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La gestion des décharges à  Kinshasa et l'aménagement durable de l'espace urbain

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par Holy HOLENU MANGENDA
Université libre de Kinshasa - Diplôme d'études approfondies 2012
  

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I.4.4. L'enfouissement

L'enfouissement est une technique qui peut être pratiquée soit à grande échelle, lorsqu'on enterre les tonnages importants des ordures ramassées dans plusieurs parties de l'agglomération soit au niveau des ménages qui disposent des étendues convenables des parcelles, ceux des quartiers et des communes périphériques notamment.

Photo 3 : Site d'enfouissement des déchets à Kinshasa

Source : Photo Holy (2010)

Lorsque la ville avait encore en 1989, près de 3,5 millions d'habitants, le rapport de CNAEA (1990), cité par Kamena (1999), avait mentionné que près de 30% des Kinois enfouissaient leurs ordures ménagères dans la cour. Ce qui représentait environ 113 000 tonnes par an. Les rapports du PNA en 1996 indiquaient que 1,5 millions d'habitants enfouissaient leurs déchets ménagers. Ce qui représentait environ 168 000 tonnes par an. Si ces chiffres représentent la situation en général pour toute la ville, il y a aussi des études spécifiques qui confirment les faits.

A Makala par exemple, 44% des ménages enfouissaient leurs déchets dans la cour (Monsengo, 1996), cité par Nzuzi Lelo. Dans le bidonville de Bribano à Kingabwa, 83% de ménages les enfouissent dans la parcelle et à Masina, ils sont 7% à les éliminer de la même manière. Et plus tard, après leur décomposition, la décharge parcellaire cède sa place au potager. Comme l'impose la tradition du jardin de case ; les ménages kinois, pauvres et riches, se dotent des jardins et élevages parcellaires lorsqu'ils ont de

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l'espace. Ils plantent les légumes à l'ancien emplacement du trou à ordures. A Ngaliema, 91% des ménages ont un jardin parcellaire. (Lelo Nzuzi et Tshimanga Mbuyi, 2004).

I.4.5. La valorisation des déchets

Pour le choix des procédés, plusieurs paramètres rentrent en ligne de compte :

V' Le volume des déchets, dans les installations à caractère
industriel, le cout unitaire diminue généralement avec la taille, de plus certains procédés ne sont économiquement envisageables qu'à partir d'un certain seuil minimum ;

V' La nature des déchets et les possibilités locales de
réutilisation ou de recyclage après transformation ;

V' L'emplacement et la surface des terrains disponibles ;

V' Les possibilités d'entretien et de réparation ;

V' Et bien évidemment les couts d'entretien, d'énergie et

d'investissement.

V' les procédés faisant appel aux processus naturels (décharges contrôlées, compostage par fermentation naturelle) qui demandent une surface importante, sont sensibles aux changements climatiques, mais sont économes en main - d'oeuvre spécialisée, en investissement, en énergie ;

V' les procédées créant ou accélérant des processus
(compostage accélérée-incinération) sont insensibles aux conditions atmosphériques mais couteux en investissement, en énergie et en personnel. Ils dépendent de nombreux équipements mécaniques et électriques. De plus, la plus part du matériel doit être importé.

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