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Audit environnemental et social des eaux de sources consommées à  Mobayi- Mbongo/ Equateur (RDC )

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par Jean- Louis KOYAGIALO TE GERENGBO
Université de Kinshasa RDC - Licence en sciences 2011
  

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FACULTE DES SCIENCES
Département de l'Environnement
B.P.190 KINSHASA XI

Audit Environnemental et Social des Eaux de
sources consommées

à Mobayi-Mbongo/Equateur (RDC).

Par

KOYAGIALO TE GERENGBO Jean-Louis

Travail présenté et défendu en vue de l'obtention du titre Licence en Science.

Groupe : Environnement

Directeur : Prof.Ord.D.E.MUSIBONO

Année Académique 2011-2012

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ii

Epigraphe

La sagesse de la terre est une complicité totale entre l'homme et son environnement.

Pierre -Jakez Helias

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Kumbu7@gmail.com
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iii

Réflexion

Imaginer un royaume sans roi, un peuple sans culture, un pays sans loi, un chanteur sans voix, une main sans doigt, etc. c'est comparable à une planète sans eau.

La vie de l'homme sous le soleil doit s'apercevoir comme une mission, et que chaque étape vaincue dans la société doit être considérée comme l'une des tâches accomplies. Seule la mort met fin à ladite mission.

Jean-Louis Koyagialo te Gerengbo

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iv

In memoriam

A ma très chère défunte mère Marie-Jeanne KANDA BOLENGE qui, dans l'au-delà, espère à la résurrection des morts ; le destin nous l'a arrachée si tôt avant de bénéficier de ses semences qui continuent leur production. Mes larmes ne cesseront de couler en ta mémoire maman?

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v

Dédicace

A mon très cher papa Louis Daniel Alphonse KOYAGIALO NGBASE TE GERENGBO et à ma grand-mère Emma TITI, je dédie ce travail.

Jean-Louis Koyagialo te Gerengbo

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vi

Remerciements

De prime abord, nous avons un réel plaisir de pouvoir exprimer notre gratitude à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à notre formation et à la rédaction du présent travail de mémoire.

Nos remerciements s'adressent aux autorités académiques et scientifiques de l'Université de Kinshasa notamment au corps professoral du Département de l'Environnement, pour avoir contribué à notre formation tant scientifique que morale.

Au Professeur MUSIBONO et au Chef de Travaux NSIMANDA respectivement Directeur et Encadreur du présent travail. Qu'ils trouvent ici, l'expression de nos sincères remerciements pour avoir accepté de nous diriger malgré leurs multiples occupations.

Nous disons merci également au Technicien principal du Laboratoire d'écotoxicologie Monsieur Achille KITAMBALA KABOKA pour son encadrement lors des analyses de nos échantillons. De même, nous ne saurions oublier le Chef de Travaux Anthony KIKUFI BATOBA du Laboratoire de Botanique systématique & d'Ecologie végétale pour sa collaboration lors de nos descentes sur le terrain et durant toute la période de rédaction.

Merci à toi Isidore GERE KONYELO pour nous avoir guidé aux endroits des sources d'eaux.

Que nos frères et soeurs : Irène EWULI, Junior WASASA, Ami NZINGAZO, Yolande KOYAGIALO, Noëlla KOYAGIALO, Trésor GERE, Merlin LIBEBA, Sandra KANDA et Vinny KONYELO soient remerciés pour leur affection sans limite durant tout notre parcours académique.

Merci à maman Marie-Claire pour tant d'amour qu'elle ne cesse de disposer en notre faveur.

Nous ne saurions dans cet élan de remerciements oublier nos compagnons de galère avec qui, nous avons passé ce moment ensemble : Bobette KIVUILA, Arnaud BIYOKO, Astrid MBUITA, Wicleff BOKUNGU, Lionnelle MOSEKA, Crispin MABIALA, Jeancy NGINDU et Farida SOMA qui, de n'importe quelle manière soit-elle, nous ont soutenu aux différents services pour la réalisation de ce mémoire.

+243812021482 Kumbu7@gmail.com

Facebook : koyagialo Jean-Louis

vii

A nos amis et connaissances : Junior KABA, Paddy WATUI, Randy KALAYI, junior LUSUKULA, Peniel IWANGA, Dieudo NGONGA, Roilain Faustino TALANI BUERADO, Grace MULIMBI, Yve YALA, Fiston BOMOLO, Trésor KALOMBO, Popo MBATA, Victoire SINGIBI TE LITHO, Junior NYAMASEKO, Giresse NAPOPO, Reagan BONYE, Joyce KALENGA et Patrick MUKA pour vos sages et édifiants conseil.

A ceux qui ne sont pas nommément cités dans ces lignes : frères, soeurs, cousins, oncles, tantes, nièces, neveux, collègues de promotion, amis et connaissances trouvent, par le truchement de notre Créateur, la marque de notre amour indicible à leur égard.

Jean-Louis Koyagialo te Gerengbo.

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viii

Liste des acronymes et signes

+

<

Af Am Aw Al+3 Ca+2

CD Cl-: Co. Cond. Coul. Cu+2 EQ Fe+3 H

ISO

: Plus

: Inferieure à

: Climat équatorial humide sans saison sèche

: Climat équatorial humide avec une saison sèche courte

: Climat équatorial humide à hiver sec

: Ion d'aluminium

: Ion du calcium

: Image d'un disque CD ;

: Ion chlorure

: Cobalt

: Conductivité

: Couleur

: Ion du cuivre

: Equateur;

: Ion ferrique

: Heure;

: Organisation internationale de normalisation ou international organization for

standardization (c'est une ONG créée le 13.02.1947 ayant 157 membres

dont le siège est en Genève en Suisse) ;

GMT Grpm: MGRS Mg+2 Mn+2 MS Ni+ NO-3 NO2-NTU O-2

OMS pH PO4-3 Sal. SO4-2 Ss

Sp

T° TDS Turb. Zinc+2

: Greenwich Mean Time;

: Groupement

: MilitaryGrid Reference system

: Ion du magnésium

: Ion du manganèse

: Matière en suspension

: Ion du nickel

: Nitrate

: Nitrite

: Nephelometric turbidity unit

: Oxygène dissous

: Organisation Mondiale de la Santé

: Potentiel d'hydrogène

: Phosphate

: Salinité

: Sulfate

: Saison sèche

: Saison pluvieuse

: Température

: Solides totaux dissouts

: Turbidité

: Ion du zinc

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ix

Liste des tableaux

Tableau 1. Quelques pathologies humaines transmises par l'eau de mauvaise qualité. 11

Tableau 2: Liste de sources potentielles de contamination des eaux souterraines. 16

Tableau 3: Tranches d'âge de la population nationales de Mobayi-Mbongo en 2010. 36

Tableau 4 : coordonnées géographiques terrestres des sites d'échantillonnage des eaux de

source dans le territoire de Mobayi-Mbongo 50
Tableau5 : Concentrations moyennes d'ion d'aluminium (en mg/l) des eaux prélevées en

Novembre 2010 (saison de pluie). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 7: Concentrations moyennes d'ion d'aluminium (en mg/l) des eaux prélevées en

Juin 2012 (saison sèche). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 8: Concentrations moyennes d'ion du Calcium (en mg/l) des eaux prélevées en

Novembre 2010 (saison de pluie). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 9: Concentrations moyennes d'ion du Calcium (en mg/l) des eaux prélevées en Juin

2012 (saison sèche). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 10 : Concentrations moyennes du Chlorure (en mg/l) des eaux prélevées en

Novembre 2010 (saison de pluie). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 11: Concentrations moyennes du Chlorure (en mg/l) des eaux prélevées en Juin

2012 (saison sèche). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 12 : Valeurs moyennes de la Conductivité (en uS/cm) des eaux prélevées en

Novembre 2010 (saison de pluie). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 13: Valeurs moyennes de la Conductivité (en uS/cm) des eaux prélevées en Juin

2012 (saison sèche). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 14: Couleurs moyennes (en Pt.co) des eaux prélevées en Novembre 2010 (saison de

pluie) Erreur ! Signet non défini.
Tableau 15: Couleurs moyennes (en Pt.co) des eaux prélevées en Juin 2012 (saison sèche).

Erreur ! Signet non défini.

Tableau 16: Concentrations moyennes du Cuivre (en mg/l) des eaux prélevées en Novembre

2010 (saison de pluie). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 17: Concentrations moyennes du Cuivre (en mg/l) des eaux prélevées en Juin 2012

(saison sèche). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 18: Concentrations moyennes de Fer (en mg/l) des eaux prélevées en Novembre

2010 (saison de pluie). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 19: Concentrations moyennes de Fer (en mg/l) des eaux prélevées en Juin 2012

(saison sèche). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 20: Concentrations moyennes du Magnésium (en mg/l) des eaux prélevées en

Novembre 2010 (saison de pluie). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 21: Concentrations moyennes du Magnésium (en mg/l) des eaux prélevées en Juin

2012 (saison sèche). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 22: Concentrations moyennes de Manganèse (en mg/l) des eaux prélevées en

Novembre 2010 (saison de pluie). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 23: Concentrations moyennes du Manganèse (en mg/l) des eaux prélevées en Juin

2012 (saison sèche). Erreur ! Signet non défini.

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x

Tableau 24: Moyennes de Matière en suspension (en mg/l) des eaux prélevées en Novembre

2010 (saison de pluie). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 25: Moyennes de Matière en suspension (en mg/l) des eaux prélevées en Juin 2012

(saison sèche). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 26: Concentrations moyennes du Nickel (en mg/l) des eaux prélevées en Novembre

2010 (saison de pluie). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 27: Concentrations moyennes du Nickel (en mg/l) des eaux prélevées en Juin 2012

(saison sèche). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 28 : Concentrations moyennes du Nitrite (en mg/l) des eaux prélevées en Novembre

2010 (saison de pluie). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 29: Concentrations moyennes du Nitrite (en mg/l) des eaux prélevées en Juin 2012

(saison sèche). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 30: Concentrations moyennes du Nitrate (en mg/l) des eaux prélevées en Novembre

2010 (saison de pluie). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 31: Concentrations moyennes du Nitrate (en mg/l) des eaux prélevées en Juin 2012

(saison sèche). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 32: Quantité moyenne d'Oxygène dissout (en mg/l) des eaux prélevées en

Novembre 2010 (saison de pluie). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 33: Quantité moyenne d'Oxygène dissout (en mg/l) des eaux prélevées en Juin 2012

(saison sèche). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 34: Concentration du pH des eaux prélevées en Novembre 2010 (saison de pluie).

Erreur ! Signet non défini.
Tableau 35: Concentration du pH des eaux prélevées en Juin2012 (saison sèche).Erreur ! Signet non défini.

Tableau 36: Teneur en Phosphate (en mg/l) dans les eaux prélevées en Novembre 2010

(saison de pluie). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 37: Teneur en Phosphate (en mg/l) dans les eaux prélevées en Juin2012 (saison

sèche). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 38: Concentration du Sulfate (en mg/l) des eaux prélevées en Novembre 2010

(saison de pluie). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 39: Concentration du Sulfate (en mg/l) des eaux prélevées en Juin2012 (saison

sèche). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 40: Température (en °c) des eaux mesurée en Novembre 2010 (saison de pluie).

Erreur ! Signet non défini.
Tableau 41: Température (en °C) des eaux mesurée en Juin 2012 (saison sèche). .. Erreur ! Signet non défini.

Tableau 42: Solide dissous totaux (en mg/l) des eaux prélevées en Novembre 2010 (saison

de pluie). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 43: Solide dissous totaux (en mg/l) des eaux prélevées en Juin 2012 (saison sèche).

Erreur ! Signet non défini.
Tableau 44: Turbidité (en NTU) des eaux mesurée en Novembre 2010 (saison de pluie).

Erreur ! Signet non défini.

Tableau 45: Turbidité (en NTU) des eaux mesurée en Juin 2012 (saison sèche) Erreur ! Signet

non défini.

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xi

Tableau 46: Concentrations moyennes de Zinc (en mg/l) dans les eaux prélevées en

Novembre 2010 (saison de pluie). Erreur ! Signet non défini.
Tableau 47: Concentrations moyennes de Zinc (en mg/l) dans les eaux prélevées en Juin 2012

(saison sèche). Erreur ! Signet non défini.

Tableau 48 : Observations des analyses microbiologiques. Erreur ! Signet non défini.

Tableau 49: Impacts sociaux des eaux de sources dans le Secteur de Mobayi-Mbongo .. Erreur ! Signet non défini.

Liste des photos

Photo 1 : Le fleuve Congo à Mbandaka et la rivière Ubangi à Mobayi-Mbongo. 26

Photo 2 : Aperçu de quelques types de végétation de Mobayi-Mbongo. 32

Photon 3 : Quelques espèces de poissons de Mobayi-Mbongo 33

Photo4 : Echantillon de la population 35

Photo 5 : Portion de la route non asphaltée et Portion de la route asphaltée 38

Photo 6 : Pont en lambeau menant vers Mando et Pont inachevé menant vers la

RCA 38

Photo 7 : Vue du Barrage de Mobayi-Mbongo 39

Photo 8 : Installation de la Regideso et site d'approvisionnement en eau de boisson

40

Photo 9 : Pancarte de la radio Mobayi-Londo, une radio communautaire. 42

Photo 10 : Hôpital général de référence de Mobayi-Mbongo et Le centre de sante de

Mobayi-Mbongo 42

Photo 11 : Ecole conventionnée et Ecole Privée 43

Photo 12 :Marché de Mobayi-Mbongo en construction Couvant des soeurs filles de

Marie de Molegbe 43
Photo 13 : Bureau du Territoire de Mobayi-Mbongo Bureau du District du Nord-

Ubangi. 44

Photo 14: Pêcheur brandissant un poisson. et La pêche au filet. 45

Photo 15: Un Aulacode attrapé par un chasseur et Un laboureur au champ 46

Photo 16: Coupe d'arbre et Commerce de charbon 47

Photo 17 : Site Touristique et Site sacré 48

Photo 18: Types de maisons retrouvées à Mobayi-Mbongo 48

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Liste des figures

Figure 1: Représentation schématique du cycle hydrologique global. 8

Figure 2.Esquisse de la carte hydrographique de la RDC (Source : Kasongo, 2008). 18

Figure 3: Evolution du soleil durant une journée. 21

Figure 4: Présentation de la zone d'étude i

Figure 5 : Variations du débit moyen mensuel (en m3/s) de la rivière Ubangi de 1911-1994 27

Figure 6 : Esquisse hydrogéologique du soubassement de l'Ubangi et du Bas-Uélé 28

Figure 7 : Pyramide des âges de la population de Mobayi-Mbongo (à partir des données du Secteur de

Mobayi-Mbongo exercices 2010) 37

Figure 8: Distribution spatiale des sources d'eau dans le territoire de Mobayi à l'Equateur 51

Figure 9 : Variation de l'aluminium pendant la saison sèche et pluvieuse. ... Erreur ! Signet non défini.

Figure 10 : Variation du calcium pendant la saison sèche et pluvieuse. Erreur ! Signet non défini.

Figure 11 : Variation du chlore pendant la saison sèche et pluvieuse. Erreur ! Signet non défini.

Figure 12 : Variation du cobalt pendant la saison sèche et la saison de pluie. Erreur ! Signet non

défini.

Figure 13: Variation de la conductivité pendant la saison sèche et pluvieuse. Erreur ! Signet non
défini.

Figure 14 : Variation de la couleur pendant la saison sèche et pluvieuse. Erreur ! Signet non défini.
Figure 15 : Variation de la teneur en cuivre des eaux de sources pendant la saison sèche et pluvieuse.

Erreur ! Signet non défini.

Figure 16 : variation du fer pendant la saison sèche et pluvieuse. Erreur ! Signet non défini.

Figure 17 : Variation du magnésium pendant la saison sèche et la saison de pluie. . Erreur ! Signet non défini.

Figure 18 : Variation des matières en suspensions pendant la saison sèche et la saison de pluie.

Erreur ! Signet non défini.

Figure 19 : Variation du Nickel pendant la saison sèche et la saison de pluie. Erreur ! Signet non

défini.

Figure 20 : Variation de la teneur en nitrite pendant les deux saisons. Erreur ! Signet non défini.

Figure 21 : Variation de la teneur en nitrate pendant la saison sèche et la saison de pluie. Erreur !

Signet non défini.

Figure 22 : Variation de l'oxygène dissout pendant la saison sèche et saison de pluie. .... Erreur ! Signet non défini.

Figure 23 : Variation du pH pendant la saison sèche et la saison de pluie. Erreur ! Signet non défini.
Figure 24 : Variation de la teneur en phosphates des eaux de sources pendant la saison sèche et la

saison de la pluie Erreur ! Signet non défini.

Figure 25 : Variation de la teneur en sulfate pendant les deux saisons. Erreur ! Signet non défini.

Figure 26 : Variation de la température pendant les deux saisons. Erreur ! Signet non défini.

Figure 27 : Variation du TDS pendant la saison sèche et saison de pluie. Erreur ! Signet non défini.

Figure 28 : Variation de la turbidité pendant la saison sèche et la saison de pluie. .. Erreur ! Signet non défini.

Figure 29 : Variation du zinc pendant la saison sèche et la saison de pluie. Erreur ! Signet non défini.

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Avant-propos

La question d'existence de l'ordre et de la finesse dans la nature a préoccupé les penseurs d'autrefois et préoccupe encore les esprits mutants d'aujourd'hui.

Partant de la réflexion de Jacques Attali sur sa citation disant : «la sagesse du futur, celle qui évitera le suicide de l'humanité, ne consistera plus à gagner du temps mais à le remplir, à le vivre et à en prendre compte dans toutes les mesures ».

Dans le forum Mondial de l'eau au Burkina-Faso en novembre 2011, Ban-KI-Moon a souligné que l'eau potable et les services d'assainissement de base sont intrinsèques à la survie, au bien-être et à la dignité des hommes.

Et, dans le même sens le Professeur Kasongo dans son livre Eaux et Forêt de la RDC a souligné que si les tendances en matière de l'eau se poursuivent au cours des 20-30 prochaines années, les seigneurs de la terre risquent de devenir les seigneurs de l'eau.

En effet, si Jacques Attali réveille les esprits sur la gestion présente de l'environnement afin de garantir ou sécuriser les générations futures, Ban-KI-Moon révèle l'importance de l'eau potable et les services d'assainissement pour le bien être des hommes et le Professeur Kasongo prédit la guerre de l'eau. Il va sans dire qu'après notre formation académique, nous avons la ferme conviction d'adhérer aux réflexions citées ci-haut, surtout aux lois naturelles observées par les aînés et par nous-mêmes lors de notre visite d'études dans le Secteur de Mobayi-Mbongo.

Ne dit-on pas que l'eau, c'est la vie!

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Résumé

La présente étude a été effectuée entre novembre 2010 et juin 2012 dans le Territoire de Mobayi-Mbongo. Elle a permis respectivement d'évaluer la qualité des eaux de sources consommées par la population locale, d'obtenir les variations saisonnières de la qualité de ces eaux en même temps d'identifier les mauvaises sources, d'évaluer les impacts des activités anthropiques sur l'avenir des eaux de sources et de ressortir la rétroaction des différentes composantes de l'environnement modifiées par les activités anthropiques sur la population de Mobayi-Mbongo.

L'examen des données et résultats obtenus indiquent que dans une certaine mesure on peut admettre que, la qualité de l'eau est étroitement liée au débit et à la nature du substrat qui couvre la nappe. Par conséquent, ladite qualité peut être modifiée non seulement par le changement saisonnier, mais aussi en fonction des activités anthropiques se déroulant en amont, aux alentours et au sein de ces sources.

Le cycle saisonnier observé pour les paramètres physico-chimiques évalués, indique que les valeurs sont élevées pendant la saison de pluie, diminuent pendant la saison sèche mais atteignent leur plus faible niveau lorsque le débit des sources augmente. Les paramètres qui suivent ce cycle sont généralement associés aux matières particulaires, y compris la plupart des métaux. Le second cycle le plus couramment observé est le cycle contraire où les valeurs des paramètres physico-chimiques trouvées sont à leur plus haute concentration en saison sèche et à leur faible concentration en saison de pluie. Les plus faibles concentrations des constituants dissous demeurent en solution, comme les ions importants, sont observés pendant la saison de pluie à cause de la dilution. Trois sources tarissant pendant la saison sèche n'ont pas fait l'objet d'une comparaison saisonnière du fait qu'elles constituent des mauvaises sources car elles sont alimentées par des nappes temporaires. Les données sur la qualité microbiologique et physico-chimique des eaux ont été comparées aux valeurs prescrites dans les recommandations de l'OMS pour l'eau potable. La présence des germes pathogènes et les dépassements ou insuffisance de valeurs prescrites sont nombreux, ce qui indique que la qualité de l'eau de sources à Mobayi-Mbongo n'est pas bonne sous cet angle. La plupart des paramètres physico-chimiques évalués montrent des valeurs très faibles ou en excès par rapport aux normes. En l'absence de développement important, tout métal dont la présence est décelée dans l'eau a vraisemblablement une origine naturelle. Par ailleurs, un approvisionnement en eau non salubre associée aux micro-organismes pathogènes issus des activités humaines et parfois puisée à des longues distances (supérieures à 500 m) constitue une source des problèmes liés à l'eau tels que les maladies et les corvées de l'eau.

Les données de base recueillies et examinées dans le présent travail peuvent être utiles pour la surveillance des changements éventuels des écosystèmes causés par des perturbations anthropiques ou phénomènes naturels susceptibles de modifier la qualité et la quantité de l'eau.

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Summary

This study was conducted between November 2010 and June 2012 in the Territory Mobayi-Mbongo. It allowed respectively to evaluate the water quality sources consumed by the local population to get the seasonal variations in groundwater quality at the same time to identify the wrong sources, assess the impacts of human activities on future water sources and highlights the different feedback components modified by human activities on the population Mobayi-Mbongo environment.

Examination of the data and results indicate that to some extent it can be assumed that the water quality is closely related to the flow and the nature of the substrate covering the ground. Consequently, that quality can be modified not only by the seasonal change, but also in terms of human activities taking place upstream, around and within these sources.

The seasonal cycle observed for physico-chemical parameters measured, indicates that the values are higher during the rainy season, decrease during the dry season but reach their lowest level when the flow of sources increases. The following cycle parameters that are usually associated with particulate materials, including most metals. The second cycle is the most commonly observed the opposite cycle where the values of physico-chemical parameters are found in their highest concentration in the dry season and their low concentration in the rainy season. The lowest concentrations of dissolved constituents remain in solution as major ions, are observed during the rainy season due to dilution. Three sources drying up during the dry season have not been a seasonal comparison because they are poor sources because they are fueled by temporary tables. Data on the microbiological and physico-chemical water quality were compared to values at the WHO guidelines for drinking water. The presence of pathogens and overruns or lack of prescribed values are numerous, indicating that the quality of water sources Mobayi-Mbongo is not good from this angle. Most of the physico-chemical parameters measured show very low values or in excess of the standards. In the absence of significant development, all metal whose presence is detected in the water probably has a natural origin. In addition, an unsafe water supply associated with pathogenic microorganisms from human activities and sometimes drawn from long distances (greater than 500 m) is a source of problems related to water, such as illnesses and chores water.

The data collected and examined in the present study may be useful for monitoring any changes in ecosystems caused by anthropogenic disturbances or natural phenomena that may affect the quality and quantity of water.

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1

Introduction

L'eau avant d'être une ressource est une source. C'est la source de la vie car sa seule absence marque la fin de toute existence vivante.

Par ailleurs à la différence des autres ressources notamment l'énergie, le pétrole, l'eau n'est pas substituable. En revanche on ne peut pas remplacer l'eau par une autre matière tant pour l'agriculture que pour l'alimentation animale et humaine.

De nos jour, cette ressource représente 71% de l'espace sur la planète, mais 3% de l'or bleu est douce, seulement 0.7 % est accessible à la consommation humaine. Cette quantité d'eau est estimée suffisante.

En effet l'eau est une ressource élémentaire à la vie, elle est indispensable à l'homme qui l'utilise pour des usages quotidiens, l'agriculture, la boisson, l'hygiène et l'industrie.

Malgré cette abondance de l'eau, elle est inégalement répartie et inégalement accessible. La RD. Congo possède une grande quantité d'eau contrairement à certains pays du monde en général et d'Afrique en particulier qui souffrent du manque de cette ressource. L'eau est inégalement mobilisée, avec des concurrences inter- étatiques ; ce qui engendre des conflits se situant principalement dans les pays pauvres et cela parce que c'est à ce niveau que le vrai problème de la distribution se pose notamment en Asie et en Afrique où la distribution est assez limitée. Qui dit manque d'argent, dit manque de financement, manque de moyen, et finalement manque d'eau et de développement.

Par ailleurs, la consommation en eau par habitant est d'ailleurs considérée comme un indicateur du développement économique d'un pays. L'accès à une eau de qualité et en quantité est un enjeu vital. Elle est disputée dans toutes les régions du monde. La gestion de cette ressource est importante pour les sociétés humaines, mais elle est différente selon les pays se référant à leur niveau de richesse et leur besoin en eau.

Cependant, l'eau potable n'est pas accessible à tous. Toutes les eaux de la nature ne sont pas bonnes à boire. Même une eau d'apparence limpide peut transporter en son sein toutes sortes de substances inertes et vivantes, dont certaines peuvent être nocives pour l'organisme humain. Ces substances proviennent soit du milieu physique dans lequel l'eau a évolué, soit des rejets de certaines activités humaines dont l'eau est devenue le réceptacle. L'eau est ainsi le vecteur de transmission de nombreuses maladies. A son double égard (vital et non substituable), l'eau doit acquérir plus que toute autre ressource un caractère vital et stratégique. Sa maîtrise est synonyme de survie et sera un facteur de puissance ou de faiblesse pour les nations.

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2

0.1. Problématique

Bien que la province de l'Equateur regorge d'énormes richesses en ressources hydriques, tant en surface que souterraines, les Equatoriens connaissent cependant un sérieux problème d'approvisionnement en eau potable. Quand bien même l'eau est abondante dans la province, le problème réside en amont, dans le traitement des eaux pour les rendre potable faute de l'inopérationnalité de la Regideso, l'inexistence des sources d'eaux aménagées, la pollution des eaux par la matière organique (animaux et végétaux) et, en aval par les faibles revenus des citadins et des villageois qui ne leur permettent pas d'honorer les factures de la Regideso là où elle existe et de contribuer aux frais relatifs à l'entretien des infrastructures desservant l'eau potable pour une distribution permanente et disponible.

Néanmoins, malgré les différents problèmes relatifs à l'eau évoqués ci-dessus, la grande majorité de la population Equatorienne dépend des rivières et des eaux souterraines notamment des eaux des puits et des sources naturelles en y accédant souvent très péniblement afin de s'approvisionner en eau de boisson et en même temps, résoudre cette carence en eau. C'est le cas notamment de la population du secteur de Mobayi-Mbongo.

Cette situation occasionne la résurgence des maladies liées à l'eau et de corvée des transports d'eau sur la tête imposée principalement au genre féminin notamment à la mère et à la fille.

0.2. Hypothèse

Nous partons des hypothèses selon lesquelles :

- Dans un environnement biophysique de qualité, la qualité des eaux de sources dépend de la nature du matériel géologique sur lequel ces eaux se déplacent;

- La qualité des eaux de sources est modifiée en fonction des activités anthropiques se déroulant en amont, aux alentours et au sein de ces sources et ;

- Le changement saisonnier apporte des modifications de la qualité de l'eau.

0.3. Question de recherche

Eu égard de ce qui précède, nous faisons une analyse réflexive en nous posant des questions suivantes :

- Quelles sont les sources d'eau les plus fréquentées ;

- Quelle est la qualité des eaux de sources consommées par la population de Mobayi-Mbongo ;

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- Comment évolue la qualité des eaux des sources lors des changements saisonniers;

- Quels sont les impacts des activités anthropiques sur l'avenir des eaux de sources ;

- Quelle est la rétroaction des différentes composantes de l'environnement modifiée par les activités anthropiques sur la population de Mobayi-Mbongo.

0.4. Objectifs

0.4.1. Objectif général

L'objectif général est de contribuer à la connaissance des eaux de Mobayi-Mbongo.

0.4.2. Objectifs spécifiques

- Localiser et inventorier les sources d'eau les plus fréquentées selon les groupements ;

- Analyser les eaux de sources prélevées pendant la saison sèche et la saison des pluies ;

- Evaluer la qualité des eaux de sources par rapport aux normes de potabilité édictées par l'OMS ;

- Comparer la variation des valeurs des paramètres physico-chimiques de la saison de pluie à celles de la saison sèche ;

- Identifier les activités anthropiques pouvant dégrader l'environnement et modifier la quantité et qualité de l'eau ;

- Catégoriser les impacts selon leur importance et ressortir les rétroactions ;

- Proposer les pistes de solution à partir des résultats obtenus.

0.5. Intérêt de l'étude

Ce travail contribue à la connaissance sur la qualité des eaux de sources dans le milieu rural, leur variation lors de changement des saisons, l'impact des activités anthropiques sur l'avenir de ces eaux et la rétroaction de composantes environnementales modifiées par les activités anthropiques sur la population.

En outre, les résultats de notre travail peuvent servir aux

décideurs pour la surveillance des changements éventuels des écosystèmes causés par des perturbations anthropiques ou phénomènes naturels susceptibles de modifier la qualité et la quantité de l'eau.

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0.6. Délimitation du sujet

Notre étude s'est déroulée dans les Groupements Ngonda, Kumbu, Ndawele et Ziamba, Secteur de Mobayi-Mbongo, Territoire de Mobayi-Mbongo, District du Nord-Ubangi dans la Province de l'Equateur en RDC pendant la période allant du 22/11/2010 au 19/06/2012 en effectuant plusieurs missions sur terrain.

0.7. Difficultés rencontrées

Il sied de signaler que nous avons connu quelques difficultés lors de la récolte des données sur le terrain. Certaines sources de données nous ont imposé une procédure administrative ennuyeuse et inutilement longue tandis que d'autres ont fait l'objet d'une compensation financière pour leur acquisition.

En effet, nous avons connu les difficultés relatives :

- au transport pour atteindre certaines sources d'eau ;

- à la prise des photographies sans accord des chefs coutumiers ;

- à l'accès aux informations suite au manque des données disponibles car ces dernières furent pillées et détruites lors des guerres de 1998 ;

- à la récolte d'un grand nombre d'échantillons, difficile à transporter du fait du poids et du coût financier y afférent.

0.8. Structure du mémoire

Hormis l'introduction, le présent travail s'articule en trois chapitres. Le premier chapitre est consacré à la revue de la littérature. Le deuxième chapitre décrit le matériel, le milieu d'étude et les méthodes. Le troisième chapitre est consacré aux résultats et leur interprétation. Enfin, une conclusion suivie des recommandations clôture notre étude.

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CHAPITRE Premier : REVUE DE LA LITTERATURE

I.1. Définition de quelques concepts

a) L'audit est une activité de contrôle et de conseil qui consiste en une expertise par un agent compétent et impartial et un jugement sur l'organisation, la procédure, ou une opération quelconque de l'entité.

L'audit est surtout un outil d'amélioration continue, car il permet de faire le point sur l'existant (état des lieux) afin d'en dégager les points faibles et/ou non conformes (suivant les référentiels d'audit). Cela, afin de mener par la suite les actions adéquates qui permettront de corriger les écarts et dysfonctionnements constatés. (Source :// fr.wikipedia.org/wiki/Audit).

b) L'environnement est défini comme « l'ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins », ou encore comme « l'ensemble des conditions naturelles (physiques, chimiques, biologiques) et culturelles (sociologiques) susceptibles d'agir sur les organismes vivants et les activités humaines ».

La notion d'environnement naturel, souvent désignée par le seul mot « environnement », a beaucoup évolué au cours des derniers siècles et tout particulièrement des dernières décennies. L'environnement est compris comme l'ensemble des composants naturels de la planète Terre, comme l'air, l'eau, l'atmosphère, les roches, les végétaux, les animaux, et l'ensemble des phénomènes et interactions qui s'y déploient, c'est-à-dire tout ce qui entoure l'Homme et ses activités -- bien que cette position centrale de l'homme soit précisément un objet de controverse dans le champ de l'écologie. (source : fr.wikipedia.org/wiki/Environnement).

Selon Bliefert et al. (2001), l'environnement est donc l'ensemble de toutes les influences directes et indirectes exercées sur l'être vivant et de ses relations avec le reste du monde.

D'après le dictionnaire français Encarta (2009), l'environnement constituent l'ensemble des conditions naturelles et culturelles susceptibles d'agir sur les organismes vivants.

c) Social dans une définition large de la notion du social, on peut l'entendre comme étant l'expression de l'existence de relations entre les vivants.

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Au sens commun, le terme social renvoie généralement vers le nom commun : société. Cependant, les conceptions sociologiques de société sont nombreuses et même parfois, chez certains auteurs, complètement remises en question. (source:// fr.wikipedia.org/wiki/Social).

d) L'eau est un composé chimique ubiquitaire sur la Terre, essentiel pour tous les organismes vivants connus. C'est le milieu de vie de la plupart des êtres vivants. Elle se trouve en général dans son état liquide et possède à température ambiante des propriétés uniques : c'est notamment un solvant efficace pour beaucoup de corps solides trouvés sur Terre -- l'eau est quelquefois désignée sous le nom de « solvant universel ». (Source : // www.lennetech.fr/eaux/definitions.htm).

L'eau, de formule H2O, est un composé chimique simple. Présente chez les êtres vivants (en effet le corps humain est composé à 70% d'eau), la terre en possède une quantité gigantesque soit 1,5 milliard de Km3 dont 97% d'eau sur Terre est salée (donc impropre à la consommation) alors qu'il n'y a que 2% d'eau douce sous forme de glace et seulement 1% d'eau douce sous forme liquide et #177; accessible à l'homme.

(Source:// tpe-leaupotable.e-monsite.com/pages/i-définitions/)

e) Eau souterraine

L'eau souterraine est l'eau qui existe dans les pores, les fissures des roches et dans les sédiments sous la terre. Elle est issue des précipitations ou de la neige et puis, infiltre les sols dans les systèmes d'eaux souterraines. Par la suite, elle peut éventuellement remonter à la surface, ou rejoindre des lacs ou des océans. (Source : // www.lennetech.fr/eaux-souterraines/definitions.htm)

Il s'agit de l'eau des précipitations qui s'infiltre dans le sol et les couches perméables jusqu'à ce qu'elle atteigne une roche imperméable ou de l'argile. (Source : Berg et al., 2009).

f) L'audit environnemental

L'audit environnemental fait appel à l'évaluation environnementale. Le Conseil de l'Europe le définit en 1994 comme « outil de gestion incorporant l'évaluation systématique, documentée, périodique et objective de l'efficacité des systèmes et des processus organisationnels et gestionnaires conçus pour assurer la protection de l'environnement, en vue de faciliter le contrôle de la gestion des pratiques susceptibles d'avoir un impact sur l'environnement, le but étant de favoriser une amélioration continue de la performance environnementale des activités industrielles et la collecte de

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renseignements pertinents ; un mécanisme d'audit environnemental est donc institué ». (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Audit-environnemental).

Selon Musibono (2012), l'audit du système de gestion environnemental est un processus de vérification systématique et documenté qui permet d'évaluer objectivement la conformité d'un SGE aux critères d'audit de l'organisme et la communication des résultats de ce processus à la haute direction.

Dans le même support, Musibono définit l'évaluation des impacts sociaux comme étant une composante de l'EIE portant sur les changements dans la structure et le fonctionnement des relations sociales, des communautés (population, structure, stabilité, etc.), de la qualité et du mode de vie des gens, de la santé, de la langue, des rituels, des processus politiques et économiques, des attitudes et des valeurs.

I.2.Généralités sur les eaux

1.2.1. Origine de l'eau sur la terre

L'eau existe dans notre système solaire, très probablement, depuis le début, et a pour origine le processus de fusion thermonucléaire qui a produit les éléments du système périodique et leurs composés. On admet généralement que la majeure partie de l'eau formant l'hydrosphère provient d'un dégazage du manteau par l'intermédiaire des éruptions volcaniques et des laves qui se sont épanchées à la surface (basaltes) au cours des 5 milliards d'années d'existence de la terre. Cependant, on sait que la terre est également exposée aux collisions avec du matériel cosmique dont les comètes de glace. Ainsi, une origine extraterrestre d'au moins une partie de l'eau terrestre est probable.(Source : Agence internationale de l'énergie atomique, 2008).

Sous le terme « eau », on rassemble celles qui coulent ou qui stagnent sur les sols, dans la nature, ou encore les eaux souterraines. Au cours de son cycle, elle circule continuellement dans l'environnement, de l'Océan vers l'atmosphère puis la terre et à nouveau vers l'Océan. (Voir la figure 1).

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Figure 1: Représentation schématique du cycle hydrologique global. Source : http://tpe-leaupotable.e-monsite.com/pages/i-definitions/.

En effet, suivant sa composition chimique qui induit son origine ou son usage, on précise : l'eau atmosphérique, eaux de surface, eau souterraine, eau de ruissellement, eau potable, eau minérale, eau de Seltz, eau de source, eau de mer, eau douce, eau de pluie, etc.

Seules les eaux souterraines surgissant dans les sources nous concernent dans ce travail et feront l'objet d'une description approfondie.

1.2.2. L'eau potable et les normes

Une eau potable est une eau que l'on peut boire sans risque pour la santé. Afin de définir précisément une eau potable, des normes ont été établies qui fixent notamment les teneurs limites à ne pas dépasser pour un certain nombre de substances nocives et susceptibles d'être présentes dans l'eau. Le fait qu'une eau soit conforme aux normes, c'est-à-dire potable, ne signifie donc pas qu'elle soit exempte de matières polluantes, mais que leur concentration a été jugée suffisamment faible pour ne pas mettre en danger la santé du consommateur.

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Selon ces normes, une eau potable doit être exempte de germes pathogènes (bactéries, virus) et d'organismes parasites, car les risques sanitaires liés à ces micro-organismes sont grands. Elle ne doit contenir certaines substances chimiques qu'en quantité limitée : il s'agit en particulier de substances qualifiées d'indésirables ou de toxiques, comme les nitrates et les phosphates, les métaux lourds, ou encore les hydrocarbures et les pesticides, pour lesquelles des " concentrations maximales admissibles " ont été définies. À l'inverse, la présence de certaines substances peut être jugée nécessaire comme les oligo-éléments indispensables à l'organisme. Une eau potable doit aussi être une eau agréable à boire : elle doit être claire, avoir une bonne odeur et un bon goût. Pour avoir bon goût, il lui faut contenir un minimum de sels minéraux dissous (de 0,1 à 0,5 gramme par litre), lesquels sont par ailleurs indispensables à l'organisme.

Les normes ne font donc que définir, à un moment donné, un niveau de risque acceptable pour une population donnée. Elles dépendent par ailleurs étroitement des connaissances scientifiques et des techniques disponibles, notamment dans le domaine des risques sanitaires et dans celui de l'analyse chimique. Elles peuvent donc être modifiées à tout moment en fonction des progrès réalisés.

Tous les pays du monde ne suivent donc pas les mêmes normes. Certains édictent leurs propres normes. D'autres adoptent celles conseillées par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

(Source :// www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decouv/potable/potableNor.html)

1.2.3. Pollution de l'eau

La pollution de l'eau est un problème global dont la gravité et la nature varient d'une région à l'autre. Dans de nombreux endroits, en particulier dans les pays en développement, le principal problème est la contamination de l'eau par les germes pathogènes. Les polluants de l'eau peuvent être classés en huit catégories : les eaux des égouts, les agents vecteurs de maladies, les matières en suspension, les nutriments minéraux des algues et des plantes, les matières organiques, les produits chimiques non organiques, les substances radioactives et la pollution thermique. (Source : Berg et al., 2009).

1.2.4. Relation eau /maladies

Les maladies liées à l'eau sont une tragédie humaine dans le sens qu'elles tuent chaque année des millions de personnes (environ 2,3 milliards d'habitants), empêchent des millions de personnes de mener une vie saine et sapent les efforts de développement.

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Généralement, les maladies liées à l'eau sont n'importe quelles maladies causées par la consommation d'eau contaminée par des fèces animales ou humaines, qui contiennent des microorganismes pathogènes.

Elles sont nommées comme telles car elles sont provoquées par l'ingestion ou le contact avec des eaux insalubres, non potables donc vecteurs de micro-organismes (bactéries, eucaryotes, etc.), de virus et de contaminants chimiques (plomb, pesticides...) qui engendrent des troubles et des pathologies pouvant être mortelles.

(Source : lennetech.fr/bibliotheque/maladies/maladie-hydrique/maladie-hydrique.htm).

Dans ces eaux, on trouve les vecteurs de maladies, ou agents pathogènes qui viennent des déchets d'individus infectés, contenant en général beaucoup de bactéries, virus, protozoaires, vers parasites et autres agents infectieux qui provoquent des maladies chez les hommes et chez les animaux (tableau 1). La typhoïde, le choléra, la dysenterie bactérienne, la poliomyélite et les hépatites virales font partie des maladies virales et bactériennes les plus courantes transmises par l'eau.

Les maladies liées à l'eau peuvent être regroupées en quatre

catégories :

1. Maladies dues au manque d'eau pour hygiène corporelle (exemples : gale, trachome, dysenterie bacillaire) ;

2. Maladies d'origine hydrique (infections transmises par l'eau. Exemples : cholera, fièvre typhoïde, hépatite infectieuse) ;

3. Maladies transmises par des vecteurs liés à l'eau (exemple : paludisme, trypanosomiase, onchocercose ; etc.) ;

4. Les maladies à support hydrique ou maladies transmises par un hôte intermédiaire aquatique (le ver de Guinée ou draconculose, la paragonimiase, la clonorchiase et la schistosomiase ou bilharziose).

(Source : www.droitsenfant.org/situation-monde/droit-a-l-eau/maladies-liees-a-eau/).

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Tableau 1. Quelques pathologies humaines transmises par l'eau de mauvaise qualité.

Maladies

Agents infectieux

Types

d'organisme

Symptômes

Cholera

Vibrio cholerae

Bactérie

Diarrhée sévère, vomissement,
déshydratation par perte de 20 litres/j
causant des crampes et un collapsus.

Dysenterie

Shigella disenteriae

Bactérie

Infection du côlon responsable de
diarrhées douloureuses, mucus et sang
dans les selles ; douleurs abdominales.

Entérite

Clostridium perfringens
et autres bactéries

Bactérie

Inflammation de l'intestin grêle source
de malaise général, perte de l'appétit,
crampes abdominales et diarrhée.

Typhoïde

Salmonella typhi

Bactérie

Les premiers symptômes incluent
migraines, perte d'énergie, fièvre ; plus
tard surviennent une épuration
cutanée rose et une hémorragie des
intestins.

Hépatite virale

Virus A de l'hépatite

Virus

L'inflammation du foie cause une
jaunisse, de la fièvre, des migraines,
nausées, vomissement, perte d'appétit,
courbatures et malaise général.

Poliomyélite

Poliovirus

Virus

Les premiers symptômes sont le mal
de gorge, la fièvre, la diarrhée, douleur
dans les membres et le dos ; quand
l'infection s'étend à la moelle épinière,
les muscles s'atrophient et sont
paralysés.

Cryptosporidiose

Cryptosoporidium sp.

Protozoaire

Jusqu'à 22 jours de diarrhées et
crampes.

Dysenterie amibienne

Entamoeba histolytica

Protozoaire

Diarrhées douloureuses, avec du
mucus et du sang dans les selles ;
douleurs abdominales.

Bilharziose

Schistosoma sp.

Vers plat

Trouble grave de foie et de la vessie, avec du sang dans l'urine, diarrhée, faiblesse, manque d'énergie, crises répétées de douleurs abdominales.

Ankylostomose

Ancyclostoma sp.

Vers nématode

Grave anémie et parfois symptôme de
la branchie.

Source : Berg et al., 2009.

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1.2.5. Eaux souterraines

L'eau souterraine fait partie des plus petits composants de l'Hydrosphère. L'écoulement souterrain et les processus hydro chimiques associés, appartenant au cycle géochimique et dépendent du contexte géo-écologique et de la composition pétrographique de la lithosphère. Cette dernière influence les processus hydrogéochimiques et à la composition chimique de l'eau souterraine. Ces deux facteurs expliquent la vitesse d'écoulement relativement faible des eaux souterraines, leur temps de séjours relativement long, et une échelle de temps large, comparée à celle des eaux de surface, dans le cycle hydrologique. (Source : Agence internationale de l'énergie atomique, 2008).

L'eau provenant des précipitations qui s'infiltre dans le sol et se fraye un chemin à travers les fissures et les pores du sable, des graviers ou des roches, jusqu'à ce qu'elle soit arrêtée par une couche imperméable où elle s'accumule et forme une nappe constituant une réserve d'eaux souterraines qui peut être libre ou captive s'écoulant lentement à travers les sédiments ou les roches perméables, couvrant des distances de quelques millimètres à plusieurs mètres par jour. Elle resurgit finalement dans les rivières, les zones humides, les sources ou l'océan. (Source : Berg et al., 2009).

Selon Kiyombo (2012), la couche de terre entre le niveau du sol et la surface libre joue le rôle d'un lit filtrant. Ce lit retient en partie les bactéries et les matières en suspension.

L'eau emmagasinée pendant les périodes de forte recharge entraine une élévation du niveau de la nappe et une augmentation du débit. De plus, un relèvement du niveau de la nappe signifie que les bras des cours d'eau de second ordre et moins profondément encaissés, sont réactivés et prennent part au processus de drainage ; ce qui peut augmenter ce dernier d'un ordre de grandeur. A l'inverse de ce processus, pendant une période sèche l'eau souterraine est alors vidangée car l'écoulement est supérieur à la recharge. En conséquence, le niveau de la nappe descend, le débit diminue et cesse de surgir au niveau de certaines sources. (Source : Agence internationale de l'énergie atomique, Op.cit).

1.2.5.1 Source de pollution des eaux souterraines

La pollution des nappes souterraines est un sujet de préoccupation relativement récent. On pensait que les couches de terre et de roches à travers lesquelles l'eau de surface percole pour alimenter une nappe, filtraient tous les polluants et garantissaient ainsi la pureté de la nappe. Cette supposition s'est avérée erronée quand des groupes ont commencé à vérifier la

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qualité des eaux souterraines et découvert des polluants à certains endroits. (Source : Berg et al. Op.cit).

Nous devons noter que la capacité naturelle du sol et des roches à filtrer les polluants varie énormément d'un endroit à l'autre. Une liste de sources potentielles de contamination des eaux souterraines est dressée dans le tableau 2.

En effet, l'infiltration d'eau de mer associée à la surexploitation des couches aquifères ou à la lixiviation naturelle est la source normale de pollution des eaux souterraines. La plupart des contaminations des eaux souterraines est due à l'activité humaine. La contamination humaine des eaux souterraines peut être liée à l'évacuation des déchets d'une manière directe (systèmes privés d'évacuation d'eaux d'égout, élimination des déchets solides, eaux usées municipales, retenue d'eaux usées, propagation du cambouis dans la terre, formation de saumure due à certaines industries de pétrole, élimination des eaux usées, les déchets radioactifs) ou de manière indirecte (accidents, certaines activités agricoles, exploitation, routes dégivrées, pluies acides, mauvais entretien des puits, sel de route).

De grandes quantités de composés organiques sont manufacturées et utilisées par les industries, l'agriculture et les municipalités. Les composés organiques se trouvent dans la nature mais peuvent venir aussi bien de source naturelle que de l'activité des hommes. Dans beaucoup d'endroits, les eaux souterraines sont souillées par des produits chimiques. Malheureusement, cette forme de pollution n'a été identifiée en tant que problème écologique sérieux qu'à partir des années 80.

Voici, une brève description de différentes sources de contamination:

a) Naturelle: Les eaux souterraines contiennent quelques impuretés, même si elles ne sont pas affectées par les activités humaines. Se déplaçant à travers les sols et les roches sédimentaires, elles peuvent absorber un éventail de composés tels que le magnésium, le calcium, et les chlorures. Certaines couches aquifères ont des concentrations naturelles élevées en constituants dissous tels que l'arsenic, le bore, et le sélénium. L'effet de ces sources normales de contamination sur la qualité d'eaux souterraines dépend du type du contaminant et de ses concentrations.

b) Agricole: Les pesticides, les engrais, les herbicides et les déchets animaliers sont des sources agricoles de contamination des eaux souterraines. Les sources agricoles de contamination sont nombreuses et variées: débordement des engrais et des pesticides pendant la

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manipulation, écoulement du chargement et lavage des pulvérisateurs de pesticide ou de tout autre équipement d'application, utilisation de produit chimique, etc.

Le stockage de produits chimiques agricoles près de conduites d'eaux souterraines, telles que les puits, les trous d'évier, est susceptible de s'accumuler et de provoquer une contamination. La contamination peut également se produire quand des produits chimiques sont stockés dans des secteurs découverts, non protégés du vent et de la pluie.

c) Industriel: Les industries de fabrication et de secteur tertiaire ont des demandes élevées en eau pour les procédés de refroidissement, de traitement ou de nettoyage. La pollution des eaux souterraines se produit quand l'eau utilisée est retournée au cycle hydrologique sans qu'elle soit épurée. L'activité économique moderne exige le transport et le stockage de la matière employée dans la fabrication, le traitement, et la construction. De cette manière, une partie de ce matériel peut être perdue par débordement, par fuite, ou par mauvaise manipulation. L'élimination des pertes, associée aux activités ci-dessus, est une autre source de contamination des eaux souterraines. Certaines entreprises, habituellement sans accès aux réseaux d'égouts, se servent dans les eaux souterraines peu profondes. Elles emploient des fosses ou des puisards secs, ou envoient l'eau usée dans les réservoirs septiques. Tout ceci peut mener à la contamination des sources souterraines d'eau potable.

Les fosses et les puisards secs provoquent l'infiltration des déchets directement dans le sol. Les systèmes septiques ne peuvent pas traiter les pertes industrielles. Les pratiques en matière de disposition d'eau usée de certains types d'entreprises, telles que des stations-service d'automobile, fabricants de composant électrique ou de machine, processeurs de photo, sont particulièrement concernés parce que les déchets qu'ils génèrent sont susceptibles de contenir des produits chimiques toxiques. Les autres sources industrielles de contamination incluent: le nettoyage des réservoirs ou la pulvérisation d'équipement sur la terre, l'évacuation de déchets dans les systèmes septiques ou les puits secs, et le stockage de matériaux dangereux dans des secteurs découverts ou dans les secteurs qui n'ont pas des garnitures avec des drains ou des bassins de captation. D'autre part, les eaux souterraines et les réservoirs de stockage contenant des produits pétroliers, des acides, des dissolvants ou des produits chimiques peuvent avoir des fuites dus à la corrosion, à des défauts, à des problèmes dans les installations,... L'exploitation du carburant et des minerais non-combustibles peut créer une contamination des eaux souterraines. Les problèmes proviennent

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du processus d'extraction lui-même, de l'élimination des déchets, et du traitement des minerais et des déchets qu'il crée.

d) Résidentielle: Les systèmes résidentiels d'eau usée peuvent être une source de différents types de contaminants, y compris des bactéries, des virus, des nitrates, et des composés organiques. Les puits utilisés pour l'évacuation des eaux domestiques usées (les systèmes septiques, puisards, puits de drainage pour l'écoulement de précipitations exceptionnelles, puits de recharge d'eaux souterraines) sont particulièrement concernés par la qualité des eaux souterraines s'ils sont placés près des puits d'eau potable. Le stockage incorrect ou l'évacuation de produits chimiques ménagers tels que les peintures, les détergents synthétiques, les dissolvants, les huiles, les médicaments, les désinfectants, les produits chimiques de piscine, les pesticides, les batteries, l'essence et le carburant diesel peut mener à la contamination des eaux souterraines. Lorsqu'ils sont entreposés dans les garages ou les sous-sols, le nettoyage des planchers, les flaques et les inondations peuvent introduire de tels contaminants dans les eaux souterraines. Lorsqu'ils sont jetés dans les poubelles des particuliers, ces produits seront éventuellement introduits dans les eaux souterraines si les déchetteries ne sont pas équipées pour traiter les matériaux dangereux. De même, les déchets vidés ou enterrés dans la terre peuvent souiller les

sols et s'écouler dans les eaux souterraines.
(Source :/ www.lenntech.fr/eaux-souterraines/pollution-sources.htm#ixzz28P2NxHyc).

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Tableau 2: Liste de sources potentielles de contamination des eaux souterraines.

Origine

Sources potentielles de contamination des eaux souterraines

Municipale

Industrielle

Agricole

Individuelle

Sur ou près de la surface

pollution de l'air

déchets municipaux

sel pour le

dégivrage des
routes

pollution de l'air

produits chimiques: stockage et flaques

carburants :

stockage et flaques

pollution de l'air flaques chimiques engrais

pesticides

pollution de l'air engrais

produits d'entretien détergents huile de moteur peinture pesticides

Sous la

surface

Décharge égouts

Canalisations

réservoirs de

stockage souterrains

stockage en

souterrain

réservoirs

puits: mal construits ou abandonnés

Système septique

puits: mal construits ou abandonnés

Source: http://www.lenntech.fr/eaux-souterraines/pollution-sources.htm#ixzz28P0lTv2C I.6. Généralités sur l'hydrogéologie de la RDC

Selon le rapport technique du PNUE (2011), la RDC compte 5 unités hydrogéologiques à savoir :

1. Les roches aquifères continues très productives de la cuvette centrale et de l'Ubangi composées de gros sédiments alluviaux atteignant jusqu'à 120 m d'épaisseur. La recharge provient directement des eaux de pluies et des systèmes fluviaux. Libenge ainsi que la plaine alluviale située entre la rivière N'djili et la baie de Ngaliema dans la province de Kinshasa sont des zones qui présentent un potentiel important.

2. Un aquifère tertiaire-quaternaire avec un faible potentiel au plateau des Batékés et du sud-est Kasaï. Il se compose principalement d'une marne sableuse semi-continue et de grès tendres, dont l'épaisseur peut atteindre 100 m dans certaines zones. L'aquifère alimente de nombreux affluents et, est principalement alimenté par les précipitations, la recharge indirecte provenant des cours d'eaux étant relativement faible.

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3. Les aquifères de grès mésozoïque (de Karroo) et calcaire qui entourent de grandes parties de la Cuvette Centrale, autour de Gemena, de Kisangani et du nord du Kasaï. Cette région est caractérisée par une recharge rapide et une productivité faible à modérée. Dans certaines zones, la fracturation a mené au développement des systèmes karstiques.

4. Un complexe sédimentaire calcaire-dolomitique au rendement élevé constituant un aquifère important au Katanga sud (dolomies de Lubumbashi). Ce système est caractérisé par des aquifères hétérogènes faillés.

5. Les roches socles cristallines et fracturées, issues du Précambrien,

(basalte et granit) formant le terrain montagneux le long de la vallée du Grand Rift du lac Tanganyika au lac Edouard, ainsi que le Bas-Congo au sud de Kinshasa, contiennent des aquifères discontinus, mais avec un potentiel élevé.

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La figure 2 nous montre l'esquisse hydrogéologique de la RDC.

Figure 2.Esquisse de la carte hydrographique de la RDC (Source : Kasongo, 2008). Légende :

1: hachures obliques : roches du soubassement dont les plus grandes aquifères (puits pouvant donner plusieurs centaines de mètres cubes par heure en moyenne) sont les dolomies et les calcaires du système du Katanga (dolomies de Roan et du Kundelungu inférieur) et ses équivalents de l'oriental (dolomies et calcaires groupe de Malagarasi) ; du nord-oriental (les calcaires du groupe de la Lindi) et du Kasaï-Lomami (calcaires et dolomies du système de la Bushimaie). Le reste du soubassement dont l'âge est supérieur au Katanguien et ses équivalents contient des roches métamorphiques (quartzites) et plutoniques

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(granites, gabbros et quelques basaltes) toutes moyennement aquifères (puits pouvant fournir en moyenne un maximum de quelques dizaines de mètres cubes par heure) lorsqu'elles sont fissurées et ou altérées. Il existe également, dans le soubassement, des grès moyennement aquifères.

2: hachures horizontales : roches de la couverture dont seuls les sables peuvent former des aquifères lorsqu'ils présentent une granulométrie grossière (cas des sables grossiers de la ville de Kinshasa) et moyennement aquifère cas des sable de Kalahari. Les grès aussi peuvent constituer des aquifères dans les parties altérées en sable. Le reste de la couverture présente essentiellement des formations meubles très peu aquifère ou quasiment imperméables, sables fins, sables limoneux, limons, sables et limons argileux, argiles etc. (Kasongo, 2008).

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CHAPITRE Deuxième : MILIEU D'ETUDE, MATERIEL ET METHODES

Le deuxième chapitre de ce mémoire présente le milieu d'étude, c'est- à-dire les aspects géographiques, historiques, humains, socio-économiques et les aspects liés aux infrastructures de base. De surcroit, il décrit et explique les méthodes, matériel, le plan d'analyse ainsi que le traitement des données.

2.1. Milieu d'étude

2.1.1. Présentation du milieu d'étude

Notre étude a été réalisée dans le Territoire de Mobayi-Mbongo précisément dans le Secteur portant le même nom c'est- à- dire Mobayi-Mbongo. Il est situé à 25 km de la ville de Gbadolite et à plus ou moins 1.025 km de la ville de Kinshasa.

Le Secteur de Mobayi-Mbongo est l'une des composantes intégrantes du Territoire de Mobayi-Mbongo dans le District du Nord - Ubangi, dans la Cuvette centrale ; il fut créé par la décision n° 01/143/13/F du 14 août 1958 avec comme Chef-lieu Motende. (Source : Rapport annuel du Secteur de Mobayi-Mbongo exercice 2010).

Historiquement, son Territoire fut créé par le décret royal en 1912 et s'appelait Banziville. Il s'étendait de Banziville à Bogozi (Secteur d'Abuzi) à Lite Bala (Secteur de Wapinda) dans sa partie Est. Plus tard, l'Ordonnance n° 82 /035 du 15 Mars1972 consacrera l'amputation de sa partie Est à partir de Ngama pour donner naissance au jeune Territoire de Yakoma.

En outre, avec l'Ordonnance n°87/010 du 10 Juillet 1977, il sera de nouveau découpé dans sa partie Sud pour créer la ville de Gbadolite.(Source : Rapport annuel du Territoire de Mobayi-Mbongo exercice 2011).

2.1.2. Situation géographique

a. Limites géographiques :

Le Territoire de Mobayi-Mbongo est limité :

- Au Nord par la République Centre Africaine séparé naturellement par la rivière Ubangi;

- Au Sud par le Territoire de Businga entrecoupé par la commune de Molegbe;

- A l'Est par le Territoire de Yakoma;

- A l'Ouest par le Territoire de Bosobolo entrecoupé par la commune de Molegbe.

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b. Coordonnées géographiques :

Le Territoire de Mobayi-Mbongo s'étend sur 10.078 km2 entre 4°50' et 4°30' N de Latitude et, entre 19°50' et 20°30' E de Longitude. Son altitude moyenne est de plus ou moins 700 m au-dessus de la mer. (Source : Rapport annuel du Territoire de Mobayi-Mbongo, exercice 2011).

c. Autres informations

- ISO 3166-2 : CD-EQ

- MGRS : 34NEK2034375291

- Fuseau Horaire : GMT + 01h00

- Time zone : Africa / Kinshasa

La figure 3 ci-dessous nous montre le rythme de l'évolution journalière du

soleil à Mobayi-Mbongo.

05h10 Aurore

05h32 Lever

11h40 Zénith

17h48 Coucher

18h09

Crépuscule

Figure 3: Evolution du soleil durant une journée.

(Source:// www.keskeces.com/villes/republique_du_Congo/m/mobayi-mbongo.html #1).

La Constitution de 2005 en son Article 2 a prévu la ville de Kinshasa et 25 autres provinces dont certaines devraient être divisées selon les limites de leurs sous-régions en vue d'assurer une bonne décentralisation ; rapprochant ainsi les centres de décision, en libérant les énergies participatives et les initiatives locales. Par conséquent, les provinces, les villes, les communes et les territoires seront également décentralisés et spécialisés à leur tour dans les domaines précis avec des moyens, des statuts et des capacités juridiques constitutionnellement garantis.

(Source : http://fr.m.wikipedia.org/wiki/histoire_des_divisions_administratives_de_la_ R%C3%A9publique_d%C3A9mocratique_du_Congo # section_8).

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En effet, l'application dans les jours à venir de l'Article 2 de la constitution de 2005 dans notre Pays conduira à des nouvelles configurations des entités c'est-à-dire des districts en provinces, des territoires en districts, des secteurs en territoires, des groupements en secteurs et des cités en groupements etc.

De ce fait, l'actuel District du Nord-Ubangi deviendra la Province du Nord-Ubangi avec une superficie de 56.644km2 ayant pour Ville Gbadolite, les Secteurs de Mobayi-Mbongo et Otto-Mbanza deviendront des territoires et les différents groupements qu'ils comportent deviendront à leur tour des secteurs.

2.1.2. Identification du lieu

A l'instar du GPS, la zone d'étude peut être identifiée à partir de la grille de Landsat via les données satellitales. En effet, le Secteur de Mobayi-Mbongo est couverte par les traces (paths) 179 et les lignes (row) 058. (Figure 4).

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Figure 4: Présentation de la zone d'étude

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2.1.3. Aspects biophysiques 2.1.3.1. Relief

Le relief de la Province de l'Equateur est constitué dans la partie Sud des plaines avec des dénivellations douces, noyées sous une végétation équatoriale très dense et humide. Le terrain se relève très progressivement en direction du Nord et devient quelque peu vallonné. C'est là que se situe la grande cuvette centrale qui couvre 236.859 Km2, à une altitude moyenne de 340 m avec comme point le plus bas le lac Tumba se situant à 320 m d'altitude. Cette cuvette se prolonge par un plateau en gradins qui part de Zongo et couvre littéralement la partie Nord jusqu'à la Province Orientale. Ce plateau, dit de l'Uélé-Ubangi, présente une hauteur moyenne de 600 m.(Source :http://dscrp_rdc.org/IMG/pdf/Monographie_de_la_Province_de_l_Equate ur.pdf).

Le territoire de Mobayi-Mbongo est dominé par le plateau de la cuvette centrale et la chaîne de montagne de l'Ubangi-Chari qui s'étend du Bas-Uélé vers Mawiya sans oublier les chaînes de Montagnes de Kotakoli et de Nyaki qui traversent aussi le Territoire voisin de Bosobolo jusqu' à Libenge Nord.(Source : Rapport annuel du Territoire de Mobayi-Mbongo, 2011).

2.1.3.2. Pédologie

Selon les matériaux d'origine de la pédogenèse, la province de l'Equateur dispose de types de sols riches pour l'agriculture et l'élevage mais insuffisamment exploités.

Il existe six types de sol à l'Equateur :

- Sols tropicaux récents sur alluvions dans la partie la plus déprimée de la cuvette centrale et le long de la vallée du Fleuve Congo et ses affluents;

- Ferrasols des bas plateaux de la cuvette dans les bandes des terres fermes entre vallées marécageuses et terres fermes ;

- Ferrasols des plateaux du type Yangambi. Ils occupent les rebords Nord et Est de la cuvette ainsi qu'une bande de terrain au Nord de Monkoto et de Kiri;

- Ferrasols sur roches non définies dans la moitié du Nord des districts de l'Ubangi et de la Mongala;

- Arénoferrasols des plateaux du type Salonga au Sud et Sud- Est de la province, notamment à Bokungu, Ikela, Boende et une partie de Djolu et Monkoto;

- Ferrasols sur roches Karroo dans le Nord-Ouest du Territoire d'Ikela.

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Au regard de ce qui précède, les sols de l'Equateur sont des sables limon-argileux et des limons sableux dans la cuvette centrale et des sablo-argileux et argilo-sableux ailleurs.

(Source : http://www.plan.gouv.cd/storage/Plan%20quinquennal%20Equateu r.pdf).

2.1.3.2.1. La nature du sol

Le sol est par endroit sablo-argileux et argileux mais le sol sableux se trouve surtout au bord des rivières.

2.1.3.2.2. La nature du sous-sol

La province de l'Equateur a un sous-sol riche, susceptible d'attirer les chercheurs et les investisseurs pour une exploitation efficiente et rationnelle des matières précieuses, semi-précieuses à petite échelle, des carrières des matériaux de construction à usage courant notamment la limonite, le sable alluvionnaire, l'argile à brique, l'argile à tuile.(Source : http://www.plan.gouv.cd/storage/Plan%20quinquennal%20Eq uateur.pdf).

Le sous-sol de Mobayi-Mbongo contient des gisements de minerais notamment le Diamant, Or, Cassitérite et Silice de malachite qui demeurent encore non exploités. (Source : Rapport annuel du Territoire de Mobayi-Mbongo, 2011).

2.1.3.4. Energie

2.1.3.4.1. Hydrocarbures

Selon Kasongo (2008), la cuvette centrale contient des nappes de pétrole dont la valeur est en train d'être évaluée. Le satellite brésilien a détecté la présence du pétrole dans la cuvette centrale laquelle a été scindée en 21 blocs dont plus de la moitié se trouve à l'équateur.

De ce fait, l'O.N.G arche de Noé signale que la société ESSO Zaïre avait en son temps procédé au forage stratigraphique pétrolier à Mbandaka mais les résultats restent inconnus. (Source : www.n-cite-archedenoe.net/o-n-g-arche-de-noé-n-cité-02/).

Toutefois, la nécessité de procéder à des études stratigraphiques approfondies pour avoir des données complètes et fiables dans ce secteur s'impose.

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2.1.3.3. Ressources en eau

L'Equateur recèle de ressources en eaux importantes, tant en surface qu'en profondeur. Sa position géographique et la grande forêt qui la couvre favorisent des pluies en abondance : principales sources de recharge des plans d'eau et des aquifères. Les photos 1 nous montrent les cours d'eaux retrouvés dans la province et dans la zone d'étude.

Photos 1 : Le fleuve Congo à Mbandaka La rivière Ubangi à Mobayi-Mbongo.

2.1.3. 3.1. Eaux de surface

Dans le Territoire de Mobayi-Mbongo les rivières observées sont : Ubangi, Wandia, Ngama, Likimi, Likila, Lenge-Kpokpo, Mwange, Mboroki-Mbondo, Molangu, Sokoro,Loko, Mbimbi, Dasu, Lua et Lobale.

Le principal cours d'eau qui longe notre zone d'étude est la rivière Ubangi qui prend son nom à partir du confluent des rivières Mbomou et Uélé. Il coule vers l'ouest sur 350 km, puis vers le sud-ouest où il passe à Bangui, et se dirige sur 500 km vers le Sud pour rejoindre le fleuve Congo à sa rive droite.

La longueur de l'Oubangui, depuis le confluent des rivières Mbomou et Uélé est de 1.120 km. Cependant ensemble avec l'Uélé, sa source gauche, l'Oubangui a 2.272 km de long.

Les histogrammes de la figure 5 nous montrent les différentes variations du débit moyen mensuel de la rivière observées pendant 84 ans (1911-1994) à Bangui à quelques 600 km en amont (au nord) du confluent avec le Congo et à une altitude de 336 m.

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Oubangui#R.C3.A9gime_Les_d.C3.A9bits_mens uels_.C3.A0_Bangui

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Figure 5 : Variations du débit moyen mensuel (en m3/s) de la rivière Ubangi de 1911-1994

(Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Oubangui#R.C3.A9gime_Les_d.C3.A9bits_mens uels_.C3.A0_Bangui).

2.1.3.3.2. Eaux souterraines

Le pays regorge des nappes d'eaux souterraines que l'on rencontre partout. En effet, il n'existe pratiquement aucun endroit au Congo où on ne peut forer un puits sans rencontrer une nappe phréatique capable de fournir l'eau.

La figure 6 présente une esquisse hydrogéologique de la partie septentrionale (partie occidentale) couvrant le territoire national au Sud par 3°30' N, au Nord par la frontière nationale avec la République Centrafricaine, à l'Est par le méridien 25°E et à l'Ouest par la rivière Ubangi.

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Figure 6 : Esquisse hydrogéologique du soubassement de l'Ubangi et du Bas-Uélé Légende de la figure 6 :

1. Système supérieur quartzo-gréseux ;

2. Système inférieur, schsito-quartzo-calcaire ;

3. Groupe de la Liki-Bembe ; est à prédominance formé des shales phylladeuses, calcareux et quartzeux.

4. Formations de Lisala à l'Ouest et formations de la Gangu à l'Est ; prédominance des quartzites sériciteux et schistoïdes accompagnés de quartzo phyllades et schistes lustres en ce qui concerne les formations de Lisala qui continuent en République Centre Africaine les formations de Bangui-Ketté.

5. Séries cristallophylliennes ;

6. Roches basiques intrusives ;

7. Granites.

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Il a été observé pour la première fois dans la formation de Lisala dans l'Ubangi précisément dans la région de Mobayi, les quartzites micacés et sériciteux schistoïdes peu perméable et la seconde fois de quartzites, des quartzo-phyllades sériciteux, de talc-schistes peu quartzeux, de séricitoschistes finement zonés, de séricitoschistes à chloritoïde, de micaschistes, de shales graphiteux et de phyllades violets. La grande majorité de ces roches, excepté les quartzites, sont réputée non aquifère. (Kasongo, 2008).

2.1.3.4. Climat

Selon la classification de Köppen, la Province de l'Equateur appartient à trois zones climatiques : Af, Am et Aw.

- La partie méridionale recouverte par la forêt ombrophile, plate et marécageuse, est de type climatique Af. Cette région n'a pratiquement pas de saison sèche, et couvre la Ville de Mbandaka ainsi que les Districts de l'Equateur et de la Tshuapa.

- Le Nord du fleuve Congo est du type climatique Am1. Caractérisée par une saison sèche de 1 mois, à l'exception du territoire de Bumba où l'on observe deux saisons sèches qui durent respectivement 1 mois et demi et 4 mois. Cette partie de la province correspond au District de la Mongala comprenant, outre le territoire de Bumba, les territoires de Lisala et de Bongandanga.

- A cette zone de transition succède une zone climatique du type Aw qui est caractérisée par une saison sèche qui dure 70 à 80 jours. Cette zone couvre les districts du Nord et du Sud-Ubangi ainsi que les Villes de Zongo et de Gbadolite.

La température est de 21°C minimum et 31°C maximum, la moyenne journalière étant de 26°C. L'humidité relative est de 87%.Les moyennes annuelles des températures maxima journalières se situent aux environs de 30°. Les précipitations sont de l'ordre de 1.800 mm par an et 150 mm le mois. Le nombre de jours de pluies oscille autour de

114.(Source : http://dscrpdc.org/IMG/pdf/Monographie de la Province de
l'Equateur.pdf.).

La zone du Nord de l'Equateur comprend le District du Nord au Nord de la Cuvette Centrale, une partie du Sud-Ubangi et celle de la Mongala jouissent de climat équato-guinéen marqué par deux saisons : l'une pluvieuse et l'autre sèche accusant un maxima et un minima pluviométrique annuel. (Source : www.n-cite-archedenoe.net/o-n-g-arche-de-noé-n-cité-02/).

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2.1.3.4.1. Pluviométrie

La pluie tombe en abondance de mi-mars jusqu'au mois d'Août. Il pleut en intermittence au mois de septembre.

2.1.3.4.2. Température

Le climat chaud et humide commence aux environs de mi-novembre jusqu'à mi-mars de l'année suivante. Ce climat prend cours de mi-novembre avec deux semaines de froid intense au cours du mois de février. (Source : Rapport annuel du Territoire de Mobayi-Mbongo, 2008).

2.1.3.5. Végétation

Globalement, on reconnaît trois types de végétation dans la Province de l'Equateur :

1. La grande forêt classifiée en deux unités phytosociologiques :

- La forêt ombrophile sempervirente qui occupe la cuvette centrale est caractérisée par la diversité de ses essences, la densité de ses peuplements, la dimension de ses arbres et l'enchevêtrement des lianes. Les zones couvertes par cette forêt sont, dans le Sud: Bomongo, Basankusu, Lukolela, Boende, Ingende, Mbandaka et, dans le Nord de la Province : Libenge, Bokungu et Budjala.

- La forêt édaphique liée aux sols hydromorphes qu'on rencontre à Lisala, Bumba, Bongandanga, une partie de Budjala, Gemena, Businga, Bolomba, Monkoto, Ikela et Bokungu.

2. La savane à Imperata cylindrica:

D'âge récent, elle est issue probablement de la déforestation et de feu de brousse lors de la pratique traditionnelle des cultures sous forêt. La région couverte par cette savane comprend les territoires de Libenge, Gemena, Businga, Bosobolo ainsi que les villes de Zongo et de Gbadolite.

3. Les forêts semi-caducifoliées mésophiles et périguinnéennes

Elles occupent le Nord-Ouest de la Province. Les forêts fermées y ont presque entièrement disparues et sont actuellement remplacées par une savane où l'on remarque d'importantes pénétrations de Daniellia oliveri, Terminalia spp et Combretum spp. Dans l'ensemble, la forêt représente 72 % de la superficie de la province.

(Source : http://dscrpdc.org/IMG/pdf/Monographie_de_la_Province_de_l_Equateur.pdf).

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2.1.3.5.1. Végétation du Secteur de Mobayi-Mbongo

La végétation du Secteur de Mobayi-Mbongo comprend sept types de formation végétale :

1. forêt ombrophile sempervirente

La forêt ombrophile sempervirente du Secteur de Mobayi-Mbongo est une formation plus ou moins fermée constituée des arbres de très grande taille dont les cimes sont jointives laissant filtrer très peu de lumière vers le sol. Parmi les espèces caractéristiques, nous avions noté : Gilbertiodendron dewevrei, Entandophragma spp et Staudtia stipitata auxquelles s'associent parfois Strombosia grandifolia, Pterocarpus soyauxii et Prioria balsamifera.

2. Forêt marécageuse

La forêt marécageuse observée à Mobayi-Mbongo est établie sur un substrat régulièrement inondé ou continuellement gorgée d'eau. Nous avons noté comme espèces caractéristiques : Guiboutia demeusei, Ubangia africana. A certains endroits, suite aux activités anthropiques, la forêt marécageuse se présente sous une forme très dégradée. Parmi les espèces on y a noté : Elaeis guineensis, Raphia sese, Bridelia ripicola, Alchornea cordifolia, Cyclosorus dentatus et Hallea stipulosa.

3. Forêt secondaire

C'est une forêt qui résulte de la dégradation de la forêt ombrophile sempervirente. Elle est caractérisée par un important taux de lianes. Par ailleurs on y note également la présence d'essences cultivées telles que Tectonia grandis ou Elais guineensis.

4. Forêt ripicole

Celle-ci forme une végétation arborée qui longe certains cours d'eaux. Parmi les espèces caractéristiques nous avons noté Uapaca heudelotii, Irvignia smithii et Alchornea cordifolia.

5. Savane arbustive

La savane arbustive observée dans la Secteur de Mobayi-Mbongo est installée généralement dans les zones rocailleuses des collines. Elle est dominée par Annona senegalensis et Bridelia ferruginea.

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6. Végétation rudérale

La végétation rudérale est une formation observée généralement près des sites fortement anthropisés : bord des routes, autour des habitations, etc. elle est caractérisée par les espèces suivantes : Panicum maximum, Eleusine indica, Bidens pilosa et Croton hirtus.

7. Prairie aquatique et semi-aquatique

La prairie aquatique est une végétation flottante observée dans la rivière Ubangi et dans certain de ses affluents. Parfois cette végétation se retrouve également dans les anses calmes formées après les crues de certains cours d'eaux. Parmi les espèces caractéristiques on note : Eichhornia crassipes, Pistia stratiotes et Salvinia molesta.

La prairie semi-aquatique est une végétation généralement herbacée établie sur un substrat périodiquement inondé. Cependant, son cortège floristique peut supporter une période d'exondaison assez prolongée. Nous y avons noté comme espèces : Echinochloa pyramidalis, Cyperus papyrus, Ipomoea aquatica et Cyperus dives.

Les photos 2 présentent un aperçu de la végétation rencontrée à Mobayi-Mbongo.

Photos 2 : Aperçu de quelques types de végétation de Mobayi-Mbongo.

2.1.2.7. Faune

La faune de la province de l'Equateur est très abondante et diversifiée mais subit des fortes menaces anthropiques malgré que certains sites soient reconnus comme présentant des intérêts pour la préservation.

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2.1.2.7.1. Vertébrés aquatiques ? Poissons

Nous avons observé quelques poissons pêchés en aval du barrage de Mobayi-Mbongo dans la rivière Ubangi. Il s'agit notamment des espèces suivantes : Lates niloticus, Tilapia tholoni tholoni, Mormyropsan giloides, Heterotis niloticus, Auchenoglanis spp., Citarhinus gibbosus, Hydocinus goliath, etc.

Les espèces citées ne sont pas exhaustives car notre séjour était bref ce qui ne nous a pas permis d'interviewer tous les pêcheurs ou d'observer toutes les espèces capturées.

Les photos ci-dessous montrent quelques espèces de poissons rencontrées à Mobayi-Mbongo

Photos 3 : Quelques espèces de poissons de Mobayi-Mbongo.

? Amphibiens

Les amphibiens sont présents à travers quelques espèces notamment les grenouilles et les crapauds souvent attrapées dans les ruisseaux.

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2.1.2.7.2. Vertébrés terrestres ? Reptiles

Les reptiles sont bien représentés à Mobayi-Mbongo avec des serpents notamment le Python sebae (python= kwe), Dendroaspis spp. (Mambas vert et noir= konga), Bitis gabonica (vipère =kpomolume), Naja nigricolis (Naja=ngbororo), etc.

? Oiseaux

Le milieu prospecté renferme une richesse énorme en oiseaux notamment Psittacus psittacus (le perroquet gris =koururu), Bubo africanus africanus (le hibou =nsukuru), Bubulcus ibis (le héron garde boeuf =nyange), Anasundulata undulata (le canard d'eau =kokoro), Corvus albus (le corbeau =kpakpo), etc.

? Mammifères

La faune mammalienne de Mobayi-Mbongo est variée. A côté des espèces communes comme Thryonomys swinderianus (Aulacode), on note également des espèces totalement protégées c.à.d. qui ne doivent pas être abattues. Il en existe également qui sont rares ou en voie de disparation notamment : Hyppopotamus amphibius (Hippopotame= mbimba), Loxodonta africana (Eléphant=doli), Panthera pardus (Léopard =nze), Tragelaphus spp. (Antilopes = nzibo), Syncerus caffer caffer (Buffle =ngba), Gorilla gorilla (Gorille =von), Cercopithecus spp. (Singe =nvi), Manis tetradactyla (Pangolin = kokoro), Chioptera (Chauve-souris= mbupu), etc.

2.1.3.1. Population

Le Secteur de Mobayi-Mbongo est peuplé de 59.699 habitants. Cette population est constituée de deux ethnies qui dominent le Secteur de Mobayi-Mbongo ; il s'agit notamment de l'ethnie Ngbandi et la grande famille Bandad qui comprend les Ngbugbu, les Mbanza, les Yakpa, les Ngbaziri, les Baraka, les Ngbaka, les Fulu et Bagilo. Les Ngbandi et les Ngbugbu occupent la partie Nord- Est et la partie Sud-est est occupée par les Mbanza et autre. (Source : Rapport annuel du Secteur de Mobayi-Mbongo, 2010).

Mais certaines sources informelles estiment que cette population serait supérieure à celle estimée ci-dessus. L'accroissement de la population dans ce Secteur peut se justifier par : les mariages contractés à une date précoce et qui sont donc plus féconds, le grand nombre d'enfants qui en découle va accroitre aussi plus tard le nombre des mariages et une vie moyenne plus longues selon les conditions proposées par Malthus in Kakese

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(2006). La photo suivante montre un échantillon de la population jeune de Mobayi-Mbongo.

Photo4 : Echantillon de la population

Si l'on considère la population nationale, on peut noter que selon les tranches d'âges (jeunes, adultes et vieillards), les jeunes (30.886) sont plus nombreux que les adultes (26.160) et les vieillards (2.653). Les jeunes représentent 51,7%, les adultes 43,8% et les vieillards 4,4%. Alors que si l'on considère le sexe, ce sont les femmes et les jeunes filles (30.024) qui sont légèrement plus nombreuses que les hommes (29.675). Le taux de féminité représente 50,7% et le taux de masculinité est 49,3%. Les pyramides démographiques sont donc normales. Le tableau 3 donne les détails sur l'effectif de la population du Secteur de Mobayi-Mbongo.

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Tableau 3: Tranches d'âge de la population nationales de Mobayi-Mbongo en 2010.

Ages

Hommes

Population nationale
Femmes

Total

0-4 ans

5.332

5.807

1.1139

5-9 ans

3.917

3.496

7.413

10-14 ans

5.362

4.162

9.524

15-19 ans

1.230

1.580

2.810

20-24 ans

2.815

3.190

6.005

25-29 ans

1.960

1.990

3.950

30-34 ans

1.650

1.860

3.510

35-39 ans

1.433

1.645

3.078

40-44 ans

1.460

1.495

2.955

45-49 ans

1.105

1.125

2.230

50-54 ans

1.205

1.245

2.450

55-59 ans

1.020

962

1.982

60-64 ans

470

560

1.030

65-69 ans

269

442

711

70-74 ans

189

165

354

75-79 ans

105

134

239

80-84 ans

88

94

182

85- plus

65

72

137

Total 2.9675 3.0024 59.699

(Source : Rapport annuel du Territoire de Mobayi-Mbongo, 2010).

Les données détaillées sur l'effectif de la population de Mobayi-Mbongo obtenues auprès du bureau du Secteur nous ont permis d'élaborer la pyramide des âges de la population pour l'année 2010. (Figure 7).

D'après Kakese (2006), dans une pyramide des âges, le double effet d'âge et de génération avec l'avancement en âge, l'effectif des générations varie.

Néanmoins, on peut apercevoir que notre pyramide a une base large, où la natalité est très forte et le sommet étroit montre que les vieux ne sont pas nombreux.

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100 75 50 25 0 0 25 50 75 100

Hommes

Femmes

Figure 7 : Pyramide des âges de la population de Mobayi-Mbongo (à partir des données du Secteur de Mobayi-Mbongo exercices 2010).

2.1.3.2. Infrastructures de base

2.1.3.2.1. Transports et communications

Dans l'ensemble, le réseau asphalté de la Province est trop faible. Juste, 43 Km seulement se répartissant de la manière suivante : 25 Km entre l'axe Gbadolite - Mobayi-Mbongo ; 18 Km entre Gbadolite et Kawele.

Le Territoire de Mobayi-Mbongo compte 9 axes de route vitale qui renferment 1.091 km et compte quelques ponts généralement en mauvais état et inachevés.

Tous ces axes sont plus ou moins praticables mais ils nécessitent des interventions mécaniques à grande échelle pour leur réhabilitation car ces réseaux sont très important pour l'évacuation des produits agricoles parce qu'il s'agit des voies de desserte agricole permettant de désenclaver les zones de production. Les photos 5 nous montrent le tronçon de la route numéro 24 à Mobayi-Mbongo l'axe menant vers Gbadolite.

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Photos 5 : Portion de la route non asphaltée Portion de la route asphaltée

Le transport fluvial est assuré dans une partie de la rivière Oubangui qui est seulement navigable en aval et jusqu'à Bangui. Des Ferrys et barges poussées font la navette de Mobayi-Mbongo à Mobayi- Banga et de Kisangani au Congo Brazzaville. Le transport ferroviaire est inexistant. Il n'y a pas non plus d'aéroport ou d'héliport à Mobayi-Mbongo.

Par ailleurs, il existe des ponts dont certains sont en état de délabrement posant ainsi d'énormes difficultés lors des traversées et d'autres impraticables du fait qu'ils sont inachevés. Les photos suivantes montrent quelques infrastructures relatives aux ponts

Photos 6 : Pont en lambeau menant vers Mando Pont inachevé menant vers la RCA

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2.1.3.2.2. Barrage hydroélectrique

Construit depuis 1989, le barrage de Mobayi-Mbongo avec ses trois groupes alimente une partie du territoire de Mobayi-Mbongo, la ville de Gbadolite et Mobayi-Banga en Centre Afrique. Actuellement, seul un groupe fonctionne et produit seulement 1300 mégawats ce qui conduit à des coupures intempestive de l'électricité ces derniers temps. Les photos ci-dessous montrent le barrage de Mobayi-Mbongo.

Photos 7 : Vue du Barrage de Mobayi-Mbongo

2.1.3.2.3. Approvisionnement en énergie ? Energie électrique

A Mobayi, l'électricité est disponible seulement dans le camp des agents SNEL, ainsi que dans les villages périphériques situés aux alentours du barrage. Malgré la présence de l'électricité dans ces villages, la majorité de la population recourt à l'énergie bois pour la cuisson en donnant des raisons telles que le réchaud coûte cher.

2.1.3.2.4. Approvisionnement en eau potable

Vers l'année 1997, la Regideso était déjà en train d'installer ses dispositifs d'adduction d'eau potable dans cette contrée afin de desservir la population. Malheureusement, ces travaux n'ont pas été achevés suite au changement brutal du régime qui avait occasionné le pillage des matériaux. De ce fait, la population étant abandonnée à son triste sort et ne sachant sur quel saint se vouer, recourt aux eaux naturelles notamment aux eaux de rivières et puits pour couvrir les différents besoins domestiques ; les eaux des sources étant destinées pour la boisson.

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Au cours de nos investigations sur terrain, nous avons identifié douze sources d'approvisionnement en eau de boisson dont certaines parmi elles commencent à tarir durant le mois de Janvier jusqu'au mois de Juin.

Deux des douze sources répertoriées furent aménagées et une l'est sommairement. Mais à l'heure actuelle toutes se trouvent dans un état de délabrement avancé. Les photos 8 illustrent le bureau de la Regideso et la photo 15 illustre l'un des sites d'approvisionnement en eau de boisson.

Photos 8 : Installation de la Regideso Site d'approvisionnement en eau de boisson

2.1.3.2.5. Infrastructures d'information et de télécommunication

A. Téléphone

Le téléphone mobile a bouleversé le monde de la télécommunication au niveau du paysage rural.

Il a repoussé les limites de l'isolement et a rapproché les individus. Cependant, grâce à l'implantation vers l'an 2000 de la société Celtel actuellement Airtel, la population du secteur de Mobayi-Mbongo est entrée dans le monde du cellulaire. Malheureusement, durant nos séjours leur antenne de relai était en panne. De ce fait, pour remédier à cette situation la population recourt à un réseau centrafricain : Moov soit en montant au sommet d'une colline non loin de l'Hôpital Général de Référence de Mobayi-Mbongo pour recueillir les ondes perdues de Vodacom et Airtel venant de la ville de Gbadolite afin d'effectuer des appels.

B. Internet

L'Internet se cherche encore. Aucun fournisseur d'accès est implanté Mobayi-Mbongo. Grâce à des services d'internet fournis par les

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réseaux téléphoniques on peut se connecter à partir d'un téléphone compatible. Les cybers café n'existent pas.

C. Télévision et Radiodiffusion

Le Secteur bénéficie des ondes de télévisions émises à partir de Kinshasa notamment de la RTNC et DIGITAL Congo. Mais aussi grâce aux quelques nantis à travers leurs antennes paraboliques permettant la réception d'une gamme variée de chaînes, captivent le voisinage et les passants, notamment pendant les grands événements sportifs : Coupe du Congo, Coupe d'Afrique (CAN), Coupe d'Europe, Coupe du Monde. Ainsi, pour ne pas laisser leurs salons pris d'assaut, ils sortent leurs écrans devant une foule agglutinée et qui n'est pas prête à partir, sauf coupure intempestive de courant électrique.

Deux Radios émettent dans le Secteur : Fraternité et Radio Mobayi-Londo. Si cette dernière connaît un fonctionnement régulier, Fraternité par contre tourne de façon irrégulière ces derniers temps. Outre ces deux stations, on note l'existence d'une radio périphérique, Radio Liberté (RALI) et Radio Okapi avec des stations autonomes à Gbadolite. Toutefois, les émissions restent plutôt sporadiques faute d'énergie.

Cependant, la contrée est copieusement arrosée par une radio du pays voisin : Radio Bangui de la RCA, sans ignorer des chaînes internationales telles que RFI, la Voix de l'Amérique, Africa n°1, Radio Vatican et Canal Afrique, etc. Cette situation fait que la population reste ignorante des événements nationaux au profit des informations étrangères. La photo suivante montre une pancarte de la radio dans le secteur de Mobayi-Mbongo

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Photo 9 : Pancarte de la radio Mobayi-Londo, une radio communautaire.

2.1.3.2.6. Infrastructures sociales 2.1.3.2.6.1. Santé

Sur le plan sanitaire, le Territoire de Mobayi-Mbongo compte 18 fosa c.à.d. 17 aires de santé et un hôpital général de référence, une formation sanitaire confessionnelle, quatre formations sanitaires privées et un institut de technique médicale. Ces formations sanitaires ne sont pas efficacement équipées néanmoins on trouve un scanneur à l'Hôpital Général de Référence mais avec un nombre réduit d'infirmiers et docteurs. Les photos suivantes montrent les infrastructures de santé rencontrées à Mobayi-Mbongo.

Photos 10 : Hôpital général de référence de Mobayi-Mbongo Le centre de sante de Mobayi-Mbongo

2.1.3.2.6.2. Education

Sur le plan scolaire, le secteur de Mobayi-Mbongo se compose de plusieurs écoles dont certaines appartiennent aux confessions religieuses notamment Catholiques, Protestante, Kimbanguiste et d'autres sont privées, conventionnées et non conventionnées.

Partant de 20.476 élèves régulièrement inscrits dans l'ensemble du Territoire, les garçons sont plus nombreux (13.147) soit 64.2% que les filles (7.329) soit 35.8%.

La qualité de l'enseignement donné varie de médiocre à moyenne suite à la qualité du niveau de l'enseignant et des conditions de l'enseignement.

Les photos suivantes montrent les écoles trouvées dans le secteur de Mobayi-Mbongo.

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Photos 11 : Ecole conventionnée Ecole Privée

2.1.3.2.7. Infrastructures collectives

On trouve à Mobayi-Mbongo les infrastructures collectives

suivantes :

- Des lieux de cultes (Catholiques, Protestantes, Kimbanguistes et Eglises

de réveil) ;

- Des terrains de foot Ball ;

- Des bâtiments administratifs ;

- Des bâtiments scolaires décrits dans les lignes précédentes ;

- Des infrastructures sanitaires décrites au aussi précédemment ;

- Les marchés ;

- Un couvant des Soeurs de filles de Marie de Molegbe.

Les photos ci-dessous montrent quelques infrastructures collectives rencontrées à Mobayi-Mbongo.

Photos 12 :Marché de Mobayi-Mbongo en construction Couvant des soeurs filles de Marie de Molegbe

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Photos 13 : Bureau du Territoire de Mobayi-Mbongo Bureau du District du Nord-Ubangi.

2.1.3. Aspects socio-économiques

Le Secteur de Mobayi-Mbongo a connu de multiples problèmes socio-économiques liés aux différents conflits politico-militaires survenus dans le pays depuis 1997. La chute du régime de Mobutu, a entrainé un ralentissement important des activités économiques par la fuite des capitaux. La population, jadis habituée, à tout recevoir en cadeaux du pouvoir, a du mal à se prendre en charge. A cet effet, l'activité économique dominante reste la pêche pratiquée artisanalement et le commerce de petit détail.

Les gibiers et les poissons capturés sont destinés à la vente soit vers la République Centrafricaine, soit vers la ville de Gbadolite, et à la rigueur ils sont acheminés à Kinshasa.

D'une manière générale, la composition des repas est monotone (manioc ou tarot avec pondu, additionné de poisson parfois dans les villages où se pratique la pêche).

Par ailleurs, une grande partie de la production du maïs est utilisée pour la fabrication locale des boissons alcoolisées (ngbako) et ne profite pas à l'alimentation du ménage. (Source : ACF RD Congo 2007).

2.1.3.1. Pêche

Quoique la pêche soit l'activité qui occupe la majeure partie de la population de Mobayi-Mbongo, au niveau des rendements cette activité reste marginale. Cela s'explique par une pêche artisanale pratiquée dans la rivière Ubangi et dans les tributaires qui l'alimentent.

Les différentes espèces de poissons capturés appartiennent dans la famille de Latidea (Lates niloticus = capitaine), Cichlidae (Tilapia tholoni tholoni =tilapia), Mormyridae (Mormyropsan giloides=mbongo), Osteoglissidae (Heterotis niloticus =congo ya sika), Auchenoglanididae (Auchenoglanis spp. = poka), Citharinidae (Citharinus gibbosus= mayanga), Alestidae (Hydrocinus goliath=mbenga), etc.

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Les silures, anguilles, tortues, et autres sont attrapés dans les

ruisseaux.

Les photos suivantes montrent les pêcheurs dans leur champ d'action.

Photos 14: Pêcheur brandissant un poisson. La pêche au filet.

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2.1.3.2. Activités agricoles et chasse

Les cultures vivrières de bases sont le manioc (Manihot esculenta), maïs (Zea mays), arachides (Arachys hypogaea), patate-douce (Ipomoe abatatas), tarot (Colocasi aesculenta), igname (Dioscorea spp.), courge (Cucurbita pepo), haricot (Phaseolus vulgaris), riz (Oryza sativa), banane (Musa sapientum), etc. et les cultures pérennes : caféier (Coffea canephora), palmier à huile (Elaeis guineensis), canne à sucre (Saccharum officinarum), cocotier (Cocos nucifera), etc.

La pluviométrie divise l'année en deux saisons culturales, la petite saison de pluie-minima pluviométrique correspondant à la saison A allant du Mois de Mars jusqu'au Mois de Juin et la grande saison de pluie-maxima pluviométrique concerne la saison B allant à son tour du Mois d'Août au Mois de Novembre avec des intermittences de pluies au Mois de Septembre ; ce qui favorise la culture de haricot.

Les deux saisons sont séparées par un maxima de sécheresse de Juin à Juillet : la petite saison sèche.(Source : www.n-cite-archedenoe.net/o-n-g-arche-de-noé-n-cité-02/).

Généralement, les cultures se font sans intrant agricole. S'il s'agit des cultures de grande échelle les espaces propices se trouvent à Mbuyi et Nzakara parce que les autres places sont constituées des roches très dures.

L'élevage ne représente pas une activité importante et chaque ménage dispose de petit bétail (chèvre, porc, cobaye, lapin).Ceci ne constitue pas une source de revenu pour certains foyers. Lorsqu'il y a la présence des porcs, ces derniers se nourrissent des déchets domestiques biologiques et des déchets végétaux des récoltes.

La chasse se fait d'une manière rudimentaire.

Les photos ci-dessous illustrent quelques activités de la population

Photos 15: Un Aulacode attrapé par un chasseur Un laboureur au champ

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2.1.3.3. Production des bois

La coupe de bois, du point de vue exploitation artisanale par la population est surtout destinée d'une part à des fins de fabrication de pirogues, pagaies, maisons et d'autre part à la production traditionnelle de charbon de bois dont le petit bassin se vend à 500 Fc et le gros bassin à 1300 Fc.

Les photos suivantes illustrent une des techniques utilisées pour couper les arbres et les enfants commercialisant du charbon de bois.

Photos 16: Coupe d'arbre Commerce de charbon

Par ailleurs, vers les années 1997-1998 seules les sociétés Mongbembe, Scibe et Sicotra exploitaient le bois rouge (Mbangi), bois noir (Legbe), bois blanc (Gbau, Ntola), etc.

2.1.4. Patrimoine archéologique, culturel et naturel, sites sacré et touristique

Sur toutes les informations recueillies lors de campagnes de recherches réalisées sur le terrain, il y a eu aucune information sur la localisation des sites archéologiques. Seuls les sites sacrés à savoir les tombes érigées devant les maisons d'habitations existent dans le but de protéger les esprits des personnes mortes. Par ailleurs, pour le patrimoine culturel et naturel, il existe un projet de création d'un parc national dans le groupement Maniko mais actuellement seul le barrage de Mobayi-Mbongo répond aux aspirations touristiques (photos 17).

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Photos 17 : Site Touristique Site sacré

A l'instar des différentes photos exhibées ci-haut les images suivantes illustrent quelques maisons trouvées à Mobayi-Mbongo

Photos 18: Types de maisons retrouvées à Mobayi-Mbonjo

2.1.5. Aperçu environnemental des sources d'eaux répertoriées

Des sources sommairement aménagées et non aménagées se trouvent à Mobayi-Mbongo précisément dans les groupements Ngonda, Kumbu, Ndawele et Ziamba où nous avons pu identifier douze sources. Le besoin en eau de ces sources est sollicité non seulement par les habitants des groupements cités ci-haut mais aussi par les populations des groupements périphériques.

A l'heure actuelle, les sources répertoriées présentent des différentes caractéristiques notamment du point de vue végétation qui domine leurs alentours décrit ci-haut. Généralement, les sources de pollution varient d'une source à l'autre c'est-à-dire dans certaines sources ce sont des feuilles mortes qui dégradent la qualité des eaux de sources faute d'entretien par les

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paysan et dans d'autres sources, les activités telles que la lessive, la vaisselle et le baignade constituent la source de pollution in situ dont vous verrez quelques photos aux annexes. Par le fait que toutes les sources sont localisées en aval des maisons d'habitation dont chacune d'elles ne possédant pas des bonnes installations hygiénique localisée en à proximité des sources d'eau, ces dernières s'exposent aux risques de contamination par des bactéries pathogènes.

II.2.Matériel

Le matériel de cette étude est constitué des eaux des douze sources du Secteur de Mobayi. Ensuite, les outils de laboratoire notamment le microscope, le spectrophotomètre DR2400 de marque HACH, Agitateur électromagnétique, Tubes à essais, lame, lamelle, pH mètre, Turbidimètre, pipettes de 50 ml, Erlenmeyer 500ml, flacon colorimétrique, pied gradué de 100 ml, les réactifs (nitriver3, nitraver5, sulfaver4, phosfaver3, cuver1, phtalate, EDTA, eau peptonée, eau distillée conditionnée), etc. En outre, un GPS Map 76 de marque GARMIN nous a servi pour tirer les coordonnées géographiques, ce qui nous a permis d'établir la carte des sites du prélèvement et un appareil photo numérique de marque CANON (power shot A560) a été utilisé pour tirer quelques images.

II.3.Méthodes

Dans la perspective de répondre à certaines questions que nous nous sommes posées dans le présent travail et par rapport à notre démarche et à la complexité de l'objet sur lequel nous avons travaillé, l'analyse des faits nous suggère deux approches : expérimentale et analytique des échantillons d'eau. L'observation directe et l'analyse systémique pour comprendre pourquoi l'eau n'est ni potable, ni disponible dans le Secteur de Mobayi-Mbongo.

En vue d'atteindre les objectifs de cette étude, nous avons effectué plusieurs descentes sur le terrain pour prospecter le milieu d'étude et nous acquérir des informations utiles. De ce fait, nous avons interviewé les agents des formations sanitaires et quelques populations afin de nous procurer des données de base.

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II.3.1. Prélèvement des échantillons

Afin d'asseoir nos résultats sur une charpente solide, nous avons prélevé les eaux de source à l'aide des bouteilles en plastique de 1,5L, spécialement marqués pour identification. Après le prélèvement des échantillons, ils étaient transportés rapidement au laboratoire de l'Hôpital Générale de Référence de Mobayi-Mbongo pour les analyses microbiologiques et, concernant les paramètres physico-chimiques, quelques-uns ont été réalisés sur terrain et la suite des analyses s'est réalisée à Kinshasa au laboratoire ERGS d'écotoxicologue et biotechnologie (département de l'environnement, Fac. Des Sciences de l'Université de Kinshasa).

Au total nous avons recueilli 45 échantillons dont 36 pendant la saison pluvieuse (mois de septembre 2010) et 9 pendant la saison sèche (mois de juin 2012). Notre site de prélèvement est reparti en 4 différents groupements qui couvrent le centre du Secteur de Mobayi-Mbongo donnant 12 sources.

II.3.2.Localisation des sources d'eau dans le Secteur de Mobayi-Mbongo

Les coordonnées géographiques terrestres des différents sites d'échantillonnage des eaux des sources dans le Secteur de Mobayi-Mbongo, sont reprises dans le tableau 4 ci-dessous.

Tableau 4 : coordonnées géographiques terrestres des sites d'échantillonnage des eaux de source dans le territoire de Mobayi-Mbongo

Nom de la
Source

Site

Altitude en

M

Longitude E

Latitude S

Degré

Minute

Seconde

Degré

Minute

Seconde

Kpwolemo

S1

390,1

21

9,6

57

04

17,0

75

Lisala

S2

397,6

21

8,7

6

04

17,3

1

Nzanga

S3

388,4

21

8,8

28

04

17,4

13

Yenge

S4

384,8

21

10,3

23

04

17,6

11

Wange1

S5

388,7

21

12,1

1,14

04

17,0

1,32

Wange2

S6

387,2

21

20,3

0,8

04

16,8

0,10

Zamba

S7

420

21

11

33,8

04

17,0

44,3

Kpwaraka

S8

403,5

21

11,1

11

04

17,0

0,16

Lingu pepe

S9

415,4

21

11,1

1,67

04

17,9

0,21

Lingu nzanza

S10

418,1

21

11,1

0,02

04

17,8

0,43

Nzaliga

S11

411,5

21

10,7

0,57

04

17,2

0,05

Wutu wutu

S12

418

21

11,2

0,09

04

17,1

0,00

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Figure 8: Distribution spatiale des sources d'eau dans le Secteur de Mobayi à l'Equateur

II.3.3.Techniques d'analyse

Nous jugeons d'opportun d'utiliser les techniques d'entretien sous forme de focus groupe, l'interview et recherche documentaire afin de comprendre les notions de base de l'environnement car, le présent ne se comprend véritablement qu'à la lumière du passé où il prolonge ses racines. Pour ce qui concerne les facteurs organoleptiques, physico-chimiques et agents indésirables ou toxiques les techniques sont utilisées selon le mode d'opératoire défini d'un paramètre à l'autre.

II.3.4.4.Paramètres microbiologiques

Après le prélèvement des échantillons nous les avons soumis aux tests de présomptions c'est -à-dire nous avons observé au microscope en commençant par le faible grossissement (objectif 10x) puis l'objectif 40x. Au même moment nous avons procédé à la culture sur le milieu d'enrichissement au laboratoire de l'Hôpital Général de Référence de Mobayi-Mbongo.

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2.4. Plan d'analyse

Les données ne deviennent information que lorsqu'il y a quelqu'un qui comprend le processus de leur production, leur interprétation et leur utilisation.

1. Gestion des données

La base des données a été gérée sur un ordinateur portable (TOSHIBA Satellite C670/C670D) à l'aide de logiciel Excel 2010 et nous avons procédé au dépouillement informatisé.

2. Traitement

La capacité de générer les données souvent dépasse la capacité de les traiter. Traiter les données et les mettre sous une forme interprétable requiert de l'imagination, des instruments, du temps, et des données de référence.

Pour la cartographie, les logiciels Arc view 9.2 et Arc Gis 9.2 nous ont permis d'établir la carte su Territoire de Mobayi-Mbongo.

m ? mo : m?

2.5. Traitement des données

Quoi que la plus grande partie de traitement de données soit faite par ordinateur, l'intervention de l'homme dans la production et l'application des données restera longtemps encore essentielle.

Pour l'analyse statistique, les données ont été analysées en utilisant le test de comparaison d'une moyenne observée à une moyenne théorique qui s'énonce comme suit :

H :

x ? I m

Considérons le test bilatéral suivant :

? ? ? HA

o

mo

Procédure :

1) Fixer un seuil ?, 0 <?< 1.

2) A l'aide des tables de Student à (n - 1) ddl, calculer la valeur critique

telle que [ / ] /

3) Si Ho est vraie, alors l'intervalle [ / v / v ] est l'I.C de

la moyenne m, au niveau de confiance 1 - ?.

4) Règle de décision

i) Si , on accepte Ho

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ii) Si , on rejette Ho? on accepte HA

NOTA : Si l'intervalle de confiance Tm de la moyenne m est déjà donné, alors :

- si , on accepte Ho

- si , on rejette Ho. D'où on accepte HA

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Chapitre Troisième : Présentation, interprétation et discussion des Résultats

Ce chapitre relatif à la présentation, interprétation et discussion des résultats de ce travail concerne les résultats d'analyses des paramètres physico-chimiques et microbiologiques. Une enquête sur la santé de la population a été menée dans la zone de santé de Mobayi-Mbongo en vue de déterminer les prévalences des maladies liées à l'eau et autres problèmes se rapportant principalement sur la qualité et l'approvisionnement en eau potable.

Il sied de signaler que ce chapitre vise aussi l'identification des

impacts environnementaux et sociaux dans le Secteur de Mobayi-Mbongo. 3.1. Discussion des résultats

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-moi.

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3.3. Utilité des eaux souterraines

En général, une eau de boisson d'origine souterraine de bonne qualité, correspond à une eau minérale pouvant faire l'objet d'une exploitation commerciale. Sa définition légale varie selon les différents pays. Elle doit en général présenter certaines caractéristiques chimiques minimales et/ou constantes.

La teneur en certains sels minéraux peut faire des eaux souterraines une source d'alicament à la recommandation d'un médecin mais par contre aux certaines doses des minéraux radioactifs ou toxiques parfois significative, il faut en tenir compte dans le bilan alimentaire total, notamment pour les insuffisants rénaux. (Insuffisance rénale aiguë ou chronique). ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Eau_min%C3%A9rale).

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Conclusion

Nous voici arrivé au terme de notre étude intitulée « Audit environnementale et sociale des eaux de sources consommées à Mobayi-Mbongo».

Une étude menée dans les Groupements Ngonda, Kumbu, Ndawele et Ziamba, Secteur de Mobayi-Mbongo, Territoire de Mobayi-Mbongo, District du Nord-Ubangi dans la Province de l'Equateur en RDC pendant la période allant du 22/11/2010 au 19/06/2012.

Nous nous sommes posé les questions suivantes :

- Quelles sont les sources d'eau les plus fréquentées ;

- Quelle est la qualité des eaux de sources consommée par la population de Mobayi-Mbongo ;

- Comment évolue la qualité des eaux des sources lors des changements saisonniers;

- Quels sont les impacts des activités anthropique sur l'avenir des eaux de sources ;

- Quelle est la rétroaction des différentes composantes de l'environnement modifiée par les activités anthropiques sur la population de Mobayi-Mbongo.

Les objectifs assignés à cette étude ont été la vérification de la qualité des eaux de sources consommée par la population du secteur de Mobayi-Mbongo c'est-à-dire analyser si elles sont potables, et évaluer les impacts probables dans ce même secteur.

Localiser et inventorier les sources d'eau les plus fréquentées selon les groupements, analyser les eaux de sources prélevées pendant la saison sèche et la saison des pluies, évaluer la qualité des eaux de sources par rapport aux normes de potabilité édictées par l'OMS, comparer la variation des valeurs des paramètres physico-chimiques de la saison de pluie à celles de la saison sèche, identifier les activités anthropiques pouvant dégrader l'environnement et modifier la quantité et qualité de l'eau, et catégoriser les impacts selon leur importance et ressortir les rétroactions afin de proposer les pistes de solution à partir des résultats obtenus.

Cette étude s'appuie sur deux approches : expérimentale et analytique des échantillons d'eau. L'observation directe, l'analyse systémique, l'entretien sous forme de focus groupe, l'interview et recherche documentaire nous ont également aidés d'atteindre les objectifs de l'étude, grâce aux résultats obtenus.

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57

Bibliographie

A. Ouvrages et autres documents

Berg, Raven et Hassenzahi, (2009), Environnement, 6 éd. De Boeck, Bruxelles, pp 324-354, 550-580.

Bliefert, Umweltchemie et Auflage, (2001), Chimie de l'environnement, air, eau, sols, déchet, De Boeck et larcier, Allemagne, pp.

Encarta, (2009), Dictionnaire français.

Kakesa, (2006), Eléments de géographie humaine et économie, Médiaspaul, Kinshasa, p27.

Kasongo Numbi, (2008), Eaux et forêt de la RD Congo un défi géostratégique, Harmattan, Paris, pp 1-59.

Agence internationale de l'énergie atomique, (2008), Isotopes de l'environnement dans le cycle hydrologique, AIEA, Autriche, pp 1,11, 12, 325.

ACF RD Congo,(2007), Rapport d'Enquête Nutritionnelle Anthropométrique, Zone de Santé de Mobayi-Mbongo.

Andrea Czarnecki et Roxanne Beavers, (2002), Rapport sur la qualité de l'eau du bassin de la rivière Peel, 57p.

Rapport technique du PNUE, (2011), Problématique de l'eau en République Démocratique du Congo, 94p.

Rapport annuel du Secteur de Mobayi-Mbongo exercice, (2010), 30p.

Rapport annuel du Territoire de Mobayi-Mbongo exercice 2011, 35p Rapport annuel de la zone de santé de Mobayi-Mbongo 2008, 2009 et 2011

B. Notes des cours

Lubuenamo, (2012), Cours de télédétection, 2ème licence, Faculté des Sciences, Département de l'Environnement, Université de Kinshasa.

Kiyombo, (2012), Cours de Santé Publique, 2ème licence, Faculté des Sciences, Département de l'Environnement, Université de Kinshasa.

Musibono,(2012), Cours d'écotoxicologie et étude d'Impact Environnemental, 2ème licence, Faculté des Sciences, Département de l'Environnement, Université de Kinshasa.

Musibono,(2011), Cours de Gestion des ressources naturelles et Cours de Limnologie, 1ère licence, Faculté des Sciences, Département de l'Environnement, Université de Kinshasa.

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58

C. Mémoires

Mwenge, (2011), Impact Environnemental et Social des Eaux de sources dans la vallée Matchotcho, inédit, Université de Kinshasa.

Nsiala, (2011), Contribution a l'étude d'impact environnemental et social du projet de construction de la centrale hydroélectrique de zongo II, inédit, Université de Kinshasa.

D. Pages Web consultées

- // fr.wikipedia.org/wiki/Audit

- fr.wikipedia.org/wiki/Environnement

- // fr.wikipedia.org/wiki/Social

- // www.lennetech.fr/eaux/definitions.htm

- // tpe-leaupotable.e-monsite.com/pages/i-definitions/

- // www.lennetech.fr/eaux-souterraines/definitions.htm

- http://fr.wikipedia.org/wiki/Audit-environnemental

- // tpe-leaupotable.e-monsite.com/pages/i-definitions/.

- // www.cnrs.fr/cw/dossiers/doseau/decou/potable/potableNor.html

- lennetech.fr/bibliotheque/maladies/maladie-hydrique/maladie-

hydrique.htm

- www.droitsenfant.org/situation-monde/droit-a-l-eau/maladies-liees-a-

eau/

- // www.lenntech.fr/eaux-souterraines/pollution-

sources.htm#ixzz28P2NxHyc

- // www.lenntech.fr/eaux-souterraines/pollution-

sources.htm#ixzz28P0lTv2C

- http://www.keskeces.com/villes/republique_du_Congo/m/mobayi-

mbongo.html #1

- http://fr.m.wikipedia.org/wiki/histoire_des_divisions_administratives

_de_la_R%C3%A9publique_d%C3A9mocratique_du_Congo # section_8

- http://dscrp_rdc.org/IMG/pdf/Monographie_de_la_Province_de_l_E

quateur.pdf).

- http://www.plan.gouv.cd/storage/Plan%20quinquennal%20Equateur.

pdf).

- www.n-cite-archedenoe.net/o-n-g-arche-de-noé-n-cité-02/).

- fr.wikipedia.org/wiki/Oubangui#R.C3.A9gime_Les_d.C3.A9bits_mens

uels_.C3.A0_Bangui

- http://fr.wikipedia.org/wiki/Eau_min%C3%A9rale

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TABLE DES MATIERES

Epigraphe ii

Réflexion iii

In memoriam iv

Dédicace v

Remerciements vi

Liste des acronymes et signes viii

Liste des tableaux ix

Liste des photos xi

Liste des figures xii

Avant-propos xiii

Résumé xiii

Summary xv

Introduction 1

0.1. Problématique 2

0.2. Hypothèse 2

0.3. Question de recherche 2

0.4. Objectifs 3

0.4.1. Objectif général 3

0.4.2. Objectifs spécifiques 3

0.5. Intérêt de l'étude 3

0.6. Délimitation du sujet 4

0.7. Difficultés rencontrées 4

0.8. Structure du mémoire 4

CHAPITRE Premier : REVUE DE LA LITTERATURE 5

I.1. Définition de quelques concepts 5

I.2.Généralités sur les eaux 7

1.2.1. Origine de l'eau sur la terre 7

1.2.2. L'eau potable et les normes 8

1.2.3. Pollution de l'eau 9

1.2.4. Relation eau /maladies 9

1.2.5. Eaux souterraines 12

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1.2.5.1 Source de pollution des eaux souterraines 12

I.6. Généralités sur l'hydrogéologie de la RDC 16

CHAPITRE Deuxième : MILIEU D'ETUDE, MATERIEL ET METHODES 20

2.1. Milieu d'étude 20

2.1.1. Présentation du milieu d'étude 20

2.1.2. Situation géographique 20

2.1.2. Identification du lieu 22

2.1.3. Aspects biophysiques 24

2.1.3.1. Relief 24

2.1.3.2. Pédologie 24

2.1.3.2.1. La nature du sol 25

2.1.3.2.2. La nature du sous-sol 25

2.1.3.4. Energie 25

2.1.3.4.1. Hydrocarbures 25

2.1.3.3. Ressources en eau 26

2.1.3. 3.1. Eaux de surface 26

2.1.3.3.2. Eaux souterraines 27

2.1.3.4. Climat 29

2.1.3.4.1. Pluviométrie 30

2.1.3.4.2. Température 30

2.1.3.5. Végétation 30

2.1.3.5.1. Végétation du Secteur de Mobayi-Mbongo 31

2.1.2.7. Faune 32

2.1.2.7.1. Vertébrés aquatiques 33

2.1.2.7.2. Vertébrés terrestres 34

2.1.3.1. Population 34

2.1.3.2. Infrastructures de base 37

2.1.3.2.1. Transports et communications 37

2.1.3.2.2. Barrage hydroélectrique 39

2.1.3.2.3. Approvisionnement en énergie 39

2.1.3.2.4. Approvisionnement en eau potable 39

2.1.3.2.5. Infrastructures d'information et de télécommunication 40

2.1.3.2.6. Infrastructures sociales 42

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61

2.1.3.2.6.1. Santé 42

2.1.3.2.6.2. Education 42

2.1.3.2.7. Infrastructures collectives 43

2.1.3. Aspects socio-économiques 44

2.1.3.1. Pêche 44

2.1.3.2. Activités agricoles et chasse 46

2.1.4. Patrimoine archéologique, culturel et naturel, sites sacré et touristique 47

2.1.5. Aperçu environnemental des sources d'eaux répertoriées 48

2.2.Matériel 49

2.3.Méthodes 49

II.3.1. Prélèvement des échantillons 50

II.3.2.Localisation des sources d'eau dans le Secteur de Mobayi-Mbongo 50

II.3.3.Techniques d'analyse 51

II.3.4.4.Paramètres microbiologiques 51

2.4. Plan d'analyse 52

Chapitre Troisième : Présentation, interprétation et discussion des Résultats 54

3.1. Discussion des résultats 54

3.1.2. Paramètres microbiologiques Erreur ! Signet non défini.

3.1.3. Analyse comparative des résultats de la saison pluvieuse et saison sèche

Erreur ! Signet non défini.

3.1.4. Impact sanitaire causées par ces eaux de sources Erreur ! Signet non défini.

3.2. Evaluation des impacts potentiels Erreur ! Signet non défini.

3.2.1. Milieu physique Erreur ! Signet non défini.

3.2.1.1. Relief Erreur ! Signet non défini.

3.2.1.2. Hydrographie Erreur ! Signet non défini.

3.2.1.3. Hydrogéologie Erreur ! Signet non défini.

3.2.2. Milieu biologique Erreur ! Signet non défini.

3.2.2.1. Végétation Erreur ! Signet non défini.

3.2.2.2. Faune terrestre, avifaune et faune aquatique Erreur ! Signet non défini.

3.2.3. Milieu humain Erreur ! Signet non défini.

3.2.3.1. Population et qualité de vie Erreur ! Signet non défini.

3.3. Utilité des eaux souterraines 55

Conclusion 56

Bibliographie 57

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62

TABLE DES MATIERES 59

ANNEXES . 62

ANNEXES

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Les tableaux ci-dessous représentent les valeurs trouvées lors des analyses physico-chimiques des eaux de sources de Mobayi-Mbongo.

Tableau 1 : Les valeurs trouvées lors des analyses des eaux de sources prélevées pendant la saison de pluie.

Tableau 2 : Les valeurs trouvées lors des analyses des eaux de sources prélevées pendant la saison sèche.

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LES DIFFERENTES SOURCES D'EAUX

Kpwaraka

Kpwolemo

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Lingu nzanza (tarit)

Lingu pepe

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Lisala

Nzaliga

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Venge

Nzanga

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Wange 1

Wange 2 (tarit)

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LISTE DES PERSONNES CONSULTEES

Adelard KOYAKONZI, Directeur adjoint de banque commerciale du Congo/ GBADOLITE ;

Albert DEKE, agent du Ministère de développement rural ; Baudoin KOMEZUNDA paysan ;

Boniface GERENGBO, infirmier principal dans l'aire de santé de Mobayi-Mbongo ;

Charlotte, Directrice à l'ep. Koyagialo ;

Désirée YETO, soeur religieuse du couvant des soeurs de Marie de MOLEGBE ;

Didier KULU KAWITA, Administrateur gestionnaire à l'Hôpital General de Reference de Mobayi- Mbongo ;

George KONYELO, pêcheur ;

Josué MABOYI E MONKANGA, infirmier à l'Hôpital General de Référence de Mobayi-Mbongo ;

KONGBUNDU te YANDE, enseignant à l'ep. Koyagialo ; KOKENE - KOKANDA, paysan ;

NDEKPELE NGOMBANGO, électricien à la centrale Hydroélectrique de Mobayi ;

NGONDO, Directeur en matière de l'environnement dans le territoire de Mobayi-Mbongo ;

Nicolas DIBERE KOLI enseignant à l'ep. Koyagialo ;

Papy ATALAMA ANZEGBA, infirmier à l'Hôpital General de Référence de Mobayi-Mbongo ;

Vicko BAMBA, Médecin à l'Hôpital General de Référence de Mobayi-Mbongo.

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Annexe 4. Différentes photos prises sur terrain à Mobayi-Mbongo.

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Zamba

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius