WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Elaboration d'un outil d'appréciation de l'implication des acteurs locaux dans le cadre du programme national nutrition santé ( PNNS ): expérimentation en milieu scolaire

( Télécharger le fichier original )
par Magloire AKOGBETO
Université Lumière Lyon 2 - Master promotion et éducation pour la santé 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1. Le Programme National Nutrition Santé (PNNS) : Quelle implication des acteurs au niveau local ?

Le PNNS est une politique nutritionnelle volontariste de santé publique dont l'enjeu n'est ni plus ni moins la santé des français de plus en plus exposés à une mauvaise nutrition. Certes, la mauvaise nutrition ne concerne pas tous les français mais l'obésité se développe en France comme dans la plupart des pays développés. La vie s'arrangeant, les pathologies liées à la nutrition sont de plus en plus présentes non pas parce qu'on se nourrit plus mal mais parce que l'on a besoin de se nourrir bien quand on vit plus longtemps. D'où un enjeu important pour améliorer le contenu nutritionnel de nos assiettes. Fort de ce constat a été mis en place un PNNS 1 et 2.

1.1. Présentation générale du PNNS

Initié en 2001, reconduit et renforcé en 2006, il vise l'amélioration de l'état de santé des Français en agissant sur l'un de ses déterminants majeurs, la nutrition. Cette initiative fait suite à un rapport du Haut comité de la santé publique "Pour une politique nutritionnelle de santé publique en France" rédigé en 2000.

Ce rapport faisait le constat :

- de l'évolution de l'environnement alimentaire en termes de modifications du mode de vie, d'incitations à la consommation et de progrès technologiques,

- de l'évolution de la consommation de différents aliments : fruits et légumes, produits céréaliers, poissons, légumes insuffisamment consommés et d'autres comme les sodas, les produits sucrés qui ont de plus en plus les faveurs des Français,

- de conséquences nutritionnelles liées à ces évolutions : positives notamment avec une diversification des apports mais aussi négatives avec une modification défavorable de la répartition protéines/sucres/graisses et une réduction des apports en oligoéléments et en fibres.

Le PNNS s'articule autour de six stratégies majeures : action dans le système de soins, communication-éducation, implication des acteurs de la filière alimentaire et des consommateurs, surveillance, recherche et actions complémentaires en direction des populations particulières. Il replace, de façon positive, la nutrition (c'est à dire les apports alimentaires et les dépenses caloriques par l'activité physique), au coeur de la vie quotidienne de chacun et de chaque famille.

Il s'appuie sur 9 objectifs prioritaires qui sont illustrés par 9 repères de consommation. Il comporte de plus, 9 objectifs nutritionnels spécifiques qui correspondent à certains groupes de population pour traiter cet important problème de santé publique.

1.1.1. Les 9 objectifs nutritionnels prioritaires

Neuf objectifs nutritionnels quantifiés et indissociables ont été retenus comme prioritaires en termes de santé publique.

1. Augmenter la consommation de fruits et de légumes afin de réduire le nombre de petits consommateurs de fruits et de légumes d'au moins 25 % ;

2. Augmenter la consommation de calcium afin de réduire de 25 % la population des sujets ayant des apports calciques en dessous des apports nutritionnels conseillés, tout en réduisant de 25 % de la prévalence des déficiences en vitamine D,

3. Réduire la contribution moyenne des apports lipidiques totaux à moins de 35 % des apports énergétiques journaliers, avec une réduction d'un quart de la consommation des acides gras saturés au niveau de la moyenne de la population (moins de 35 % des apports totaux de graisses),

4. Augmenter la consommation de glucides afin qu'ils contribuent à plus de 50 % des apports énergétiques journaliers, en favorisant la consommation des aliments sources d'amidon, en réduisant de 25 % la consommation actuelle de sucres simples, et en augmentant de 50 % la consommation de fibres, - Réduire de 5 % la cholestérolémie moyenne dans la population des adultes ;

5. Réduire l'apport d'alcool chez ceux qui consomment des boissons alcoolisées. Cet apport ne devrait pas dépasser l'équivalent de 20 g d'alcool pur par jour (soit deux verres de vin de 10 cl ou deux bières de 25 cl ou 6 cl d'alcool fort). Cet objectif vise la population générale et se situe dans le contexte nutritionnel (contribution excessive à l'apport énergétique) ; il n'est pas orienté sur la population des sujets présentant un problème d'alcoolisme chronique, redevable d'une prise en charge spécifique,

6. Réduire de 5 % la cholestérolémie moyenne dans la population des adultes,

7. Réduire de 10 mm de mercure la pression artérielle systolique chez les adultes,

8. Réduire de 20 % la prévalence du surpoids et de l'obésité (IMC > 25 kg/m2) chez les adultes et interrompre l'augmentation, particulièrement élevée au cours des dernières années, de la prévalence de l'obésité chez les enfants,

9. Augmenter l'activité physique quotidienne par une amélioration de 25 % du pourcentage des sujets faisant l'équivalent d'au moins une demi-heure de marche rapide par jour. La sédentarité étant un facteur de risque de maladies chroniques, doit être combattue chez l'enfant.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery