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Impact de l'importation du pain sur la production locale dans le territoire d'Uvira de 2007 à  2010

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par Jean ESSE ASSUSA
Institut supérieur pédagogique de Bukavu - Graduat en sciences commerciales et administratives 2011
  

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I.3.2.2. Economie

L'économie (du grec ancien oikonomía : «administration d'un foyer») est l'activité humaine qui consiste à la production, la distribution, l'échange et la consommation de biens et de services.

Cependant, le mot est polysémique. L'économie est le concept étudié par les sciences économiques, celles-ci prenant appui sur des théories économiques, et sur la gestion pour sa mise en pratique. Le terme d'« économie » (economics en anglais), au sens uniquement d'économie politique, a été popularisé par les économistes néoclassiques tels qu'Alfred Marshall. Le mot « économie » devient alors, de façon concise, synonyme de « science économique » et peut être considéré comme substitut de l'expression « économie politique ». Cela correspond à l'influence notable des méthodes mathématiques utilisées dans le domaine des sciences naturelles.

On parle également de l'économie lato sensu comme de la situation économique d'un pays ou d'une zone, c'est-à-dire de sa position conjoncturelle (par rapport aux cycles économiques) ou structurelle. Dans ce sens, l'économie est donc un quasi synonyme à la fois de système et de régime. Enfin, de manière générale, en français, on parle d'économie comme synonyme de réduction de dépense ou d'épargne. L'économie peut en effet être le résultat d'une organisation interne plus efficiente : on parle alors d'économie interne. La baisse du coût moyen due à l'augmentation de la dimension de l'entreprise constitue une économie d'échelle ou économie de dimension. L'économie peut résulter d'un phénomène extérieur au pouvoir de décision de l'agent : on parle alors d'économie externe ou externalités qui peuvent être soit positives si elles apportent un plus aux agents économiques soit négatives dans le cas contraire.

L'économie au sens moderne du terme commence à s'imposer à partir des mercantilistes et développe à partir d'Adam Smith un important corpus analytique qui est généralement scindé en deux grandes branches : la microéconomie ou étude des comportements individuels et la macroéconomie qui émerge dans l'entre-deux-guerres. De nos jours l'économie applique ce corpus à l'analyse et à la gestion de nombreuses organisations humaines (puissance publique, entreprises privées, coopératives etc.) et de certains domaines : international, finance, développement des pays, environnement, marché du travail, culture, agriculture, etc. Selon le site Internet Google (source : http//www.google.fr, « économie » accès le 30 mai 2012 à 14h30').19(*)

Pour J. BREMOND et G.ALAIN (1981, p.147) cité par Albin ASENDE MAENDA, constatent que chacun s'accorde à reconnaître que si les prix montent, l'investissement piétine, le chômage augmente, les richesses produites se multiplient, les salaires progressent moins vite que le prix, etc. Il s'agit de faits économiques. Pourtant, si on peut s'étendre sur une multitude des faits qui, incontestablement, se classent comme économie, les débats sur la définition de l'économie sont multiples. Ces débats s'expliquent par des différences d'analyse sous-jacentes et par la nature même de l'économie.

ADAM Smith (Op.cit, l4, p.67) cité par Albin ASENDE MAENDA, symbolise par titre de son ouvrage «la richesse des nations», l'optique de ce courant d'analyse il ne faut pas voir dans ce courant une conception restreinte à l'étude des biens matériels, mais plutôt l'étude de tout ce qui concourt à la production, à l'échange et à la répartition des richesses.

O. LANGE (1982, p.67) se situe dans l'optique lorsqu'il écrit que « l'économie est la science de l'administration des ressources rares dans la société humaine ; elle étudie les formes que prend le comportement humain dans l'aménagement onéreux du monde extérieur en raison de la tension qui existe entre les désirs illimités et les moyens limités des sujets économiques ».

Un des représentants le plus connu de l'école libérale préfère utiliser des termes moins généraux tout en insistant sur les mêmes notions centrales, notamment les concepts de rareté et de choix. C'est ainsi que pour P. SAMUELSON (1984, p.25), « l'économie recherche comment les hommes et la société décident, en faisant ou non usage de la monnaie, d'affecter des ressources productives rares à la production, à travers le temps, de marchandises et des services variés, et de répartir ceux-ci, à des fins de consommation présente et future, entre les différents individus et collectivités constituant la société ».

En bref de ces deux points (social et économie), nous pouvons dire que le terme « socio économie » ou « socio-économie » est une branche des sciences économiques et de la sociologie, qui examine l'influence des rapports humains sur l'évolution économique. A contrario, la sociologie économique examine les influences des relations économiques sur les groupes sociaux.

C'est une science sociale qui s'est détachée comme un domaine d'étude nouveau à la fin du XXe siècle, lorsque les influences de la société (organisation sociale et conduites collectives) sur l'économie, par exemple les facteurs sociaux entraînant le développement économique (l'encastrement des marchés dans une société), ont été étudiées.

La socio économie n'est pas reconnue comme une discipline de nature essentiellement scientifique, mais comme une façon pratique d'aborder les questions économiques, en articulant des méthodes classiques et des outils empruntés à d'autres sciences sociales (sociologie, histoire, science politique, psychologie sociale...). Pour Jean-Claude Passeron la socio économie produit peu d'effets de connaissances (il la positionne au sein des sciences herméneutiques) mais beaucoup d'effets d'intelligibilité (bonne compréhension de la réalité même si le résultat peut ressembler à du « bricolage »).

Faire de la socio-économie consiste donc, pour interpréter des phénomènes, à tenir compte, entre autres :

Ø Des institutions de régulations macro économiques (les marchés, les autorités publiques, les systèmes d'information) ;

Ø Des liens et réseaux sociaux ;

Ø Des jeux de pouvoirs (ou rapports de forces) ;

Ø Des systèmes de valeurs et des attitudes ;

Ø et des conventions (systèmes d'attentes réciproques), etc.

* 19 http// www.google.fr

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"Piètre disciple, qui ne surpasse pas son maitre !"   Léonard de Vinci