecte des données dans le but de démontrer et vérifier les objectifs que nous poursuivons.

MPALA MBABULA définit la technique comme instruments qui nous permet redécouvrir ou d'observer les faits et recueillir des différentes données au renseignement sur ces faits. 6(*)

En ce qui concerne notre travail, nous avons recouru à deux techniques suivantes :

· La technique d'observation indirecte (documentaire)

· La technique d'interview

B.1. Technique d'observation indirecte

La technique d'observation est l'opération au cours de laquelle le chercheur entre personnellement et directement en contact avec la réalité qu'il étudie.

Cette technique, elle est dite indirecte ou documentaire consiste à consulter et /ou lire des supports d'informations et des renseignementsélaborésantérieurement par d'autres chercheurs ou des tiers. Les données contenues dans ces supports sont dites données de seconde main ; parce que le chercheur n'accède pas personnellement à la réalité qu'il étudie.

Cette technique nous a conduits à utiliser les documents tels que les travaux de fin de cycle, les mémoires, les livres, les revues et les articles dans les domaines qui intéressent notre présente étude.

B.2. Technique d'interview

L'interview est l'une de démarche qui consiste à récolter dans renseignements sur une matièregrâceà la communication verbale directe que l'enquêteur assure avec l'acquêté.

Le processus se déroulede façon délibérée et non sur fortuitement ou malencontreusement famille, entre amis ou entre connaissances.

Elle est dite à question ouverte permet à l'interrogé de s'exprimer librement ou mieux communiquer le fond de sa pensée. Mais, elle est très difficile à coder.Chercheur doit s'obliger de savoir ce dernier est nécessaire vu le temps et les moyens financiers disponibles et considérant les exigences fondamentales de l'étude. Au cas ou l'utilisation du questionnaire ne se justifiait pas, le chercheur peut recourir plutôt à des donnees statistiques déjà existantes pour etayer son argumentation ou à des temoignages.

0.6. Délimitation du sujet

Tout travail scientifique doit être limité afind'éviter toute dépassement éventuelle, cette tâche ne serait facile en élaborant sans limite spatio-temporelle, mais nécessitant des efforts dépassant les moyens financiers du chercheur et rassembler les informations qui traduisent tant soit peu la réalité de l'entreprise.

A cet effet, sur le plan spatial,ilnous a été indispensable de délimiter notre étudesurle port de Kalemie ; tandis que sur le plan temporel, ce travail est reposé sur une échéance allant de janvier 2010 à décembre 2011soit une période de 24 mois.

0.7. Plan sommaire

Outre l'introduction et la conclusion générale, notre travail est subdivisé en trois chapitres dont la première porte sur la revue de la littérature ; le secondchapitre est axé sur le champ d'application et approche méthodologique du travail et le troisième porte sur la présentation des données, l'analyse et l'interprétation des résultats.

0.8. Difficultés rencontrées

Aucun travail scientifique n'a nullement la prétention d'être exempté des difficultés. Nous avons connu des difficultés d'ordre morale matériel ; notamment

· La réticence de la part des personnes interrogées ou interviewées qui ne nous apportait que les informations superficielles, l'accès à tous les documents de l'entreprise ne nous a pas été accordé

· La carence des ouvrages dans les bibliothèques et sur le marché nous a rendu la tâche difficile à notre rédaction du travail.

Nonobstant ces difficultés auxquelles nous nous sommes heurté ; nous avons quand même fourni un grand effort en cherchant aux particuliers en vue d'avoir une documentaire qui nous a permis d'élaborer ce travail.

CHAPITRE PREMIER : LA REVUE DE LA LITTÉRATURE

Dans le cadre de cette réflexion, nous avons fait usage de certains concepts et approche théorique qu'il échoit de donner au préalable leurs significations conceptuelles afin de faciliter la compréhension du présent travail.

I.1. Définitions des concepts

La définition des concepts dans une démarche scientifique est une étape importante dans la mesure où elle facilite la tâche au lecteur.

I.1.1. DÉFINITION DES CONCEPTS DE BASE

A. Le développement économique : est définit comme étant l'accroissement quantitatif de la production accompagnée d'une amélioration quantitative du bien-être de la population. Les aspects sont donc respectueusement la production et le bien-être de la population. Les aspects se réalisent dans un environnement qui change constamment pour toutappelerà être préservé un tel souci, celui de préservationà l'environnement a donné naissance à ce que l'on appelle aujourd'hui développement durable ou soutenable plus encore technique l'écodéveloppement.

§ Développement durable : selon A. GENARD, le développement durable n'est pas un état d'équilibre , mais plutôt un processus de changement dans lequel l'exportation des ressources , le choix des investissements , l'orientation du développement technique , ainsi que le changement institutionnel sont déterminés en fonction des besoins tant actuels qu'avenir .7(*)En d'autres termes, un développement durable est un développement où évoluent systèmeséconomiques et biosphères de façon à ce que la production issue du premier assure la reproduction de la localité de ces facteurs.

· Développement

Le développement est une combinaison de changements mentaux et sociaux d'une population qui la rendent apte à faire croitre cumulativement et durablement, son produit réel et global.8(*)

Les courants idéologiques, définissent le développement de la manière suivante :

· les classiques le définissent comme étant une augmentation du revenu par tête d'habitant aux seins d'une société ;

· les libéralistes quant à euxdéfinissentle développement comme étant un processus spontané, il est le résultat des effets d'entraînement entre secteurs;

· les marxistes en fin diront que le développement est un processus au court du quel il doit y avoir une augmentation de production de revenu par tête et une distribution plus ou moins égalitaire.

· Économie : étymologiquement l'économie signifie l'administration de la maison.

Nous définissons l'économie comme «Un ensemble des activités d'une collectivité humaine relative à la production, à la distribution et à la consommation des richesses » ; c'est un système régissant ces activités.9(*)

Dans une perspective marxiste, l'économie peut être définit comme une science sociale qui étudie le comportement d'individu et le groupe d'individu dans le processus d'échange de consommation desbiens et services.10(*)

Pour PIGOU, l'économie est définieen termes de bien être, en posant ainsi cette définition comme étude de la maximisation de la production totale aux fins de l'évaluation du niveau de vie.11(*)

B. Port

Du latin portus, qui signifie l'abri naturel ou artificiel pour les navires, aménages pour l'embarquement et le débarquement du fret et des passagers.12(*)

Le port maritime, fluvial C'est l'installation permettant l'embarquement et le débarquement, c'est-à-dire la rupture de charge des marchandises ou des passagers entre les voies d'eau et les voies terrestres. Un port est généralement défini selon deux approches :

· Une approche économique :

- Son trafic, ou mouvement,généralementévaluéen tonnes de marchandises (le fret) et en nombre de passagers par un.

Ce bilan total peut distinguer les changements (sorties, ou exports) des déchargements (entrées, ou imports).

· Une approche globale :

- Sa fonction : de passagers , de marchandises (port pétrolier, port céréalier , port numeraliser pour les minerais), de guerre d'embarquement pour l'exploitation (export) ou de déchargement pour l'importation (import) ; déplaisance (bateaux s de loisir), de pêche , d'attache (immatriculation des bateaux), d'avitaillement (recharge des réserves nécessaires au fonctionnement des navires).

I.1.2 Définition des concepts connexes

a. Exportation

Pour A. BEITON, l'exportation est définie au sens strict comme une vente des marchandises par un résident à un non-résident. Cependant la sortie de la marchandise du territoire national donne lieu à une entrée correspondante des devises au profit de l'agent économique résident.13(*)

b. Importation

L'importation est définie au sens strict comme un achat des marchandises par un résident à un non-résident. Par cette définition, donne lieu à une sortie correspondant au sens large on parlera de l'importation des biens, des services et des capitaux. 14(*)

· Service Maritime : c'est un organisme du ministère de transport et de communication qui s'occupait de transport par voie d'eau. ce service a comme rôle :

- Veiller à la santé des passages et de l'équipage c'est-à-dire voir le matériel anti-incendie.

- Veiller les matériels à l'état de sécurité des bateaux et embarcations.

· Service lacustre : c'est un service qui vit sur les bords du lac ou construit à proximité d'un lac pour effectuer le mouvement de contrôle du port. même chose que le service maritime joue aussi le rôle du contrôle du port que le franc bord maximum est respectée et il n'ya pas bord aucune marchandise qui ne figure sur le manifeste de bord.

c. bateau :

Le bateau est un bâtiment de navigation, bâtiment navigant sur les fleuves, les rivières ou canaux (navire à la navigation maritime.15(*)

d. marchandise :

Tout objet, produit qui se vend et s'achète. On appelle marchandise toute chose mobilière faisant l'objet portant sur les spéculations négociants ou marchands. Les opérations sont réelles lorsqu'elles impliquent les livraisons de la marchandise, elles sont au contraire, fictives lorsque les achats sont faits à terme, suivant les cours avec la clause tacite que le vendeur ne livrera pas et que l'acheteur ne prendra pas livraison.16(*)

I.2. APPROCHE THÉORIQUE

I.2.1 APPROCHE THÉORIQUE SUR LES TAXES PAYÉES AU PORT

Les taxes constituent un moyen financier qui sert à couvrir les charges de l'État, le rôle de ce prélèvement est d'assurer le financement de l'administration publique qui a une contrepartie positive sur le développement socio-économique d'une entité donnée du pays. La taxe est un prélèvementpécuniaireopéré par l'État sur les individus en charge d'unservicerendu. Les taxes ont un objectif très important par ledéveloppement d'une entité, développement doit tenir compte des moyens financiers.

A. SERVICES OPÉRATIONNELS AU PORT

C'est vers les années 90 que les nombres des services de l'État opèrent au port de Kalemie s'est accru. Dans notre investigation, nous avons préfère de nous servir de cette période comme ligne de démarcation pour l'étude de ces différents services .

Les services de l'État fonctionnent au port de Kalemie au Décret-loi n°036/2002 organismes publics habilités, il s'agit notamment :

§ Direction générale des Douanes et Accises (DGDA) ;

§ Direction générale de navigation (DGM) ;

§ Office Congolais de Contrôle (OCC) ;

§ Hygiène publique

Il ya d'autres services qui perçoivent les taxes au port de Kalemie il s'agit de :

§ L'environnement ;

§ Commerce extérieur ;

§ Commissariat maritime ;

§ Régie des Voies Fluviales ;

§ Quarantaine agricole et

§ Vétérinaire

A cela s'ajoutedes services d'institutions ou d'organismes publics qui perçoivent de l'argent au port de Kalemie :

§ Agence nationale de renseignement (ANR)

§ Police nationale congolaise (PNC) et

§ La force navale.

B. SORTES DES TAXES PERÇUS AU PORT DE KALEMIE

0. Pour le trésor public

· Les droits de douane et les droits d'accise

· La taxe sur la valeur ajoutée

· Divers taxes du ministère des transports et communication.17(*)

1. Pour le compte des entités décentralisées

· Les taxes provinciales : sur les produits agricoles et miniers

· La taxe du territoire : sur tous les produits

C. LES SERVICES ET ORGANISMES AUTORISES EN QUALITÉ DE TAXATEURS AU PORT

1. DIRECTION GÉNÉRALE DES DOUANES ET ACCISES(DGDA)

La direction générale des douanes et accises dont l'ancienne appellation est office des douanes et accises (OFIDA) a été créée en 1979 par COLBERT dans le but de chercher l'argent.

La DGDA a été créée par le décret n°09/49 décembre du 03 décembre 2009 du premier ministre.

RÔLE : la DGDA a comme rôle :

- Perception des douanes, taxes et autres redevances à caractère douanier et fiscal présents et avoir et qui sont dus sur les marchandises du fait de leur importation ou exportation de leur transit ou de leur séjour en entrepôt douanier ;

- Perception des droits d'accès présents et à venir ;

- Classification des marchandises ainsi que la détermination de leur origine et de leur en douane à l'importation ou exportation ;

- Application des législations connexes aux frontières ;

- Contrôle des prix ex-usine des produits soumis aux droits d'accises

- Conception et la mise en oeuvre des mesures visant la facilitation et la sécurisation des échanges commerciaux, ainsi que celles relatives à la production locale des produits soumis aux droits d'accises ;

- Protection de l'espace économique national, en particulier par l'application des normes aux frontières ;

- Application des législations connexes aux frontières concernant la protection de l'environnement conformément aux conventions internationales ;

- Protection de la société par la lutte contre le trafic illicite des marchandises dangereuses, des déchets toxiques et des produits qui appauvrissent la couche d'ozone et

- Lutte contre le blanchiment d'argent.

TAXATION

La DGDA fait payer les taxes sur les produits en entrant et qui sortent du pays. Ces taxes sont les suivantes :

- Droit de consommation à l'importation ;

- Droits et taxes à l'importation ;

- Percepteurs diverses (commandes et pénibilité en cas de fraude) ;

- Recetted'impôt.

2. OFFICE CONGOLAIS DE CONTRÔLE (O.C.C)

L'office congolais de contrôle est une institution des droits publics créée par l'ordonnance loi N°73/15 du 10/01/1974. Avant1974, le contrôle ans notre pays était exercé général de surveillance qui jusqu'à présent reste le mandataire de l'O.C.C à l'étranger. 18(*)

RÔLE : l'O.C.C a pour rôle :

- Aider à arrêter la fraude fiscale par la maitrise de la valeur en douane ;

- Aider l'État à déposer des statistiques fiables dans le cadre du commerce international  et dans la production industrielle locale ;

- Aider l'État à maitriser sa balance commerciale extérieure ;

- Soutenir l'État dans ses efforts de développement intégral dans le contrôle de la normalisation ;

- La constations des pertes ; dommages et / ou avaries, des missions de surveillance pour compter divers donneurs d'ordre ;

- Effectuer la réification de la qualité, de la quantité et de la détermination du juste prix des marchandises et des produits destinés à l'exportation

OCC est une institution de prestation des services , il rend ses services à la population en effectuant les contrôles : qualitatifs, quantitatifs, techniques en constant les avaries , en effectuant les analyses de laboratoire de certains produits après tous les contrôles, l'O.C.C fourni les données statistiques au gouvernement ou le vend aux particuliers .

TAXATION

Les 4 agents de l'O.C.C sont affectés au port de Kalemie, il ; procède au contrôle de qualité et quantité, technique en constatant en cas d'avarie ou mauvaise qualité des marchandises et déclarer impropre à la consommation et devra détruire tout payement des frais de contrôle est sanctionné par un reçu. L'agent verse 15% de recettes encaissées au fisc à titre de taxe sur la valeur ajoutée.

L'O.C.C ne perçoit les taxes au trésor public que dans le domaine ci-après :

- Infraction ;

- Amandes transactionnelles ;

- Législations commerciales autorisation d'obtenir le numéro import-export ;

- Taxes sur les licences validées.

§ Trafic frontalier : toutes les marchandises dont la valeur FOB (free on board ; franco à bord) est inférieure à 10.000$

2. De 0 à 500 $ frais de contrôle O.C.C 25$+TVA 25 $+ 4$ =29$ à payer

3. De 501 à 1000$ frais de contrôle 50$

25168537650$ +TVA 50$+8$ = 58$ à payer

4. De 1001 à 2499$ frais de contrôle 100$

251686400100$+TVA 100$+16 =116$ Total à payer.

Importation :

· De 2500$ à 10.000 $ frais de contrôle 200$

C'est pour le laboratoire, seulement les marchandises qui concernent le labo.

· Plus de 10.000$

3. LA DIRECTION GÉNÉRALE DE MIGRATIONS (DGM)

La direction générale de migration a été créée par le décret-loi N°002/003 du 11 Janvier portant création et organisation de la DGM.19(*)

RÔLE : la direction générale de migration a comme rôle d'exécuter la politique du gouvernement en matière d'immigration et d'émigration. des étrangers et de la police de frontière, l'exécution sur le sol congolais et règlement sur l'immigration et l'émigration des étrangers et de la police de frontière, l'exécution sur le sol congolais et règlements sur l'immigration et l'émigration. l'immigration s'occupe du port de Kalemie de la circulation des personnes à l'entrée et à la sortie du pays. c'est un service qui s'occupe également de la sécurité. ce service délivre des documents permettant aux personnes notamment : le laissez-passer

Taxation : ladirectiongénérale de migration taxe :

- Le laissez-passer ;

- Le visa et

- L'autorisation de sortie.

4. COMMISSARIAT MARITIME

Le commissariat maritime est un organe du ministère des transports et communication qui s'occupe de transport par voie d'eau.

· RÔLE :

ü Veiller à l'État de sécuriser des bateaux et embarcations tels que ceux-ci est définis à l'article premier du code de la navigation fluviale et lacustre , annexe à l'ordonnance n°66/96 du 24/03/1996 le contrôle se résume à la vérification de la validité du titre de sécurité (certificat de navigation ), cependant en cas d'avarie grave en bateau ou en l'embarcation , il peut imposer la répartition avant la délivrance du permis de sortie.

ü Veiller à la sécurité des passagers et à bords c'est-à-dire voie le matériel de sauvetage correspond aux indicateur de certificat de navigabilité ;

ü Veiller à ce que le nombre des personnes embarquées à quel être que ce soit une dépasse pas le nombre autorisé au certificat de navigabilité ;

ü Contrôler que le franc à bord maximum est répété et qu'il n'y a à bord aucune marchandise qui ne figure sur le manifeste de bord ;

ü Ne contrôler que les membres d'équipage embarqués figurent sur la liste des passagers ;

ü Vérifier à bord l'existence du permis de navigation valablement pour le personnel ayant l'obligation d'en posséder ;

ü Vérifier à bord les documents requis par la loi Procéder aux enquêtes relatives aux accidents et incidents de navigation ;

ü Veiller au maintien de la discipline à bord ;

ü Veiller à la présence à bord et bon état des agrès et matériels de bord nécessaire au genre de navigation de l'unité (câble, ancres, feux)

Taxation :

Le commissariat maritime perçoit deux types de taxes :

a. Pour le trésor public : taxe instituée par arrêten°409/CAB/TC/002/95 de la 30/01/1995 portante majoration des taux et redevances administratives des transports et communications. Sorties des bateaux : un montant de 50.000 FC par bateau, 45.000 FC pour autres embarcations ,50$ pour les bateaux étrangers. Les versements s'effectuent à la Banque pour le compte du trésor public. 20(*)

b. Pour le compte de la province : la taxe provinciale a été instituée par l'arrêt provincial n°95/007 SHABA du 07/01/1995 portant modification de taux de la taxe provinciale sur le transport des passagers des produits manufacturiers , miniers , vivriers et d'élevage.21(*)

Produits vivriers :

ü Local + bagage : 250 FC le kg de poids chargés ;

ü Importation : 250 FC le kg de poids chargés ;

ü Exportation : 3 % du montant de la facture.

Produits miniers : à l'exportation : 3 % du montant de la facture

Passagers : 3% de la valeur du billet. Il est à noter que toutes les perceptions s'effectuent à la source. C'est -à-dire, chez l'armateur et non directement chez les passagers ni commerçant.22(*)

5. HYGIÈNE PUBLIQUE

§ Rôle : L'hygiène publique apourrôle de protéger la population contre les maladies transmissibles. l'activité principale du service s'exerce surtout dans les ports et grands centres. au port de Kalemiel'hygiène publique s'occupe :

- Du trafic international, c'est-à-dire des arrivées et départs des voyageurs nationaux et intranets en contrôlant le certificat international de vaccination contre le choléra et la fièvre jaune ;

- L'inspection des bateaux : dans les bateaux , vivent parfois des parasites, des insectes , des rats qui peuvent provoquer des maladies dangereuses comme le peste . cette expression se fait deux fois par an.

- Désinfecter les unités navigantes tels que les bateaux, les boats, les pirogues.

§ Taxation : l'hygiènedélivre le certificat international de vaccination qui coute 25.000FC, deux fois par an. ce service procède à la désinfection et dératisation des bateaux. Les frais varient entre 500 et 5.000FC par m3 et par tonnage du bateau. Cet argent sert à acheter les produits de désinfections. Les recettes des certificats internationaux sont destinées au trésor.23(*)

I.2.2 THÉORIE DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

Le développement d'un pays n'est pas partiellement et imparfaitement qualifiable. les divers changements structurels qu'ils requirent , ne sont pas toujours du domaine de la quantification mais sont plutôt du domaine qualificatif.

A. HIRSCHMAN soutient que « pas plus qu'il n'existe un ensemble donné de conditionspréalables du développement économique , il n'est possible de définir un nome déterminé des caractéristiques du retard . Ce que entrave le progrès ans un certain système et a un stage peut lui être favorable et d'autres circonstances ».24(*)L'activité économiqueet le bien-être matériel et toujours important mais chacun sait que le développement concerne plus que la seule croissance dans un pays en développement. Ce dernier peut être mesuré à l'aide d'indicateur comme :

- PIB (produit intérieur Brut) ;

- PNB (Produit National Brut) ;

- IDH (Indice de développement Humain) ;

- BIP (Baromètre des inégalités et de la pauvreté) ; et

- IPH (indice de pauvreté Humaine).

Il existe cependant plusieurs options de base dans le développementéconomiquecomme :

ü Une économie de développement à domaine agricole

ü Une économie basée essentiellement sur la production

ü Une politique axée sur les possibilités commerciales.

Tout État qui cherche à se développerdevraitfaire un choix pour ses politiques de développement mettre en place, le système économique dans lequel les activités économiques doivent s'effectuer en rapport avec les objectifs qu'il s'est fixé.25(*)

Les aspects socio-économique du développement, du point de vue social , nous résumons ci-dessous les idées de BANYAKLI qui relève que trois paradigmes explicatifs sont d'usage classique pour l'appréhension du phénomène du développement correspondant à trois courants d'analyse.

· Le paradigme des choix politiques qui privilégie les variables idéologiques et sociopolitiques comme cadre analytique.

Déterminant ou décisif du phénomène de développement.

Le développement répond ainsi à un engagement qualificatif du pouvoir politique du choix optimaux avec comme charges principales ; la mobilisation de toutes les forces productives , la prise en compte des intérêts de toutes les réalisations sociales . l'État devient alors un cadre de négociation et de conciliation répondait à une multitude de situation de conflits entre les classes dominantes e les nouvelles moyennes ou entre les acteurs capitalistes et les acteurs sociaux démunis ou dominés.

· Le paradigme de nationaliste économique qui répond à des considérations et préoccupations de la logique économique de développement. les courants libéraux de vie qui privilégie l'autonomie sociale de la dynamique du développement.

· Le paradigme socioculturel qui se situé l'analyse du développement au niveau de l'intégralité socioculturel et l'épanouissement humain et social. L'intégralité du processus de développement consiste à l'édification d'un ordre social qualificatif par la revalorisation de l'homme dans toutes ses conditions d'existence matérielle et morale.26(*)

Dans la situation actuelle, la République démocratique du Congo est confrontée à desdifférentsproblèmes qui handicapent une exploitation sécurisante des ports et une navigation des unités sur le lac. Il ya lieu de noter que le port de Kalemie, l'un de plus importants du pays, se présente dans des conditions particulièrement défavorables ; difficulté de navigation principalement les ensablements qui encombrent constamment le port et exigent un entretien permanent et très couteux ainsi le balisage ; manque de formation du personnel concerne ; le problème du moyen de communication , entretien de l'installation portuaire presque nul, la réhabilitation du port soulève des difficultés d'ordre économiques et techniques que l'État actuel de notre développement économique et de la nature même de notre production exportable ne permet pas de surmonter , c'est-à-dire que l'exécution dont elle est extrêmement coûteuse et exige les matériels commandes à l'étranger.

Tout ceci fait part de Kalemie à vocation régionale pour mieux exercer sa vocation, plusieurs politiques de développement économique ont été mises en oeuvre pour aboutir aux objectifs ci-après :

Satisfaire aux exigences du trafic ;

Être un pôle attractif pour les trafics non captifs grâce à une compétitive toujours accrue ;

Rester pour la République Démocratique du Congo d'un élément moteur de développement économique en suscitant les activités commerciales diversifiées ;

L'installation du système d'information du guichet et du commerce extérieur gage d'un véritable guichet unique des formalités portuaires ;

Travailleur à réduire le délai et le coût de passage portuaire excessifs et les conditions assez rudes d'acheminement des marchandises vers l'arrière-pays.

A. LE RÔLE AUX ENTREPRISES DANS LE DÉVELOPPEMENT RÉGIONAL27(*)

Effet productivité des entreprises locales

251629056251635200251634176251632128251631104

Effet milieu

251628032

Effet emploi

251627008

Effet multiplicateur lié aux marchés non locaux

251625984

Rôle des services aux entreprises dans le développement régional

251624960

Effet reconversion recomposition

251630080

1. Services aux entreprises et contributions à l'emploi

Les services aux entreprises ont tout d'abord des implications importantes pour la structure des emplois régionaux , tant en termes qualificatifs qu'en termes qualificatifs .ils sont non seulement une source substantielle de création d'emplois à l'heure où les emplois manufacturiers stagnent ou régressent , mais il s'agit en plus d'emplois hautement qualifiés et à salaires élevés. cette dimension emploi , en particulier dans sa composante qualitative , est cruciale lorsque l'on sait que les ressources humaines sont de plus en plus reconnues comme un facteur essentiel de développementéconomique .

2. Services aux entreprises et base exportatrice régionale

Les transformations de la base économique des métropoles et des villes internationales, en modifiant ou réinterprétant le schéma initial de la base économique. Leur point commun est que le développement qui serait celle des économies métropolitaines. Concernant les importations et les exportations de service aux entreprises, eux remarques doivent êtreformulées :

· La première remarque concerne l'estimation du poids du commerce interrégionale et des exportations de services aux entreprises.

· La deuxième remarque a trait deux effets multiplicateurs générés par ces exportations.

En effet , de fortes exportations ne créent pas automatiquement un effet multiplicateur important sur l'activité locale si les revues d'exploitation ne sont pas majoritairement injectés dans la région . Par conséquent, la part des revenus d'exploitation générale par les services aux entreprises et dépenser dans la zone d'importation est élevée. Ce concept de productive vers la prise en compte des effets des services aux entreprises sur fonctionnements de l'ensemble du système productif.

3. Services aux entreprises et effet compétitivité productivité

Il est aujourd'hui largement reconnu que les sévices aux entreprises jouent un rôle stratégique dans le système productif contemporain que certains autours qualifient de « post-fordisme », de  « nouvelle modernité, industrielle » ou encore de « production flexible ». de façon générale, on peut dire que les services aux entreprises jouent un rôle fondamental dans la mise en place des nouvelles formes de production de gestion , d'organisation et de concurrence ; la présence de telles activités favorise ainsi la relation de nouveaux produits, l'adaptation d'innovation en d'autres termes , les services aux entreprises deviennent donc une composante importante de l'infrastructure appuyant la productivité et la réalité des tissus productifs locaux .

4. Services aux entreprises et effet reconversion

En agissant sur la reconversion des aires locales, les services aux entreprises semblent également contribuer à la transformation, à la modernisation et à la diversification des structures économiques locales et régionales. Corollairement, leur absence exerce des effets « déprimants » qui contribuent à accentuer la crise. parmi les effets dégagés dans les recherches , citons , entre autres , la limitation de l'accèsdes firmes régionales à l'innovation , le détournement de la demande régionale vers d'autres lieux mieux dotés en services, l'inflation des coûts introduite par ce cours accru aux prestations extrarégionaux, le freinage des capacités locales de maitrise des processus de développement ou encore la difficulté à retenir au niveau local la main d'oeuvre qualifiée .

5. Services aux entreprises et effet milieu

Les services aux entreprises exercent enfin un rôle clé dans le processus de croissance régionale en participant à la création d'un environnement économique capable d'activer d'autres activités. leur rôle stratégique semble d'ailleurs moins tenir à leur caractère exportateur ou à leur contribution directe à l'emploi qu'à leur pouvoir d'attraction sur d'autres activités, pouvoir qui semble deuils sont suffisamment riches en activités et en compétences rares.

Ainsi , la présence des services aux entreprise dans une ville région contribue à la création d'un milieu fertile où toutes sortes d'entreprises pourront prospérer , ils ont des surcroit un rôle de fixation. A ces différents titres, les services aux entreprises deviennent un composant développement économique et de sa maitrise, un facteur essentiel de la dynamique urbaine et régionale.

6. Services aux entreprises et effet indirect

Les services Aux Entreprises, comme l'ensemble des activités de service d'ailleurs , se caractérisent par une contribution notable à l'emploi en RDC , cet emploi est d'autant plus important qu'il n'est pas simplement lié à un effet structure , mais égalementà un effet dynamique significatif. Si toutes les entreprises, industrielles ou territoriales, ont des besoins croissants en services, quel que soit le mode de recours envisagé.

En effet , la contribution directe à l'emploi , les services aux entreprises permettant de compenser , du moins partiellement , les pertes d'emplois qui frappent actuellement la plus part des secteurs industriels.

Ils représentent par ailleurs une base importatrice ou exportatrice pour les zones d'urbanisation moyenne en réalisant une partsubstantiellede leur chiffre d'affaires en dehors de leur espace d'importation conquérant le rôle indirect des services aux entreprises, notre enquêtedémontrequ'encore très peu d'établissements sont capables d'estimer l'importance des services aux producteurs pour leur fonctionnement, leur compétitivité et leur productivité.

POINTEUR

251671040

GRUTIER

251670016

POINTEUR MAGASINIER

251675136

MAGASINIER LITIGE

251668992251684352251650560

CHEF DE BUREAU ADMINISTRATIF

251645440

CHEF DE PORT

251638272251683328251682304

MAGASINIER

251667968251680256251681280251679232

CORSU

251654656

CHEF MAGASINIER

251661824

DOCKER

251672064

ÉLECTRICIEN

251666944

MÉCANICIEN

251665920251678208

CHEF POINTEUR

251657728251677184251676160

CHEF DE DOCKER

251655680

CHEF DE GRUTIER

251656704251674112251673088251663872251664896

CAISSIER

251662848251647488251649536251660800

SOUS CHEF DE BEACH

251658752

CHEF DE BEACH

251659776251653632251648512251646464

CHGE

251652608251651584251640320251642368251643392251641344251639296ORGANIGRAMME DU PORT DE KALEMIE

I.3. LE RÔLE DU PORT DE KALEMIE

I.3.1. SUR LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

Le port de Kalemie constitue le point de passage des échanges internationaux. il contribue à l'essor du commerce international et au développement économique des nations , le façade maritime grâce à ses fonctions dans les domaines suivants : commerce, transport, emploi, monnaie et politique ; au-delàde ces fonctions le port est un véritable plaque tournante qui imprime leur dynamisme à tous les secteurs d'activités économiques du pays et de l'étrangers.

Le port est une industrie qu'offre autant de possibilité d'emploi que toute activité économique de taille possède aussi de débardeurs, les réparateurs des navires, pilotes, veilleurs employés de toute sorte sans compter le personnel des firmes , c'est-à-dire les services rendus aux navires et à leurs étrangers sont les meilleurs occasions de gagner des devises, les bateaux au bout de ligne à chaque visite au port y apporte une centaine somme de dollars sous forme de salaires, de défenses d'approvisionnement et des fournitures diverses.

La capacité qu'au port public de Kalemie ne permet plus, aux unités navigantes de la grande capacité d'accoster. Les unités qui prenaient 800 tonnes , maintenant ils ne prennent que 300 tonnes , d'où il ya baisse de rentabilité des unités productives de la SNCC et d'autres particulières.

Suite à ce Pleauxd'ensablement, les unités de grandes capacités font maintenant trois courses au lieu d'une seule course pour les mêmes tonnages. Par conséquent, sur le marché de Kalemie, on constate la hausse de prix sur les produits et leur rareté.

I.3.2. SUR LE DÉVELOPPEMENT SOCIAL

Les armateurs connaissent beaucoup des difficultés, leurs unités de grandes capacités ne prennent plus de tonnage réel. Le personnel qui dépend de ces unités subit des congés techniques prématurés, suite au mouvement de navigation qui tourne en ralentie, soit des bateaux connaissent de pannes causées de cet ensablement.

L'inaccessibilité du port , suite à l'ensablement mettra un grand nombre de personnes au chômage, les armateurs seront obligés de mettre même leurs unîtes aux arrêts, soit diminué le tonnage normal des unîtes navigantes par conséquent , le nombre des travailleurs va baisser aussi puisqu'il faut diminuer les agents de la SNCC oeuvrant au port , et autres appelés débardeurs (dockers...) vont travailler en rotation car le nombre de pause à diminuer. Cela provoquera la famine, la malnutrition, les décès, le banditisme des personnes en chômage.

I.3.3. LES RESSOURCES DU PORT

Pour mener ses activités, le port de Kalemie est dotée diverses ressources dont les ressources matérielles, les ressources financières et les ressources humaines.

A. Les ressources matérielles :

Les engins de levage: cinq grues dont trois sont électriquesde 3 tonnes à 20m et 5 tonnes à 10m, deux grues à moteur diesel de 2,5 tonnes à 20m et 5 tonnes à 6m ; actuellement 7 grues électriques sont en services ; un derrick électrique de 50 tonnes à 12m. La jetée joue à la fois le rôle d'ouvrage de protection et d'accostage qui correspond à sa face intérieur un poste de 200m. Le quai commerciale de 776 et parfois plus punir aux inondations pour l'aire utilise le manoeuvre n'est que 20.000m2environs le champ libre en longueur ne permet pas à remorquer d'entrer en toute sécurité

B. Les ressources financières

Les ressources financières sont essentiellement composées des avances reçues des clients, des crédits fournisseurs, du capital social, des emprunts et du résultat non distribué. elles proviennent aussi des prestations de services qui sont liées aux activités (remorquage, veille de sécurité , amarrage . pilotage ), les prestations sur les marchandises et diverses autres prestations.

C. Les ressources humaines

Les ressources humaines c'est l'ensemble du personnel d'une entreprise,grâceau personnel que l'entreprise fonctionne. le port de Kalemie est composé de plusieurs agents reparties par catégories socioprofessionnelle comme suit : le cadre , agent de maitrise et de travailleur ordinaire etc.

CHAPITRE DEUXIÈME : CHAMP D'APPLICATION ET APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE

Section 1. PRÉSENTATION DU MILIEU D'ÉTUDE

II.1.1 SITUATION GÉOGRAPHIQUE

Le port de Kalemie est situé légèrement au Sud de l'ouverture du lac Tanganyika sur la LUKUGA. Terminal du réseau ferroviaire est de la SNCC, il a été principalement conçu comme le transit comportant un minimum d'aire de stockage.

Ouvert vers le Nord-Ouest c'est-à-dire l'opposé de la direction de la houle. Le plan d'eau du port de Kalemie est plus calme, abrite par façadeextérieuredu quai principal. Le transit latéral de sédimentsdéplacés par les vents du Sud, du Sud-est et Est n'affecte qu'une partie de la rade.

Il est situé sur la rive Ouest du Tanganika, au Nord de la province au Katanga. il constitue un élément important du système multimodal de transport de province du Katanga, du Kasaï oriental et occidental et du Maniema .il est situé au terminus du chemin de fer Kabalo-Kalemie , Kabalo étant au croisement desaxes Kamina et Kindu , il constitue également un axe important de commun cation avec les ports de Moba (Katanga) , kalundu (Sud-Kivu), Bujumbura (Burundi), Kigoma (Tanzanie) et Mpulungu (Zambie). C'est en outre le port de transit pour les marchandises provenant de l'intérieur allant Dar-Es-Salaam.

L'exploitation du port est toutefois menacée par l'ensablement causé par les couches d'eau marécageuses.

Un banc de sable s'est forme à l'entrée du portde plus , une baisse du niveau d'eau du lac Tanganyika contribue également à l'accostage des plusieurs bateaux avec les plus grands tirant d'eau (4m ce qui correspond à un tonnelage de 400 tonnes ) ne peuvent plus atteindre le port . cette baise de niveau d'eau affecte évidemment l'arrêter de bateau en pleine eau ou ils déchargent sur des petites unîtes flottantes, ce qui prend du temps . C'est dangereux et contraire aux règles de la navigation.

L'ensablement, la baisse n du niveau d'eau dans le lac et le manque d'infrastructure diminuent fortement la capacité du port. Ces opérations accroissent le prix des biens transportés, un coût avant tout reporter sur les consommations finales. La partie de la situation géographique, nous a située la position du port vis-à-vis d'autres ports de la région, ainsi nous passons au traitement historique du port de Kalemie

II.1.2 HISTORIQUE DU PORT DE KALEMIE

Le port de Kalemie est un abri artificiel des navires qui se trouve sur la rive droite de la Lukuga ceci se situe à côté de la société nationale de chemin de fer (SNCC) Kalemie au bord du lac Tanganyika entre la rivière Lukugaet la rivière Kalemie.

Cependant , antérieurement vers 1913, Monsieur MAURITZ en chef de section du chemin de fer de grands lacs (CFC) avait fait les recherches et sondages entre la rivièreLukuga et la rivièreKalemie.Leséléments réunis avaient été soumis à une firme anglaise spécialisée dans l'étude de la construction du port.

La CFL (chemin de faire de grands lacs) maitre d'oeuvre à envisager de se bâtir le port dans la ville de Kalemie. les étrangers principalement aux postes de direction , le port une conception visant à transférer les produits de toutes catégories en dehors de la ville ou dans la ville elle-même et dans les pays.

La jetée du port d'Albertville qui atteignait la longueur de 2000 mètres en 1916, fut prolongée à partir de 1919, de même que son appartement de 234 mètres en 1922. Quelques années plus tard , on imagine de remplacer l'appartement de bois par le béton, et même d'y construire un magasin de transit . Mais cette dernière réalisation ne se caractériser pas avant 1942.

Après la guerre vue le transfert à la CFL du port militaire et de ses annexes devenu commercial, ce dernier joua dès lors un rôle essentiel dans l'expansion de la localité. une convention conclue le 15 mai 1921 avec la grande Bretagne avait rendu plus aisée le trafic le trafic entre le Congo-belge et l'océan indien , et avait contribué à renforcer considérablement son importance .

La Belgique recevait, en effet, des facilites spéciales pour le transit des marchandises sur la ligne de chemin de fer reliant Kigoma à Dar es Salam. Elle obtenait également des emplacements réservés dans deux derniers ports. En fin cette nouvelle voie était plus rapide et moins pécaïre que celle de Matadi.

Quelques chiffres relatifs aux mouvements portuaires démontrent l'expansion commerciale d'Albert ville. en 1922, les entrées au port totalisent 2300 tonnes et les sorties 960 tonnes. En 1927 on atteint respectivement 20.056 tonnes et 27.406 tonnes.

Voici quelques exemples du tonnage manutentionné à l'époque :

1. 1935 : 10.777 tonnes d'entrées pour 5993 tonnes de sortie. Total : 16770 tonnes

2. 1950 : 22498 tonnes d'entrées pour 74.473 tonnes de sorties : Total 96.971 tonnes

3. 1956 : 58.312 d'entrée pour 163.343 de sortie : Total 221.665 tonnes

Nous constatons , à la lecture de ces chiffres que le volume du trafic portuaire a plus que entrée 1950 et 1956, l'essentiel des sorties se fait en direction de Kigoma et Bujumbura .

A. LA CONSTRUCTION DU PORT

La CFL maitre d'oeuvre à envisager de se bâtir le port dans la ville d'Albert ville, présentement la ville de Kalemie. ayant des étrangers aux postes de direction , le port de Kalemie une imagination qui visait à transférer les produits de toutes catégories en dehors de la ville même dans le pays.

Le port est construit sur une rade foraine, se compose d'une mole de 328,85 mètres de longueur s'avançant dans le lac vers le Nord-est du coté inferieur un appartement en béton armé de 9,75m de longueur, constitue par deux alignements droits de 225m et 150m faisant en deux angles de 15° du coté extérieur nous avons les remblais et des enchaînements de gros protègent l'ouvrage du côté extérieur entre les houles et les lames .

Les côtés du fond a droit des accostagesetà l'arête supérieur de la plate-forme sont respectivement de 765,30m et 7750,50 le quoi a été relevé à coté 776 et parfois plus de deux allègues. La protection contre la houle et lames, bonne raison sèche est assez précaireen saison des pluies par suite des vents du Nord assez fréquents. Du port orienté dans une direction Sud - Ouest, Nord-est est difficile par les vents dominants la saison sèche de secteur Sud-est.

B. L'EXPLOITATION

La situation de l'infrastructure mécanique et même du port est critique. Des cinq grues présentes dans le port (dotant des années 50), trois seulement marchent mais à capacité réduite (305). La cale du port n'est plus fonctionnel quotidiennement.

Cela favorise l'abandon des bateaux qui nécessite une réparation. Le porta le rôle de recevoir et expédier les bateaux, en procédant aussi à leur chargement. l'horaire de prestation est de 24/24 heures pour un port beaucoup plus solliciter c'est-à-dire les agents travaillent par cause les entrées et les sorties sont réglementaires , c'est -à-dire clôturées par la voie routière et ferroviaire. Il s'occupe aussi de manoeuvre de rade pour le déplacement des bateaux.

Le port est équipé des engins de malnutrition que sont de grues et des autos levers. Ils sont les grues des grandes capacités et des aires de stockages, les grues portiques sont celles qui soulèvent les (conteneurs, pièces lourdes etc.). Il est devenu la source de production, recette. À travers les taxes d'accostage, de séjoursdesunîtes navigantes, taxes d'utilisation de grues, de stockages de produits dans les magasins. Les opérations de manutention de marchandises en transit passent par le lac vers le rail. Le port comporte également un terminal pétrolier , une cale sèche et un spipway longitudinal de lancement ,il favorise , pour le pays l'importation et l'exportation des produits dont les consommateurs on besoin.

PARCOURS LACUSTRES

INTERNES

EXTERNES

 

Km

 

Km

Kalemie - Kabimba

56

Kalemie - Kigoma (Tanzanie)

136

Kalemie - Moba

136

Kalemie - Mpulungu (Zambie)

55

Kalemie - Kalundu

297

Kalemie - Bujumbura (Burundi)

312

Kalemie - Moliro

536

Kalemie - Rumonge (Burundi)

242

 
 

Kalemie - Nyanza (Burundi)

197

Source : journal d'entreprise SNCC « un mot sur le trafic lacustre », juin 1988, p.2

II.1.3 ORGANISATION STRUCTURELLE ET FONCTIONNEMENT DU PORT

Le port de Kalemie est une propriété de l'État congolais gérée par la SNCC. L'entretien des disques du chenal d'accès déjetés est la charge de la RVF. Principale activité du port est liée au trafic ferroviaire.

A. ORGANISATION STRUCTURELLE

La structure du port se présente de la manière suivante :

1. Chef de port

2. Chef magasin

3. Le bureau recette

4. Le bureau administratif

5. Le bureau litiges du magasinier

6. Le chef Beach

B. ORGANISATION FONCTIONNELLE

1. LE CHEF DE PORT :

Le chef de port de Kalemie s'occupe :

- De la programmation de services

- De la supervision du déchargement des barges, des wagons

- De la propriété des installations portuaires

- De la gestion du matériel.

Le chef de port est le coordinateur de tous les travaux, il contrôle toutes les recettes nécessaires encaissées sont versées à la caisse centrale del'entreprise, qui à son tour verse à la banque.

2. LE CHEF MAGASIN : Le Chef magasin s'occupe de  l'entrepôt sage des marchandises, il gère toutes les entrées et les sorties du magasin.

3. LE CHEF DU BUREAU RECETTE : le bureau recette s'occupe de l'enregistrement de toutes les recettes versées dans la caisse , notamment celle provenant des frais d'accostage et location grues , il est tenu par un caissier.

4. LE BUREAU LITIGES DU MAGASINIER: le bureau litiges gère tous les litiges en sa compétence et soumet les résultats au Chef de port

5. LE BUREAU ADMINISTRATIF : le bureau administratif traite tous les problèmes administratifs du port sous la supervision directe du chef de port, le secrétariat y est rattaché.

6. LE CHEF DE BEACH

Le chef de Beach assure les coordinations, la répartition et la surveillance de toutes les manutentions exécutées au port par son équipe.

Le chef de Beach fait rapport au chef de port :

- Élaborer le programme du jour ensemble avec le chef de port

- Donner le programme du jour au Bachmann

- Assurer les responsabilités de toutes les manutentions se trouve au port.

7. LE SOUS CHEF DU BUREAU

Le sous-chef du bureau assure la coordination, la répartition et la surveillance des taches de son équipe.

8. LE CHEF DE SECTEUR ENTRETIEN

Le chef de secteur d'entretien s'occupe d'entretenir les grues.

9. LE CHEF DOCKER

Le chef docker reçoit le programme auprès du chef de Beach.

10. LE GRUTIER

Le grutier donne le programme du jour à son équipe.

11. POINTEUR

Le pointeur place chacun à sa poste.

Section 2 APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE

II.2.1 Spécification du modelé

Un modèle est une représentation mathématique issue d'une conception théorique. Le modèle repose sur théorie préalable qui permet de privilège tel aspect du réel, telle relation causale.

Pour ce qui est de notre étude, après l'analyse des données par les tests appropriés28(*), nous sommes aboutis à une conclusion selon laquelle le modèle à utiliser est celle de la cointégration.

Partant de notre modèle relative aux importations et l'indice de prix à la consommation,

La démarche pour la cointégration s'effectue de la manière suivante :

Y=âo1X+u

Avec X= les importations (la variable exogène)

Y= l'indice de prix à la consommation (la variable endogène)

âo et â1= les paramètres du modèle estime

u= la variable aléatoire

De ce modèle, il est évident de passer par le modèle à correction d'erreur.

Ainsi, Yio1Xi +ui (1)

ui=Yio1Xi (2)

En décalant toutes les variables d'un indice t dans la relation (2), nous obtenons :

ui-t=Yi-to1Xi-t (3)

L'équation (3) est dite relation à long terme.

A court terme, nous aurons :

ÄYi=âo1ÄXi- ui (4)

La relation (3) et (4) donne

ÄYi=âo1ÄXi- (Yi-to1Xi-t)

ÄYi=âo1ÄXi- Yi-t+ âo+ â1Xi-t

En posant âo et âo par á

â1 par

Par

D'ou

ÄYi= á0+ 1ÄXi- 2Yi-t + 2Xi-t. (5)

De ce modèle, il faut que 2soit négative et il est considéré comme étant la force de rappel vers l'équilibre.

1représente l'élasticitéà court terme.

Il montre que si les importations augment ou baisse de x%, quels seront les implications dans le long terme.

II.2.2 test de validité de modèle

1. Test individuel de student

· Statistique de student calculé :

· Statistique de student théorique : th= tá (n-k)

n : la taille de l'échantillon

k : nombre des paramètres de modèle ; á : seuil de signification ;

n-k : degré de liberté.

Hypothèse

H0 : =0 ; les paramètres du modèle sont non significatifs

H1: 0 ; les paramètres du modèle sont significatifs

a. Règle de décision

Si : tc th on accepte H1 etleparamètre du modèle est significatifs ;

tc th on accepte H1 etleparamètre du modèle est non significatif

2. Test global de Fisher

Ce test consiste à estimer les paramètres du modèle d'une manière globale. Très souvent il est utilisé lorsqu'il y a incompatibilité dans la prise de décision sur les paramètres.

Pour la statistique calculée de Fisher FC=

Celle théorique est donnée par Fth=F (n-k;k-1)

Hypothèses

Si FC Fthles paramètres du modèle sont globalement significatifs ;

Si FC Fthles paramètres du modèle ne sont pas globalement significatifs

3. Coefficient de détermination

Dans un modèle le coefficient de détermination consiste àévaluer le degré d'exploitation qui en découle.

En pratique, un modèle est celui qui tient compte un coefficient de détermination comprise entre 50% et 100%.

Statistiquement

Avec 50% R2 100%

4. Le coefficient de corrélation

Dans cette partie nous essayons de déceler la liaison qui peut exister entre la variable endogène (l'indice de prix à la consommation) et la variable exogène (les importations)

Pour ce faire le coefficient de corrélation se calculer de la manière suivante

rxy=

251637248251636224Statistiquement pour calculer le coefficient de corrélation :

tc=

th= n-k

5. Règle de décision

Si tc th , il ya liaison entre la valeur endogène entre la valeur exogène ;

Sitc th , il n'ya liaison entre la valeur endogène entre la valeur exogène

CHAPITRE TROISIÈME : PRÉSENTATIONDES DONNÉES, ANALYSE ET INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS

Le port de Kalemie joue un rôle majeur dans l'économie nationale en raison de l'intensité de flux qui s'effectuent sur la plateforme portuaire, le niveau de compétitivitéétantle plus élève, ceci impose une amélioration de la quantité de prestations affectesà une clientèle de plus en plus exigeante. Comme le port constitue le point de passage des échanges commerciaux, il contribue à l'essor du commerce international et au développementd'une région.

III.1. PRÉSENTATION DES DONNÉES

Le port de Kalemie joue un important rôle pour le ravitaillement des produits vivriers, manufactures pour la survie de la population non seulement de la ville de Kalemie mais aussi dans le district de Tanganika et d'autres provinces de la République Démocratique Congo.

a. Tableau n01 : Les importations

Mois

Importations

2010:01:00

27,434

2010:02:00

23,256

2010:03:00

28,416

2010:04:00

31,213

2010:05:00

16,056

2010:06:00

24,654

2010:07:00

16,524

2010:08:00

16,956

2010:09:00

27,458

2010:10:00

19,909

2010:11:00

22,277

2010:12:00

19,502

2011:01:00

19,694

2011:02:00

24,661

2011:03:00

26,244

2011:04:00

23,41

2011:05:00

24,156

2011:06:00

27,149

2011:07:00

27,452

2011:08:00

26,851

2011:09:00

29,601

2011:10:00

30,174

2011:11:00

18,445

2011:12:00

26,572

b. Tableau n02 : indice de prix à la consommation

Mois

IPC

2010:01:00

10,107

2010:02:00

10,107

2010:03:00

10,107

2010:04:00

10,107

2010:05:00

10,107

2010:06:00

10,107

2010:07:00

10,107

2010:08:00

10,107

2010:09:00

10,107

2010:10:00

10,107

2010:11:00

10,107

2010:12:00

10,107

2011:01:00

43,804

2011:02:00

43,804

2011:03:00

43,804

2011:04:00

43,804

2011:05:00

43,804

2011:06:00

43,804

2011:07:00

43,804

2011:08:00

43,804

2011:09:00

43,804

2011:10:00

43,804

2011:11:00

43,804

2011:12:00

43,804

Source : service des affaires économique

De ce tableau l'indice de prix à la consommation, nous sommes parties de l'hypothèse selon laquelle le 121,29 de sa valeur annuelle est divisée par 12 afin de déceler la moyenne mensuel pour l'année 2010 et de même pour l'année 2011 ou le 525,65 divisé par 12 à donner la moyenne mensuel.

III.2. ANALYSE DES DONNÉES

A. ANALYSE DESCRIPTIVE

ü Évolution des importations dans la ville de Kalemie

SOURCE :

De cette figure, l'évolution annuelle des importations de janvier 2010 à décembre 2011, nous avons constatéqu'au court de cette échéance les importations dans la ville de Kalemie ont enregistrés des énormes fluctuations. C'est le cas par exemple en juin et juillet2010 ou il y a eu un fort accroissement des importations, suivit d'octobre et avril de la même année. Tandis qu'en 2011, une fluctuation quasiment faible constatée au court de certains mois.

Dans l'ensemble c'est-à-dire de janvier 2010 à décembre 2011 les biens et services importés dans la ville de Kalemie plus précisément au port de Kalemie ont connue des variations sans précèdent. Ces flux sont facteurs des plusieurs intempéries qu'enregistre cette ville.

· évolution de l'indice de prix à la consommation dans la ville de Kalemie

La figure ci-haut retrace l'évolution de l'indice de prix à la consommation pour une période qui court de janvier 2010 à décembre 2011 dans la ville de Kalemie. De ce graphique, c'est en 2011 ou le niveau générale de prix pour le panier de la ménager à connue de surchauffe tout en passant de 10,107 à 47,08 respectivement.

A. ANALYSE STATISTIQUE

Partant de nos données ci-haut, après analyse par les tests appropriés, le modèle adapté à ces données est celui de la cointegration.

A cet effet, nous avions utilisé le logiciel Eviews afin d'aboutir aux résultats fiable.

Après estimation, les résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous :

Variables explicatives coefficients

C la constante 0.916225

t-stat-1.861747

LIM les importations (en Log) -0.683611

T-stat 3.266319

LIPC(1) indice de prix à la consommation pour la période précédente-0.848542

t-stat 9.207653

LIM(1) importations pour la période précédente (en log)-0.159762

t-stat 1.41389

2R-scoefficient de détermination 0.865043

AdjustedR-squared 0.843734

Durbin-Watson stat 2.120517

Prob(f-stat) 0.000000

Observations 24

Source : de nos estimations cfr tableau no 2 en annexe

L'équation du modèle : LIPC = -0.916224564-0.683611*LIM-0.848542*LIPC(1)-0.159762*LIM(1)

III.3. INTERPRÉTATIONS DES RÉSULTATS

Les résultats qui découlent de nos estimations peuvent être interpréter de la manière suivante :

· L'impact de la variable importation est négatif et est statistiquement significatif vu le t-stat calculé(3,266319) qui est largement supérieur celle de la table soit de 2,086au seuil de 5%. Le signe négatif associé au paramètre d'importation illustre la relation inverse entre ce dernier et celui de l'indice de prix à la consommation.

Ainsi, l'échéance allant de janvier 2010 à décembre 2011 a faits montre une évolution de l'indice de prix à la consommation croissante soit en moyenne de 43,803 par rapport à 10,107 de 2010.

· Dans le même ordre d'idée, la variable indice de prix à la consommation pour la période précédente a été statistiquement significatif partant dela valeur de la statistique de student y afférents.

Connaissant que le paramètre «  1 » représente l'élasticité de court terme dans ce modèle, ce qui veut tout simplement dire que toute baisse de 6,83% se traduit par une augmentation de 10% de l'indice de prix à la consommation dans la ville de Kalemie. Ceci traduit l'importance que joue ce port dans le processus de ravitaillement des biens et services à la population.

Pour ce qui concerne la bonté du modèle, dans son ensemble il est expliqué à 86,5% du coefficient de déterminant (R2) et les paramètres du modèle sont globalement significatifs car la probabilité associée à la statistique de Fisher est de 0,000 soit inférieur à 5%.

CRITIQUES ET SUGGESTIONS

A. CRITIQUES

· La présence de beaucoup de services intitules au port ;

·  Manque de possibilité d'accostage de grands bateaux dans le port ;

· La monotonie dans les marchandises importes ;

· La prolifération de petits ports qui font accoster les petits bateaux l'insu provenant de dirigeants politiques afin d'exonération des différents marchandises importes ;

· Manque des exportations

B. SUGGESTIONS

· Réduire les services oeuvrant illégalement dans le port ;

· Que l'État procède aux modernisations et à la réhabilitation des équipements et l'allégement des taxes et frais pour promouvoir les échanges;

· Octroyer à la régie des voies fluviales les moyens nécessaires pouvant lui permettre de baliser la route et les abords du port, de draguer le port ainsi que effectuer les études hydrocarbures ;

· Recrutement des agents qualifies pour ce travail ;

· Rendre la gestion et l'entretien du port a la société nationale de chemin de fer du Congo(SNCC) ;

· Les courants d'eaux autour du port de Kalemie et les moyens de chargement déviation afind éviter les tourbillonnements ;

· Rétablissement de la digue sur la rivière Lukuga qui empêche le déversement d un grand débit d eaux dans la rivière.

CONCLUSION GÉNÉRALE

Nous sommes arrives aux termes de notre étude qui porte surle rôle du port de Kalemie dans le développement économique de district de Tanganika.

A cet effet, notre travail est subdivisé en trois chapitre outre l'introduction et la conclusion générale. A tous ces points, vu la complexité de notre travail, nous avons été obliges dans le cadre de nos investigations de concilier la théorie a la pratique en vue de mieux cerner notre problématique.

§ Le chapitre premier porte sur la revue de la littérature ou nous avons définit les concepts de base et connexes pourront aider nos lecteurs à pouvoir appréhender le sens des mots et tournures utilises dans notre étude ainsi que l'approche théorique ;

§ Le chapitre deuxième est axe sur le champ d'application et approche méthodologique, que nous avons développe : la première section porte suer la présentation du milieu d'étude ou nous avons la situation géographique 'historique du port, et l'organisation structurelle et fonctionnement du port et la deuxième section porte c'est l'approche méthodologique ou nous avons épinglé la spéculation du modèle, le test de validité de modèle et la règle de décision ;

§ Le troisième chapitre porte sur la présentation des données, l'analyse et interprétation des résultats, le chapitre troisième celle qui donne un aperçu de tout ce qui a été dans évoque dans les parties précédentes.

Toutes ces notions que nous avons été a mesure d'achever le présent travail et a l'aide des méthodes et techniques ; nous avons utiliséla méthode inductive elle permettrad'une partà partir des résultats issus de nos simulations relatives au port de Kalemie, l'étendre sur toute l'étendue de la République Démocratique Congo et d'autre partde fournir une preuve concrète à la théorie économique à partir d'un grand nombre des faits particuliers et la technique d'observation indirecte ou documentaire elle nous a permis de consulter et /ou lire des supports d'informations et des renseignementsélaborésantérieurement par d'autres chercheurs ou des tiers. Les données contenues dans ces supports sont dites données de seconde main ; parce que le chercheur n'accède pas personnellement à la réalité qu'il étudie. Nous avons évoqués dans l'introduction que nous y sommes arrivés; eu égard de ce qui précède, nous sommes maintenant a même de conclure ce travail en infirmant ou en confirmant les hypothèses que nous avons soulèves dans l'introduction.

Partant de l'analyse que nous avons effectuée, nous répondons par l'affirmative a la premier hypothèse connaissant que le niveau de la balance de paiement (explicité par la différence entre importation et exportation) peut positionner un pays, une ville, un territoire, un district sur le plan des échanges. Le déplacement des humains, biens et service demeure un aveu pour une bonne économie. Cependant à la deuxième hypothèse nous affirmons que le port de Kalemie constitue un centre des différentes activités commerciales, touristiques, d'approvisionnement des produits alimentaires et divers et est devenu la source de production des recettes à travers un arsenal des taxes ; nous pensons qu'il serait un facteur du développement économique du District de Tanganika.

Nous tenons à souligner que le présent travail n'a point la prétention d'être une oeuvre savante et qu'il constitue une ébauche d'un sujet qui reste ouvert à d'autres chercheurs. De ce fait, nous osons croire que nombreux sont ceux qui nous emboiteront le pas pour nous compléter soit pour nous aider en apportant des nouvelles suggestions et remarques pouvant permettre a l'entreprise de pouvoir progresser.

BIBLIOGRAPHIE

A. OUVRAGES

1. A .Genard, économie générale,2eéd col. économie, Bruxelles 199 ;

2. Albert HIRCMAN, stratégies du développement économique, éd. ouvrière, New-York, 1961 ;

3. Galloup et F. Leloup, services aux entreprises et développement régional, éd. DE BOECK université, Bruxelles, 2006 ;

4. MPALA MBABULA, pour vous les chercheurs. Directives pour rédiger un travail scientifique, d. Mpala, Lubumbashi, 2011.

B. TRAVAUX DE FIN DU CYCLE ET COURS

1. Gilbert MALEMBA, cours des méthodes de recherche en sciences sociales, G2 économie, UK ,2011-2012, inédit ;

2. MWALABA KASANGANA, cours d'économie politique, UNIKAL, 2010-2011, inédit

3. Xavier BAYEKE, cous d'initiation à la recherche scientifique, G1économie, UNIKAL, 2010-2011 ;

4. ZUHURA MISEKE, la réhabilitation de l'infrastructure publique facteur du développement économique : cas du port de Kalemie, CUK, 2008-2009, TFC, inédit.

C. INTERNET

1. BANYAKU EPOTU, in www. Amazone.com

2. Fr. wikipedia.org/wiki/ problématique

3. Fr.wikipedia.org/wiki/hypothèse

4. www. Toupie /Dictionnaire /développement .htm

D. DICTIONNAIRE

1. A. BEITON et Cie, Dictionnaire de sciences économiques, 2e éd. Armand colin, Paris 2007, p.222

2. BAIROCHI, cité dans le lexique d'économie 10 e éd Dalloz

3. Dictionnaire, nouveau Larousse universel 2, éd LIBRAIRIE LAROUSSE, Paris

E. LOIS, ARTICLE ET AUTRES ARCHIVES

1. Archives du Commissariat Maritime Kalemie

2. Arrêté régional N°95/007/Shaba le point 4 de cet article concerne le transport d'eau

3. Bureau du district de l'hygiène mars 2011

4. Bureau du commissariat maritime Kalemie

5. Décret -loi N°002/003 article 3

6. La nouvelle nomenclature budgétaire , la loi budgétaire 2011, PRAIDEFI

7. Ordonnance loi N°73/15/ du 10 janvier 1974

ANNEXE

Tableau n01 : Base des données

Mois

Importations

IPC

2010:01:00

27,434

10,107

2010:02:00

23,256

10,107

2010:03:00

28,416

10,107

2010:04:00

31,213

10,107

2010:05:00

16,056

10,107

2010:06:00

24,654

10,107

2010:07:00

16,524

10,107

2010:08:00

16,956

10,107

2010:09:00

27,458

10,107

2010:10:00

19,909

10,107

2010:11:00

22,277

10,107

2010:12:00

19,502

10,107

2011:01:00

19,694

43,804

2011:02:00

24,661

43,804

2011:03:00

26,244

43,804

2011:04:00

23,41

43,804

2011:05:00

24,156

43,804

2011:06:00

27,149

43,804

2011:07:00

27,452

43,804

2011:08:00

26,851

43,804

2011:09:00

29,601

43,804

2011:10:00

30,174

43,804

2011:11:00

18,445

43,804

2011:12:00

26,572

43,804

Source : à partir de nos tableaux no3,no4,no5 et no6

Tableau n02 : Estimation par la cointégration

Dependent Variable: LIPC

Method: Least Squares

Date: 11/24/11 Time: 16:03

Sample(adjusted): 2010:01 2011:11

Included observations: 23 after adjusting endpoints

Variable

Coefficient

Std. Error

t-Statistic

Prob.

C

0.916225

0.492131

-1.861747

0.0782

LIM

-0.683611

0.107487

3.266319

0.0207

LIPC(1)

-0.848542

0.092156

9.207653

0.0000

LIM(1)

-0.159762

0.112995

1.413892

0.1736

R-squared

0.865043

Meandependent var

0.238968

Adjusted R-squared

0.843734

S.D. dependent var

0.250940

S.E. of regression

0.099198

Akaike info criterion

-1.626629

Sumsquaredresid

0.186964

Schwarz criterion

-1.429152

Log likelihood

22.70623

F-statistic

40.59528

Durbin-Watson stat

2.120517

Prob(F-statistic)

0.000000

Estimation par Eviews

TABLEAU NO3 : IMPORTATION 2010

MOIS

FARINE DE FROMENT

FARINE DE MAIS

RIZ

HUILE VÉGÉTALE

HUILE DE PALME

QUANTITÉ

VALEUR

QUANTITÉ

VALEUR

QUANTITÉ

VALEUR

QUANTITÉ

VALEUR

QUANTITÉ

VALEUR

JANVIER

12627

8795

8795

8795

 
 

4389

32266

40

8207

FÉVRIER

7724

29133

29133

29133

 
 

520

6291

92

14836

MARS

9558

20534

20534

20534

1355

16400

19760

217360

8

1965

AVRIL

6260

18117

18117

18117

337

4978

13673

142865

 
 

MAI

500

 
 
 

140

1890

 
 

5

1228

JUIN

1530

11300

11300

11300

272

4296

 
 

15

3636

JUILLET

15073

 
 
 

324

5116

 
 
 
 

AOUT

64410

 
 
 

294

4642

41

451

 
 

SEPTEMBRE

6136

17963

17963

17963

930

24406

2001

22011

 
 

OCTOBRE

3300

 
 
 

749

19370

2035

22385

 
 

NOVEMBRE

5480

17959

17959

17959

627

18721

 
 
 
 

DÉCEMBRE

800

 
 
 

940

29770

1843

18672

 
 

TOTAL

75398

123801

123801

123801

5968

129589

44262

462301

160

29872

SOURCE : Rapport annuel, bureau statistique de la DGDA/KALEMIE 2011

TABLEAU NO4: I IMPORTATION 2010(SUIT)

MOIS

BOISSON SUCRÉE

SUCRE

SEL MARIN

EAU VIVE

FRETINS

QUANTITÉ

VALEUR

QUANTITÉ

VALEUR

QUANTITÉ

VALEUR

QUANTITÉ

VALEUR

QUANTITÉ

VALEUR

JANVIER

2517

25696

1273

27083

1600

16890

70

840

391

10602

FÉVRIER

1140

19145

 
 

4030

39879

 
 

3678

195010

MARS

350

2817

 
 

5146

41468

170

1079

2042

62793

AVRIL

1670

12509

8000

140400

6120

64373

403

4536

958

13341

MAI

2287

15485

 
 

4996

36771

 
 

2867

98921

JUIN

 
 

8000

163704

4378

37583

290

3363

6335

202432

JUILLET

3898

26542

 
 

2527

23134

 
 

700

50475

AOUT

660

4633

 
 

2700

28431

 
 

661

47455

SEPTEMBRE

2148

15078

899

7645

3187

33559

 
 

2296

148432

OCTOBRE

2150

16609

 
 

5408

56638

 
 

1394

335724

NOVEMBRE

3911

27959

8000

140760

9851

96129

 
 
 
 

DÉCEMBRE

1383

9680

 
 

8200

41982

 
 

2037

86718

TOTAL

22114

175784

26172

479592

58143

516837

933

9818

23359

1251903

SOURCE : Rapport annuel, bureau statistique de la DGDA/KALEMIE 2010

TABLEAU NO5 : IMPORTATION 2011

MOIS

FARINE DE FROMENT

FARINE DE MAIS

RIZ

HUILE VÉGÉTALE

HUILE DE PALME

QUANTITÉ

VALEUR

QUANTITÉ

VALEUR

QUANTITÉ

VALEUR

QUANTITÉ

VALEUR

QUANTITÉ

VALEUR

JANVIER

1663

12196

15800

23700

278

8804

 
 

3

8999

FÉVRIER

10835

79392

 
 

414

13111

3494

34999

67

20077

MARS

9539

29303

17870

268050

436

6903

 
 
 
 

AVRIL

3388

21795

 
 

1096

34710

 

1

120

35959

MAI

13540

111117

9000

135000

 
 
 
 
 
 

JUIN

4800

35190

12500

187500

411

13016

2886

28495

 
 

JUILLET

22046

104678

 
 

205

6492

 
 

183

54837

AOUT

8640

62078

11300

169500

1188

35197

 
 
 
 

SEPTEMBRE

12079

88839

18007

270105

313

9913

3375

38405

92

27568

OCTOBRE

9068

66474

24000

360000

940

24770

7945

113700

140

419252

NOVEMBRE

1460

10451

 
 

196

6207

 
 
 
 

DÉCEMBRE

7179

52651

 
 

314

9944

9647

106514

35

10488

TOTAL

104237

674174

108477

1627155

5791

169067

27347

322113

640

577180

SOURCE : Rapport annuel, bureau statistique de la DGDA/KALEMIE 2011

TABLEAU NO6 : IMPORTATION 2011(SUIT)

MOIS

BOISSON SUCRÉE

SUCRE

SEL MARIN

EAU VIVE

FRETINS

QUANTITÉ

VALEUR

QUANTITÉ

VALEUR

QUANTITÉ

VALEUR

QUANTITÉ

VALEUR

QUANTITÉ

VALEUR

JANVIER

3522

25669

 
 
 
 

620

5922

1040

28924

FÉVRIER

1594

11215

 
 

8600

94035

70

422

4574

97641

MARS

1310

12736

7856

163269

9012

84466

200

878

128

11045

AVRIL

2113

14869

4000

82110

10400

15600

 
 

6607

238172

MAI

1475

10378

 
 

1580

90777

12000

84390

2005

141673

JUIN

2515

17698

 
 

8599

222389

400

2813

2310

279818

JUILLET

1700

11964

9996

205192

21114

168861

1035

12476

9317

223124

AOUT

2953

20330

12660

259980

16396

25278

 
 

10064

226278

SEPTEMBRE

1938

19268

 
 

4188

33738

1145

7399

2049

36777

OCTOBRE

4000

27798

 
 

3196

7878

160

1434

3227

63977

NOVEMBRE

2819

19838

 
 

876

40320

1200

8439

3302

82538

DÉCEMBRE

4627

25541

10000

207827

 
 

1529

8936

6967

129459

TOTAL

30566

217304S

44512

918378

83961

835811

18359

133109

51590

1559426

SOURCE : Rapport annuel, bureau statistique de la DGDA/KALEMIE 2011

NB : farine de froment, farine de maïs, sel marin et fretins : la quantité exprimée en sacs et la valeur en dollars (USD)

Boisson sucrée, sucre : la quantité exprimée en casiers et la valeur en dollars (USD)

Eau vive : la quantité exprimée en cartons et la valeur en dollars (USD)

Huile de palme : la quantité exprimée en fûts et la valeur en dollars (USD)

Huile végétale : la quantité exprimée en bidons et la valeur en dollars (USD)

TABLE DES MATIÈRES

0. INTRODUCTION 3

0.1. Etat de la question 2

0.2. Problématique 3

0.3. Hypothèse 3

0.4. Choix et intérêt du sujet 4

0.5. Méthodes et techniques 5

a. Méthodes 5

b. Techniques 5

0.6. Délimitation du sujet 6

0.7. Plan sommaire 6

0.8. Difficultés rencontrées 6

CHAPITRE PREMIER : LA REVUE DE LA LITTERATURE 7

I.1. Définitions des concepts 7

I.1.1. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE 7

A. Le développement économique  7

B. Port 8

I.1.2 Définition des concepts connexes 9

a. Exportation 9

c. bateau 9

d. marchandise 9

I.2. APPROCHE THEORIQUE 10

I.2.1 APPROCHE THEORIQUE SUR LES TAXES PAYEES AU PORT 10

I.2.2 THEORIE DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE 15

ORGANIGRAMME DU PORT DE KALEMIE 21

I.3. LE ROLE DU PORT DE KALEMIE 22

I.3.1. SUR LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE 22

I.3.2. SUR LE DEVELOPPEMENT SOCIAL 22

I.3.3. LES RESSOURCES DU PORT 23

CHAPITREDEUXIEME : CHAMP D'APPLICATION ET APPROCHEMETHODOLOGIQUE 24

Section 1. PRESENTATION DU MILIEU D'ETUDE 24

II.1.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE 24

II.1.2 HISTORIQUE DU PORT DE KALEMIE 25

II.1.3 ORGANISATION STRUCTURELLE ET FONCTIONNEMENT DU PORT 27

Section 2 APPROCHE METHODOLOGIQUE 29

II.2.1 Spécification du modelé 29

CHAPITRE TROISIEME : PRESENTATIONDES DONNEES, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS 32

III.1. PRESENTATION DES DONNEES 32

III.2. ANALYSE DES DONNEES 34

A. ANALYSE DESCRIPTIVE 34

B. ANALYSE STATISTIQUE 35

III.3. INTERPRETATIONS DES RESULTATS 36

CRITIQUES ET SUGGESTIONS 37

A. CRITIQUES 37

B. SUGGESTIONS 37

CONCLUSION GENERALE 38

BIBLIOGRAPHIE 39

ANNEXE 40

* 1ZUHURA MISEKE , la réhabilitation de l'infrastructure publique comme facteur de développement d'une région : cas du port de Kalemie, TFC, UNIKAL 2008-2009, inédit

* 2Fr. wikipedia.org /wiki/problématique

* 3 Gilbert MALEMBA, méthodes de recherche en sciences sociales, G2 économie, inédit

* 4Dictionnaire, nouveau Larousse universel, éd. LIBRAIRIE LAROUSSE, Paris, p.202

* 5Xavier BAYEKE, cours d'initiation à la recherche scientifique, G1 économie, UK, 2010-2011, inédit

* 6MPALA MBABULA, L., pour vous les chercheurs, directives pour rédiger un travail scientifique, éd. Mpala, Lubumbashi, 2011, p.30

* 7A. Genard, économie générale, col. Économie 2e éd, 1999, p. 294

* 8P. BAIROCHI, cité dans le lexique d'économie 10 e éd Dalloz, p.262.

* 9MWALABA KASANGANA, cours d'économie politique, UNIKAL, G1 ECO, 2010-2011, inédit

* 10 Marxiste, cité par MWALABA KASANGANA, dans le cours d'économie politique, UNIKAL, G1 ECO, 2010-2011, inédit

* 11 PIGOU, cité par MWALABA KASANGANA, dans le cours d'économie politique, UNIKAL, G1 ECO, 2010-2011, inédit

* 12 Dictionnaire , nouveau Larousse universel, éd. LIBRAIRIE LAROUSSE, Paris, p.65

* 13 A. BEITON et Cie, Dictionnaire de sciences économiques, 2e éd. Armand colin, Paris 2007, p.222

* 14 A. BEITON et Cie,op.cit, p.256

* 15 Dictionnaire, nouveau Larousse universel 2, éd LIBRAIRIE LAROUSSE, Paris, p.143

* 16 20. Dictionnaire, op.cit, p.420

* 17La nouvelle nomenclature budgétaire, la loi budgétaire 2011, PRAIDEFI

* 18Ordonnance loi N°73/15/ du 10 janvier 1974

* 19Décret -loi N°002/003 article 3

* 20 Archives du Commissariat Maritime Kalemie

* 21Arrêté régional N°95/007/Shaba le point 4 de cet article concerne le transport d'eau

* 22Bureau du commissariat maritime Kalemie

* 23Bureau du district de l'hygiène mars 2011

* 24 ALBERTO HIRCHMAN, stratégies du développement économique, éd. ouvrière, new York, 1961, p.22.

* 25A. Genard, économie générale, 2e éd. Col. Économie, Bruxelles 1999, p.168.

* 26BANYAKU EPOTU, in www. Amazone.com

* 27 C. GALLOU et F. LELOUP, services aux entreprises et développement régional, éd. DE BOECK université, Bruxelles, pp.164-167

* 28 Test de la racine unitaire






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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand