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Elaboration d'un outil d'appréciation de l'implication des acteurs locaux dans le cadre du programme national nutrition santé ( PNNS ): expérimentation en milieu scolaire

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par Magloire AKOGBETO
Université Lumière Lyon 2 - Master promotion et éducation pour la santé 2007
  

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3.2. Analyse des résultats

Au total 25 personnes toutes professions confondues ont été interrogées (10 enseignants, 8 personnes intervenant dans les cantines scolaires, 4 infirmières scolaires, 1 élu, 1 médecin, 1 animateur sportif).

Sur 250 réponses obtenues au volet n°1, il ressort : 59 oui, 34 NSP et 157 non, soit un niveau de connaissance et d'appropriation du PNNS assez faible (23,6%).

Sur 436 réponses récoltées au volet n°2, il ressort : 271oui, 97 NSP et 68 non, soit un niveau de mise en oeuvre légèrement au dessus de la moyenne (62,15%). Ce qui nous renvoie à un résultat de type C29(*) prévu par la grille.

Dans l'ensemble, les entretiens se sont très bien déroulés. Nous avons pu rencontrer et interviewer toutes les personnes avec qui nous avons pris rendez-vous. Les acteurs par l'intérêt qu'ils ont porté à la démarche se sont montrés très préoccupés par la question de l'obésité. Les résultats qui suivent sont la synthèse de l'ensemble des informations recueillies.

3.2.1. Volet1 : connaissance et appropriation du PNNS par les acteurs

Sur 25 personnes interrogées, 14 personnes déclarent connaître le PNNS (dont 14 par les médias, 2 par la participation à une action particulière dans le cadre du PNNS30(*), 4 par les infirmières scolaires et 7 par la participation à un groupe de travail31(*)) 11 déclarent n'avoir aucune connaissance du PNNS. Ces derniers reconnaissent néanmoins avoir entendu des messages PNNS sans pour autant connaître le programme. La moitié de ceux qui déclarent connaître le PNNS, n'ont qu'une connaissance très superficielle du programme. Le PNNS n'est connu que par son nom. Les écoles en REP n'en connaissent ni plus ni moins que les autres.

Aucun répondant ne déclare avoir fait usage ou diffusé des messages PNNS32(*) ou d'un outil portant le logo PNNS. Une école sur 6 déclare avoir des informations nutritionnelles à disposition du personnel. La personne de la cuisine centrale interrogée déclare recevoir des informations sur les recommandations de la circulaire du 25 juin 2001.

- Participation à des séances de formation :

Les répondants des cantines scolaires déclarent n'avoir reçu de formation spécifique en matière de nutrition, diététique, d'équilibre alimentaire, d'apports nutritionnels conseillés, de grammages, d'étiquetage et de conception des menus. Il en est de même pour les autres personnes interrogées.

- Informations diffusées aux parents :

Aucune personne interviewée ne déclare avoir d'informations nutritionnelles à disposition des parents d'élèves. Ces informations se présentent sous diverses formes : lettre d'informations, plaquettes, fascicules, guides, portes ouvertes, sites Internet.

On constate donc que rien n'est fait ou plutôt, qu'il n'y a pas grand-chose en matière de diffusion de l'information sur la thématique abordée.

- Informations à disposition des élèves :

Dans aucune école il n'y a d'informations nutritionnelles à disposition des élèves pendant le temps du repas. Par informations, nous entendons diverses formes de communication : panneaux, affiches, dépliants, guide en alimentation, intervenants extérieurs... La personne de la cuisine centrale interrogée déclare intervenir pour des animations lors des repas dans certaines écoles. Ces animations portent sur la découverte des fruits par saison, les types de pain (apprendre à manger, à goûter et à les reconnaître), la distribution de dépliants SHCB. Les responsables des cantines scolaires auditionnées déclarent que les personnes chargées de la supervision des élèves lors des repas (surveillants) ne disposent pas, faute d'informations et de formation de compétence nécessaire pour bien encadrer et animer les séances de repas.

* 29 Cf. grille de diagnostic.

* 30 Intervention ADES

* 31 Participation au Comité de pilotage projet obésité.

* 32 « Cinq fruits et légumes par jour », « Evitez de grignoter entre les repas », « 30 mn de marche par jour »...

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