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La gestion des décharges à  Kinshasa et l'aménagement durable de l'espace urbain

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par Holy HOLENU MANGENDA
Université libre de Kinshasa - Diplôme d'études approfondies 2012
  

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2. Le procédé d'Indore

Le procédé d'Indore est semblable à celui de Bangalore, à cette exception près que la masse est retournée dans la mesure nécessaire pour entretenir l'aérobiose, éviter le dégagement d'odeurs désagréables,

maintenir des températures élevées, obtenir une décomposition plus rapide et plus uniforme, et lutter plus efficacement contre les mouches.

Les fosses sont remplies tous les deux jours et le contenu de chaque fosse est retourné au moins deux fois au cours de la période de compostage. Le compostage s'effectue en un mois au lieu de quatre et le nombre de fosses nécessaires est moins élevée : le déroulement des opérations dépend en fait des températures et de l'humidité extérieures, mais aussi de la composition et la densité des ordures. Les fosses sont revêtues de briques et pourvues de rigoles de drainage et d'aération sur la longueur et en travers, à environ 1,2m de chaque extrémité ; elles sont entièrement enfoncées dans le sol ou dépassent légèrement la surface, le rebord étant alors un peu plus élevée et la fosse creusées un peu moins profondément.

De quatre à sept jours après le remplissage de ces fosses, le contenu doit être retourné afin d'assurer un mélange parfait, de repousser vers le centre, où règnent les hautes températures, la partie extérieure de la masse qui n'a pas été exposée à cette chaleur et dans laquelle les larves de mouches ont émigré, et d'aérer la masse. Ainsi se trouveront détruits les micro-organismes pathogènes, les larves de mouches et les parasites.

Le deuxième retournement a lieu de cinq à dix jours après le premier. Trois retournements, espacés de trois ou quatre jours, donneront généralement un compost en une quinzaine de jours, au lieu des trente prévus si l'on ne faisait que deux retournements.

3. Compostage en tas, en silos ou en fosses

Ce procédé exige que le terrain choisi soit relativement plat et bien drainé, de manière à empêcher la formation de flaques d'eau stagnantes ou de boue au autour des tas. Le procédé du compostage en tas implique le retournement régulier des composts. Au cours du compostage, le volume de la masse diminue considérablement et, lors du premier retournement, deux tas peuvent être réunis en un seul. Dans le compostage en silos, les silos doivent avoir une largeur d'environ 2,5 à 3 m à la base. Les cotés peuvent être verticaux ou inclinés d'environ 30° par rapport à la verticale, selon la nature des matières et la facilité d'entassement. La hauteur peut varier entre 1 et 2 mètres.

L'inclinaison est un procédé couteux, particulièrement dans les petites installations. Quand le PCI est trop faible (inférieur à 900 ou 1 100mth/kg) ou

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l'humidité trop importante (supérieure à 45%) il est nécessaire de fournir un combustible d'appoint pendant la combustion.

Les gaz de combustion doivent être refroidis puis dépoussiérés et les résidus solides éteints avant évacuation. Ils peuvent être éventuellement réutilisés comme remblai pour les travaux publics ou comme couverture de décharges contrôlées. Les ferrailles peuvent être récupérées. La vapeur que l'on peut obtenir à partir des gaz de combustion peut être utilisée pour l'industrie, le chauffage, mais le consommateur doit être à proximité, être un consommateur régulier et permanent pendant la durée de l'amortissement des installations. En pays tropical, il faudrait donc rechercher la proximité d'installations industrielles. La production d'électricité ne peut s'envisager que pour de très grosses installations (plus de 100T/j).

1. Nature des décharges

a. Les poubelles parcellaires

Elles contiennent en gros plus de 60 % des résidus organiques et végétaux. En détail, on y trouve les matières inertes (sables et poussières), les déchets végétaux (feuilles, branches, légumes), déchets de verre, de métal, de caoutchouc, déchets sanitaire, papiers, cartons, etc.

b. Les dépotoirs publics Ils contiennent :

- Les déchets des cuisines, des habitations et des bureaux,

- Les déchets ordinaires de l'artisanat et du commerce,

- Les déchets des marchés, des lieux de fêtes, des artères, des espaces

publics, des écoles, des hôpitaux, des casernes, des prisons,

- Les déchets végétaux des ronds-points, des espaces verts, des jardins

publics,

- Des déblais, gravats, décombres, débris,

- Les déchets des établissements artisanaux, industriels et commerciaux ;

- Les cadavres des animaux, des épaves, les appareils électroménagers,

- Les déchets des abattoirs,

- Les déchets des hôpitaux, de laboratoires, des cliniques et des

pharmacies.

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Tableau 2 : Composition des déchets dans les décharges urbaines de Kinshasa

 

Quantité

Matières restes alimentaires

50

%

Plastiques

20

%

Papiers et cartons

15

%

Métaux

4

%

Sachet

3

%

Verres

1

%

Textiles

1

%

Poussières et divers

1

%

La composition des déchets dans les décharges urbaines de Kinshasa en 2010

Matières putrescibles

Plastiques

Papiers et cartons

Métaux

Sachet

Verres

Textiles

Poussières et divers

Source : Lelo Nzuzi, 1999

Figure 2 : Composition des déchets dans les décharges urbaines de Kinshasa 1.5. LES TRANSFORMATIONS DES DECHARGES URBAINES

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry