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Audit environnemental et social des eaux de sources consommées à  Mobayi- Mbongo/ Equateur (RDC )

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par Jean- Louis KOYAGIALO TE GERENGBO
Université de Kinshasa RDC - Licence en sciences 2011
  

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Summary

This study was conducted between November 2010 and June 2012 in the Territory Mobayi-Mbongo. It allowed respectively to evaluate the water quality sources consumed by the local population to get the seasonal variations in groundwater quality at the same time to identify the wrong sources, assess the impacts of human activities on future water sources and highlights the different feedback components modified by human activities on the population Mobayi-Mbongo environment.

Examination of the data and results indicate that to some extent it can be assumed that the water quality is closely related to the flow and the nature of the substrate covering the ground. Consequently, that quality can be modified not only by the seasonal change, but also in terms of human activities taking place upstream, around and within these sources.

The seasonal cycle observed for physico-chemical parameters measured, indicates that the values are higher during the rainy season, decrease during the dry season but reach their lowest level when the flow of sources increases. The following cycle parameters that are usually associated with particulate materials, including most metals. The second cycle is the most commonly observed the opposite cycle where the values of physico-chemical parameters are found in their highest concentration in the dry season and their low concentration in the rainy season. The lowest concentrations of dissolved constituents remain in solution as major ions, are observed during the rainy season due to dilution. Three sources drying up during the dry season have not been a seasonal comparison because they are poor sources because they are fueled by temporary tables. Data on the microbiological and physico-chemical water quality were compared to values at the WHO guidelines for drinking water. The presence of pathogens and overruns or lack of prescribed values are numerous, indicating that the quality of water sources Mobayi-Mbongo is not good from this angle. Most of the physico-chemical parameters measured show very low values or in excess of the standards. In the absence of significant development, all metal whose presence is detected in the water probably has a natural origin. In addition, an unsafe water supply associated with pathogenic microorganisms from human activities and sometimes drawn from long distances (greater than 500 m) is a source of problems related to water, such as illnesses and chores water.

The data collected and examined in the present study may be useful for monitoring any changes in ecosystems caused by anthropogenic disturbances or natural phenomena that may affect the quality and quantity of water.

+243812021482

Kumbu7@gmail.com

Facebook : koyagialo Jean-Louis

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Introduction

L'eau avant d'être une ressource est une source. C'est la source de la vie car sa seule absence marque la fin de toute existence vivante.

Par ailleurs à la différence des autres ressources notamment l'énergie, le pétrole, l'eau n'est pas substituable. En revanche on ne peut pas remplacer l'eau par une autre matière tant pour l'agriculture que pour l'alimentation animale et humaine.

De nos jour, cette ressource représente 71% de l'espace sur la planète, mais 3% de l'or bleu est douce, seulement 0.7 % est accessible à la consommation humaine. Cette quantité d'eau est estimée suffisante.

En effet l'eau est une ressource élémentaire à la vie, elle est indispensable à l'homme qui l'utilise pour des usages quotidiens, l'agriculture, la boisson, l'hygiène et l'industrie.

Malgré cette abondance de l'eau, elle est inégalement répartie et inégalement accessible. La RD. Congo possède une grande quantité d'eau contrairement à certains pays du monde en général et d'Afrique en particulier qui souffrent du manque de cette ressource. L'eau est inégalement mobilisée, avec des concurrences inter- étatiques ; ce qui engendre des conflits se situant principalement dans les pays pauvres et cela parce que c'est à ce niveau que le vrai problème de la distribution se pose notamment en Asie et en Afrique où la distribution est assez limitée. Qui dit manque d'argent, dit manque de financement, manque de moyen, et finalement manque d'eau et de développement.

Par ailleurs, la consommation en eau par habitant est d'ailleurs considérée comme un indicateur du développement économique d'un pays. L'accès à une eau de qualité et en quantité est un enjeu vital. Elle est disputée dans toutes les régions du monde. La gestion de cette ressource est importante pour les sociétés humaines, mais elle est différente selon les pays se référant à leur niveau de richesse et leur besoin en eau.

Cependant, l'eau potable n'est pas accessible à tous. Toutes les eaux de la nature ne sont pas bonnes à boire. Même une eau d'apparence limpide peut transporter en son sein toutes sortes de substances inertes et vivantes, dont certaines peuvent être nocives pour l'organisme humain. Ces substances proviennent soit du milieu physique dans lequel l'eau a évolué, soit des rejets de certaines activités humaines dont l'eau est devenue le réceptacle. L'eau est ainsi le vecteur de transmission de nombreuses maladies. A son double égard (vital et non substituable), l'eau doit acquérir plus que toute autre ressource un caractère vital et stratégique. Sa maîtrise est synonyme de survie et sera un facteur de puissance ou de faiblesse pour les nations.

+243812021482 Kumbu7@gmail.com

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0.1. Problématique

Bien que la province de l'Equateur regorge d'énormes richesses en ressources hydriques, tant en surface que souterraines, les Equatoriens connaissent cependant un sérieux problème d'approvisionnement en eau potable. Quand bien même l'eau est abondante dans la province, le problème réside en amont, dans le traitement des eaux pour les rendre potable faute de l'inopérationnalité de la Regideso, l'inexistence des sources d'eaux aménagées, la pollution des eaux par la matière organique (animaux et végétaux) et, en aval par les faibles revenus des citadins et des villageois qui ne leur permettent pas d'honorer les factures de la Regideso là où elle existe et de contribuer aux frais relatifs à l'entretien des infrastructures desservant l'eau potable pour une distribution permanente et disponible.

Néanmoins, malgré les différents problèmes relatifs à l'eau évoqués ci-dessus, la grande majorité de la population Equatorienne dépend des rivières et des eaux souterraines notamment des eaux des puits et des sources naturelles en y accédant souvent très péniblement afin de s'approvisionner en eau de boisson et en même temps, résoudre cette carence en eau. C'est le cas notamment de la population du secteur de Mobayi-Mbongo.

Cette situation occasionne la résurgence des maladies liées à l'eau et de corvée des transports d'eau sur la tête imposée principalement au genre féminin notamment à la mère et à la fille.

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