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Les services de transfert d'argent: approche comparative des services offerts

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par Papa Oumar FALL
Université de Thiès - Licence en sciences économiques et sociales option banque- finance 2011
  

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Section 1 : Le circuit informel

Les transferts informels sont, par nature, difficiles à appréhender, en particulier dans lecontexte actuel marqué par une recrudescence des contrôles des opérations de transferts auSénégal. Il n'en demeure pas moins que les transferts dits « informels », qu'ils soientnationaux ou internationaux, occupent une place importante. En effet, l'essor des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) notamment la généralisation du téléphone et la couverture réseau des zones les plus reculées, ont permis de développer significativement un marché de transfert d'argent via des circuits informels qui reposent sur les réseaux sociaux (relations de parenté, de connaissance, d'amitié, etc.). C'est ainsi que des masses énormes d'argent sont transférées bien plus que les opérateurs formels. Ce sont les Puulars (ethnie du Nord du Sénégal) qui ont été les premiers à mettre en oeuvre des circuits de transferts informels en utilisant leurs réseaux d'émigrés notamment dans les pays d'Afrique centrale. Aujourd'hui encore, ils en sont les principaux utilisateurs, les autres modou- modou notamment préfèrent davantage recourir aux circuits formels (WU, etc.). Dans le circuit formel les coûts sont de diverses formes : commissions, taxes et couts liés aux transactions.

Au delà de ces coûts de transaction, certains facteurs peuvent s'avérer compliqués pour une certaine couche de la population:

ü identification formelle,

ü cultures étrangère et financière limitée qui favorisent les canaux informels.

Ces derniers, s'ils peuvent s'avérer plus accommodants ou faire partie intégrante de l'organisation de réseaux de migrants, comportent des risques importants en particulier quand ils s'effectuent directement en numéraire ou à la limite de la légalité. Ils restent néanmoins, le plus souvent beaucoup, plus compétitifs en termes de coûts que les canaux formels. Parmi les risques et contraintes, nous pouvons noter :

ü le manque de liquidités,

ü l'insécurité (par exemple les risques de détournement de fond)

ü la non-disponibilité du dispositif technique,

ü l'insuffisance de capacités et de compétences,

ü le manque de confiance de la part de certains migrants,

ü l'insuffisance de confidentialité,

ü les entraves politiques, réglementaires et commerciales qui empêchent l'utilisationpotentielle des transferts de fonds comme un produit avantageux pour les SFD,

ü le nombre d'IMF qui ont réussi à entrer sur le marché est jusqu'ici relativement faible,

ü les institutions financières locales n'arrivent pas à créer des produits et des instrumentsfinanciers novateurs, en vue de répondre à la demande des bénéficiairesdes transferts de fonds en raison de contraintes précitées,

ü le grand besoin d'intermédiation financière dans les communautés rurales,

ü les confiscations par la douane ou la police des sommes transportées illégalement par les passeurs et en cas de non remise des fonds au destinataire, des moyens de recours très limités voire inexistants, absence de fonds de garanties.

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius