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Contribution au rezonage du complexe d'aires protégées de Gamba: étude sur l'agriculture dans le périmètre urbain de la ville de Gamba ( sites des plaines Vera)

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par Olympa Valérie EYENBIANG NDONG
Ecole nationale des eaux et forêts - Gabon - Diplôme d'ingénieur des techniques des eaux et forêts 2011
  

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4- Difficultés rencontrées par les agriculteurs

Les difficultés rencontrées par les agriculteurs sont à plusieurs niveaux, de la recherche des terres pour la plantation à la récolte des produits cultivés.

4.1. L'encadrement

Les agriculteurs des Plaines Vera ne bénéficient pas d'un encadrement de la part du Secteur agricole de Gamba, du Cadastre et des Eaux et Forêts. La raison à cela est la faiblesse des moyens dont dispose Ces administrations. La conséquence de ce qui précède se ressent au niveau l'organisation des agriculteurs et des associations agricoles. Ils sont mal organisé et leur entreprise n'aboutis pas toujours aux résultats escomptés.

EYENBIANG NDONG Olympa Valérie, Mémoire de Fin de Cycle 2011 Page 32

Contribution au rézonage du Complexe d'Aires Protégées de Gamba : Etude sur l'agriculture dans le périmètre
urbain de la ville de Gamba (Sites des Plaines Vera)

4.2. Problème de foncier

Les autochtones considèrent la forêt des Plaines Vera, en général, celle de Gamba

comme un bien héréditaire. Si bien qu'en matière agricole, ils font usage de la forêt à leur guise, interdisant certains agriculteurs de cultiver ou en exigeant à d'autres un payement (Annexe9, photo1).

4.2. Qualité du sol

Les sols au niveau des Plaines Vera se caractérisent par une structure fragile et

érodable. Les racines des arbres et leurs cimes aident à lutter contres ces érosions. Tandis que la déforestation occasionnée par l'agriculture expose ce sol à de forte précipitation et est très souvent à l'origine des érosions (annexe9, photo2).

4.3. La problématique de l interaction homme-faune

4.3.1- Définition :

Une définition large conflits Homme-Faune serait : « toutes interactions Homme-Faune qui entraînent des effets néfastes sur le bien-être social, culturel ou économique des gens, sur la conservation des éléphants ou sur l'environnement ». Dans plusieurs pays d'Afrique, de nombreuses espèces vertébrées entrent en conflit avec les activités agricoles, parmi elles les oiseaux, les primates, les antilopes, les buffles, les hippopotames et les éléphants. Mais les éléphants sont régulièrement identifiés comme la plus grande menace pour les agriculteurs. Par exemple, les CHE ont été rapportés dans la plupart des 37 pays dans le continent africain où l'on trouve des éléphants. (PARKER, OSBORN, HOAREF & NISKANEN, 2007).

4.3.2 Les moyens de lutte contre la déprédation des agriculteurs

Les cultivateurs de Gamba et environ utilisent diverse moyens de lutte contre les éléphants. Ces moyens de lutte sont listés dans le protocole suivant qui permet de faire des évaluations des dégâts de culture causés par les éléphants

Figure 12: protocole d'évaluation des dégâts causés par les éléphants illustrant les moyens de protection utilisés

EYENBIANG NDONG Olympa Valérie, Mémoire de Fin de Cycle 2011 Page 33

Contribution au rézonage du Complexe d'Aires Protégées de Gamba : Etude sur l'agriculture dans le périmètre
urbain de la ville de Gamba (Sites des Plaines Vera)

PATIN: Ce sont des disques à grandes pointes placées verticalement. Ces disques sont faits soit en métal soit en bois, mais leurs pointes toujours en fer et leurs diamètres correspondent à celui de la patte d'un éléphant. Ils sont ensuite placés dans un trou recouverts par des baguettes de bois et des feuilles mortes.

Ce piège est extrêmement dangereux car d'une part, il ne tue pas l'éléphant sur le champ, son action est lente et très douloureuse. Le piège reste bloqué sur la patte de l'éléphant, cause une infection par la suite une gangrène qui va s'étendre progressivement sur le reste de son corps puis survient la mort de l'animal. Durant cette période l'éléphant est très agressif et constitue une vraie menace pour les habitants environnant. Dans ce cas, l'administration des Eaux et Forêts autorise une battue de l'animal conformément au décret n° 000187/PR/MEFCR du 4 mars 1987.

D'autres part, ce piège n'est pas spécifique à l'éléphant même les hommes peuvent y être pris. PILI-PILI: Consiste à brûler des tas de piments en périphérie de la plantation.

Comme autre moyen de lutte, les agriculteurs ont regroupé plusieurs pneus en forêts afin de les brûler pour chasser les éléphants (annexe9, photo3).

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery