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Apport des institutions congolaise de micro finance dans le développement socio économique de la RDC

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par Altys LUTETE
Université pédagogique nationale RDC - Diplome de graduat 2010
  

Disponible en mode multipage

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DEDICACE

A nos parents; LUTETE TUYINDULA Bernard et Adolphine MELI DILUTIDI, pour l'amour inouï manifester.

IN MEMORIAM

A mon défunt frère Tanguy LUTETE

REMERCIEMENTS

La réalisation d'un travail de fin de cycle fait partie des recommandations visant à sanctionner l'obtention du titre de Gradué en Sciences Economiques où nous sommes inscrit régulièrement.

Qu'il nous soit permis, au moment de rédiger ce travail qui marque la fin du 1er cycle des Etudes Universitaires, d'adresser nos remerciements à toutes les personnes qui, d'une manière ou d'une autre, ont contribué à notre formation intellectuelle et à l'élaboration de ce modeste travail.

A l'Eternel Dieu Tout - puissant, pour son souffle de vie, son amour et sa bonté dont il ne cesse de renouveler dans ma vie chaque instant passé sur cette terre.

A mes frères ; Hervé LUTETE, Pocklin LUTETE, Landry LUTETE.

A mes cousins et cousines

A mes grands parents pour leur éducation et leur soutien à l'occurrence grand - mère TUTUMA LEMO Hélène.

A mes compagnons de lutte notamment Alda WETU, Yakim KIMOKO, Rodric SASSA, Eric BONGWELE, Patrick DIKOBA, Joël MUKWENO

Pour tous les sacrifices consentis, pour toute l'assistance et le dévouement qui nous ont permis de parfaire nos connaissances et notre formation scientifique, nous vous présentons, chers oncles et tantes notamment oncle Gilbert LUTETE, oncle Jean Claude LUTETE, tante Céline LUTETE, tante Jacky LUTETE ainsi qu'à l'oncle Denis BASILA, nos sincère remerciements en vous affirmant que nous vous devons maintenant et pour toujours, gratitude et reconnaissance.

Nous pensons à toutes les autorités académiques de l'Université Pédagogique Nationale, plus particulièrement nos professeurs, chefs de travaux et assistants.

Nos remerciements s'adressent plus particulièrement au Chef de travaux MBO MALELI YENES qui, en dépit de ses multiples occupations a voulu diriger le présent travail. Ses orientations et critiques avisées ont permis, dans une large mesure, une bonne structuration des données relatives à notre étude.

Nos remerciements s'adressent également à notre grand frère, Timothé BUANGA, qui malgré ses occupations, a suivi de près la rédaction de ce travail.

De peur de commettre quelque fâcheuse omission, nous ne pouvons nommément citer tout ceux de nos proches, frères et amis dont le soutient a été d'un concours déterminant. Ils ont droit à notre profonde gratitude.

Enfin, que soient bénis tous ceux qui nous indiqué la voie des études et ceux qui ont eu le rôle d'assurer et de contrôler notre cheminement.

Aux uns et aux autres, nous disons humblement merci.

INTRODUCTION GENERALE

I. PROBLEMATIQUE

Depuis plus de deux décennies, la RD Congo connait une crise multiforme dont l'un des effets est l'aggravation de la pauvreté. En dépit de toutes ces immenses ressources humaines et de sous-sol, la RD Congo est classée parmi les plus pauvres du monde. Certains indicateurs l'alignent parmi les pays les plus misérables de l'Afrique au sud du Sahara. Près de 80% de sa population survivent à la limite de la dignité humaine, avec moins de US $ 0 ,20 par personne et par jour. 1(*)

Cette pauvreté devient préoccupante et touche tous les secteurs de la vie national jusqu'à compromettre l'accès de la population aux services de base et cadre de vie. Et même les services bancaires institutionnels y sont cruellement concernés. Les banques estiment trop risquer et trop coûteux d'effectuer, tout en utilisant des techniques bancaires habituelles, des opérations avec des petits épargnants. Comme disait Anne-Marie Keiser2(*): Toute entreprise est perçue comme un portefeuille de vulnérabilité et d'opportunité combinée pour atteindre les objectifs d'une stratégie déterminée par le top management pour contourner les difficultés liées à la précarité de la vie des congolais.

L'avènement des banques de proximité telles que les institutions de micro crédit parait une panacée incontestable, Elles approuvent des nouvelles approches de gestion des institutions financières réduisant ainsi le risque et le coût des opérations de prêt aux entrepreneurs et aux ménages pauvres. Les spécialistes des questions de développement ont estimés que la micro finance pourra être un levier majeur du développement des pays sous développés dans leur lutte contre la pauvreté. Ce constat a été approuvé à travers le monde dans les contrées pauvres ou les institutions du micro finances se sont implantées.

L'idée majeur de ce travail consiste à apprécier, compte tenu du contexte, et des outils disponibles, la capacité des ces institutions de micro finance à relever défi du développement socio économique.

Pour bien appréhender la quintessence de l'ensemble de son contour ces quelques questions subsidiaires suivantes s'imposent.

? La micro finance à travers, le Procrédit Bank est-il un outil indispensable du développement?

? Le procredit Bank joue t- elle effectivement un rôle capital dans la réduction de la pauvreté en RD Congo?

Voilà autant de questions aux quelles nous tenteront de répondre tout au long de ce travail et dont les réponses constitueront, sans nul doute, la cheville ouvrière de cette étude qui présente un synopsis résumant l'état des lieux et les perspectives de micro finance en RD Congo.

II. HYPOTHESE

La crise économique généralisée que connait le pays depuis plus de deux décennies a provoqué la détérioration des conditions de vie des populations. Les institutions de micro finance et micro crédit en constitue alors un palliatif certain dans la mesure où elles s'adaptent mieux aux besoins et capacités financières des populations à la base.

Certes, il est louable d'adapter l'évidence en affirmant que les institutions de micro finance notamment le procredit Bank, serait un levier important du développement de l'économie congolaise et par ricochet des conditions existentielles de couches les plus démunies.

III. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Ce choix se justifie compte tenu de l'importance que revêt la micro finance dans le développement des pays surtout ceux dont la population est victime des offres de la pauvreté comme c'est le cas avec la RD Congo.

L'intérêt de cette étude est triple, elle nous permet de mieux appréhender la notion de micro finance qui paraît nouvelle et pour la quelle il n'ya pas une abondante documentation d'une part et d'essaie d'apprécier l'apport de micro finance dans la résolution des problèmes de la pauvreté en République Démocratique du Congo d'autre part. Au surplus, elle est mené pour constituer en définitive un document de référence pour tout chercheur désireux d'effectuer de recherches ultérieures en la matière. De ce fait, ce travail porte un intérêt évident et reste d'actualité.

IV. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

La rigueur scientifique impose une méthodologie appropriée à tout savant qui ne se veut nullement éclectique.

Comme méthode, nous appliquerons les suivantes :

? La méthode historique : Elle nous a permis de comprendre l'évolution historique de l'organisation dans le temps et dans l'espace.

? La méthode analytique : Elle nous a servi de décortiquer et de décrire les données portant sur notre étude.

Quant aux techniques, il ya lieu de citer :

? La technique documentaire : Elle nous a permis de mieux dépouiller les différents rapports, ouvrages, revues, articles et autre documentation cadrant avec notre travail.

? L'interview : Elle nous a conduits à l'organisation des débats directs avec nos interlocuteurs à l'occurrence les économistes, les agents et cadre de procredit Bank, les experts et autres personnes ressources tout en les orientant vers nos objectifs.

V. PLAN SOMMAIRE

Outre l'introduction, notre travail est subdivisé en 3 chapitres.

Le premier chapitre se penche sur les généralités conceptuelles, le second aborde la présentation de Procrédit Bank en ces différents éléments composites y compris l'organisation structuro fonctionnelle.

Le troisième examine l'apport de l'institution financière Procrédit Bank dans le développement socio économique de la RD Congo.

En fin, une conclusion assortie d'une panoplie de suggestions viendra clore ce travail.

CHAPITRE I

DEFINITION DES CONCEPTS DE BASES

En observant l'économie d'un pays en tant que système organisant les activités liées à la production, à la distribution et à la consommation des richesses de ce pays, les organismes de financement jouent un rôle important faut de quoi ces activité tarissent. Ainsi les institutions financières rendent des services fondamentaux, essentiels au bon fonctionnement d'une économie. Pour cela, il est très important de définir les concepts qui nous guiderons tout au long de ce travail. Il s'agit du concept institution financière avec les différents éléments qui lui sont intimement attaché. Il s'agit de : Epargne, Crédit, Micro Finance, Taux d'intérêt et développement.

1.1. INSTITUTION

L'institution faisant partie des concepts que sous tend notre analyse, mérite d'être abordé à ce niveau d'étude et cela en divers point ci - après :

1.1.1. Définition

Le dictionnaire du français Hachette définit le mot institution comme l'action d'instituer quelque chose et aussi comme les lois fondamentales régissant la vie politique et sociale d'un pays. 3(*)

JOANNA LEDGER WOOD, quant à lui, définit l'institution comme étant un ensemble d'actif humain, financier et autre, associés en vue de mener des activités comme l'octroi de crédit et la collecte de dépôts.4(*)

1.1.2. Sortes d'institutions

La littérature distingue plusieurs types d'institutions, politiques et financières.

Dans le cadre de cette étude, l'analyse se propose d'examiner les institutions financières de manière à décrire leur rôle au sein d'une économie.

1.1.1.1. Institution financière

DUBREUIL définit une institution financière comme une entreprise qui s'occupe de collecter, de transformer et de répartir les disponibles financiers.5(*)

Pour DOUGLAS GREEN WALD, l'institution financière est une organisation privée ou publique qui a pour mission d'accumuler les fonds en provenance des épargnants et de les canalisés vers les individus, les ménages et les entreprises qui ont besoin de crédit.6(*)

L'ordonnance loi n° 72/004 du janvier 1977 relative à la protection de l'épargne et au contrôle des intermédiaires financiers définit, respectivement, les institutions financières bancaires et non bancaires des manières suivantes :

1. Les entreprises qui font profession habituelle de recevoir du public , sous forme de dépôts ou autrement des fonds remboursables à vue , à terme fixe ou avec préavis , fonds qu'elles emploient pour leur propre compte à des opérations de banques , de crédits ou de placement.

2. Les entreprises qui font profession habituelle de recevoir du public , sous forme de dépôts ou autrement , de fonds remboursables à un terme ou avec un préavis supérieur à un an , fonds qu'elles emploient pour leur propre compte à des opérations de crédit , de crédit - bail ou de placement.

3. Les entreprises gérant ou représentant un ou plusieurs fonds de placement ou émettant des certificats de pareils fonds.

De toutes ces définitions nous optons dans le cadre de cette étude pour la dernière parce qu'étant plus riche et plus englobant que les autres.

Les institutions financières jouent un rôle prépondérant dans le domaine d'intermédiation financière. Il s'agit en fait des entreprises publiques ou privées dont la fonction reste d'emprunter pour prêter.

Elles sont donc des intermédiaires financiers entre les agents en excédent de financement et d'autres en besoin de financement.

1.2. EPARGNE

On ne peut évoquer l'institution financière sans pour autant faire allusion à ses deux fonctions essentielles qui sont l'épargne et le crédit.

1.2.1. Définition

Micro Robert définit le mot épargne comme le fait de dépenser moins que ce que l'on gagne et aussi comme l'ensemble des sommes mises en réserve ou employées à créer du capital.7(*)

Au sens courant, épargner consiste à mettre de l'argent de côté, à faire des économies, la notion économique rejoint en partie le sens courant, car pour elle, l'épargne représente la fraction du revenu d'un agent économique qui n'est pas consommée immédiatement. 8(*)

Il existe une autre forme d'épargne qui est la thésaurisation.

1.3. CREDIT

Le crédit est un levier important du financement qu'une économie moderne ne peut s'en penser. Son acception permet d'approfondir les connaissances du champ d'application des toute la théorie sur les institutions financière bancaire.

1.3.1. Définition

Le terme crédit tire son origine du latin « credere »qui signifie croire ou avoir confiance. En économie, le crédit est : une opération par la quelle un prêteur met à la disposition d'un emprunteur une somme d'argent ou des moyens. Le paiement s'effectue moyennant une promesse de remboursement dans un délai généralement convenu à l'avance.9(*)

L'octroi d'un crédit suppose de la part du débiteur l'engagement de remboursement à l'échéance. Quant à la créance, il n'accorde donc le crédit que s'il a confiance dans la solvabilité du débiteur.

La définition du crédit revêt plusieurs aspects parmi les quelles :

? L'aspect matériel : le crédit, c'est le fonds mis à la disposition d'un agent économique contre une promesse de remboursement, donc une location de l'argent.

? L'aspect psychologique : le crédit, c'est la confiance appliquée dans les affaires.

? L'aspect bancaire : faire crédit, c'est prêter un pouvoir d'achat à quelqu'un.

? L'aspect financier : En accordant un crédit, ou envisage des intérêts à retirer de cet acte.

? L'aspect juridique : l'opération de crédit est « un contrat synallagmatique » qui crée des droits et des obligations entre les créditeurs et débiteurs. 10(*)

Le crédit facilite les échanges, stimule la production, amplifie le développement et crée aussi la monnaie. Les diverses formes de crédit peuvent se distinguer en fonction de plusieurs critères : durée, emploi, origine, garantie.

1.4. MICRO FINANCE

Comme on le sait, la micro finance est actuellement au premier plan des préoccupations des personnes qui s'intéressent au développement et particulièrement à la réduction de la pauvreté.

1.4.1. Définition

La micro finance est l'offre de services et produits financiers (micro - épargne, micro - crédit, micro - Assurance) aux populations démunies qui n'ont pas accès aux services financiers du secteur formel dans les pays développés, mais aussi, de plus en plus dans les pays du sud.

· Au sens Strict

La micro finance est définit comme étant l'ensemble des activités micro - épargne, micro crédit et micro - Assurance de faible montant (moins de 100 dollars américains).11(*)

Partant de cette définition, il convient de préciser les concepts ci après : crédit et épargne. En effet, le crédit est une opération par la quelle un prêteur met à la disposition d'un emprunteur une somme d'argent ou des moyens. Et l'épargne c'est la fraction du revenu qui n'est pas affecté à l'utilisation immédiate.

De toute ces définitions, il ressort trois principales caractéristiques de la micro finance à savoir :

? L'activité : offre de micro - services financiers (micro - crédit, micro - épargne, micro - Assurance) et notamment des services, non financier (formation, suivi, encadrement, accompagnement).

? La cible : pauvres et agent économiques intermédiaires

? Le montant : De 100 à 500 Dollars.

1.5. TAUX D'INTERET

 Le taux d'intérêt est le prix des services de crédit. Il doit être fixé de manière à mettre en équilibre ce que le client est en mesure de payer et ce dont l'organisation de crédit à besoin pour couvrir ses (charges de financement, charges d'exploitation, provision pour créances douteuses et coût des ressources) en vue d'assurer sa pérennité.12(*)

Cependant d'une manière générale, les clients des services de micro finance ne sont pas sensible aux taux d'intérêt. On a observé qu'une augmentation ou diminution des taux d'intérêt ne modifiait pas leur comportement en matière d'emprunt pour la plupart, un taux d'intérêt même largement supérieur au taux des banques commerciales est acceptables, car leur accès au crédit est extrêmement limité par ailleurs.

1.6. DEVELOPPEMENT

Le concept de développement doit son existence à un fait social : l'écart de situation sociale constaté entre peuples. Il tient à une comparaison avec un autre état que nous qualifions volontiers de non - développement. D'où divers terminologies pour désigner une situation sociale non favorable à une société : pays sous - développés, pays à croissance retardée, pays en voie de développement, etc.

L'irruption de ces terminologies remontant à peu d'années après la seconde guerre mondiale, irruption et non existence des faits, on peut y déceler un signe : les pays relativement puissants et riches ont été contraints de prendre conscience des besoins d'autres pays moins favorisés, de leurs revendications, de leur poids politique.

La montée dans le monde, des faibles et des pauvres fut donc, à cette époque, une nouveauté. Et il ya des raisons de trouver curieux tout de même que la question du développement fut franchement posée si tard. Mais comment le définir ?

Définir le développement ou le sous développement ne semble pas aisé tant la réalité est complexe. Toute fois, l'histoire des théories du développement nous présente plusieurs approches des questions.13(*)

J.Bremond définit le développement comme un phénomène d'accumulation largement irréversible et séculaire, il inclut la croissance et même des phases de crises.14(*)

Celso Furtado, faisait une analyse de la théorie du développement conclu que, le développement suppose les modifications des structures, les quelles sont des transformations dans l'agencement interne du système économique ayant pour cause fondamentale des changements dans les formes de production, mais ne sauraient se réaliser sans des modifications dans la répartition et l'utilisation du revenu.15(*)

Ainsi donc, le développement est un processus de transformation, d'accumulation, de combinaison des changements sociaux d'une population et des modifications des structures orientées vers l'homme et pour l'homme.

Pour préciser l'apport de François Perroux dans ce débat, invitons-le à nous dire ce qu'il entend, en tant qu'économiste, par développement. On mesurera ainsi ce qui est effectivement au centre de sa pensée sur notre thème :

 « L'Economiste, à qui l'on demande : Qu'est - ce que le développement ? Doit, à mon sens répondre : le développement est la combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population qui la rendent apte à faire croître, cumulativement et durablement, son produit réel global » 16(*)

Se situant dans l'optique de sa science, notre autre précise : « les sociétés, dont les économies sont dites sous - développement par les publications officielles des organisations internationales, représentent un cas extrême. Quelque soit le système économique : marché, plan ou combinaison des deux, la croissance cumulative et durable du produit réel global y est empêchée par de nombreux caractères mentaux et sociaux des populations.

Changer ces caractères, d'accord avec les populations, en gendre un rendement et entraine un coût qui peuvent être aménagés rationnellement : il existe, donc, une économie du développement et elle est distincte de l'économie de la croissance. Le produit global, en montant absolu ou par tête d'habitant, a été souvent accru dans le passé et peut l'être encore, sans que les populations et leurs économies soient mises en condition de développement.17(*)

Pour mieux saisir la portée du vocable Développement, nous allons le comparer à un certain nombre de concepts qui lui sont proche, notamment la croissance, le progrès ainsi que le développement humain durable couramment utilisé par les agents de Nation Unies.

1.7. DEVELOPPEMENT ET CROISSANCES

La croissance est un processus complexe d'évolution en longue durée, qui se manifeste par un accroissement des dimensions caractéristiques de l'économie et par une transformation des structures de la société.18(*)

Du point de vue d'une analyse économique, on réserve le concept de croissance pour exprimer l'accroissement de la production réelle (avec ou sans augmentation de la productivité physique du facteur travail) dans le cadre d'un sous ensemble, c'est -à-dire d'un secteur productif. Cette croissance n'implique pas nécessairement l'assimilation d'une technologie plus avancée. Ce qui est d'un aspect quantitatif.

La distinction entre la croissance économique et développement économique est à peu près Universellement admise aujourd'hui, Perroux définit la croissance économique comme étant « l'accroissement de la dimension d'une unité, la plus souvent la notion, exprimée par le produit global brut (ensemble des biens et services obtenus pendant une période, amortissement inclus) référé au nombre des habitants.

Tandis que l'expansion se définit en courte période, la croissance concerne la longue période (à partir de quatre plans quinquennaux, dira - t - on pour fixer les idées) »19(*)

Elle est considérée comme toujours concomitante aux changements des structures éventuellement de système et accompagnée de progrès économiques variables.

A ce point de vue, croissance et développement sont des phénomènes interdépendants : une croissance ne peut se produire sans changements structurels, ces derniers ayant nécessairement une influence sur le développement. La croissance s'opère dans et par des changements de structures. Inversement, le développement facilite et détermine la croissance. Mais alors, où réside la différence entre nos deux concepts ?

François Perroux trouve que les deux concepts sont de nature essentiellement différente, en ce sens que la croissance se mesure au moyen d'indicateurs (pour une nation, il s'agit du produit national réel) alors que le développement peut se décrire sous deux aspects différents : il est, d'une part, changement des structures mentales et des habitudes sociales d'une population, d'autre part changements observable dans le système économique et dans les types de l'organisation.

Tout compte fait, si l'on peut concevoir la croissance sans le développement, ce qui est un grand risque d'après les analystes de Perroux, on ne peut concevoir le développement sans croissance. En effet, le développement surpasse et englobe la croissance tout en la soutenant et en l'encadrant.

En ce sens, le développement consiste donc, en un « mouvement de croissance de l'économie accompagné des transformations sociales qui en découlent. Au - delà de l'augmentation des indices globaux et production, il suppose une harmonisation de la croissance dans les différents secteurs économiques et donc une transformation du bien - être » 20(*)

Pour Jean La Croix, la distinction du développement et de la croissance est capitale dans l'oeuvre de François Perroux et est un de ses grands apports. Résumons que nous venons d'affirmer plus haut dans cette explicitation de notre philosophie au sujet de cet apport de Perroux :

En réalité, écrit - il, la croissance n'est qu'une augmentation pendant une période plus ou moins longue du produit global réel ; cette croissance peut être relativement factice, provoquée par un concours étranger ou assurée et l'on sait les crises qui peuvent l'interrompre ou la mettre en question. Le développement est tout autre chose, à la fois plus tendu et plus profond. Il englobe la croissance et la dépasse.

La croissance permet des progrès, le développement assure le progrès. Il est comme une métamorphose de la nation, une élévation complexe non pas seulement du niveau de vie de la population, mais si l'on peut dire, de son niveau d'être, de ses pensées et des ses comportements.21(*)

Et pour François Perroux, ces phénomènes du développement dépendent pour une part importante, des changements dans les institutions.

1.8. DEVELOPPEMENT ET PROGRES

Bruyces Malzich, dans son article « l'idée du progrès » affirme que : pour l'homme dit moderne, le progrès technique et scientifique semble être devenu le nouveau nom du développement.22(*) Cheminant dans une analyse économique, le progrès peut indiquer une amélioration d'une certaine production ; par exemple le perfectionnement d'un outil rappelle le progrès. Ce qui est un aspect qualitatif du développement.

Somme toute, le progrès est un ensemble d'applications scientifique, technologiques, technocratiques et informatiques sur le processus de production et sur les structures d'organisation sociales.

1.9. DEVELOPPEMENT HUMAIN DURABLE

Le développement humain durable est un processus qui conduit à l'élargissement des possibilités offertes à chacun, vivre longtemps et en bonne santé, être instruit et avoir accès aux ressources nécessaires pour jouir d'un niveau de vie convenable, sont le plus importants. A celles - ci s'ajoutent la liberté politique, la jouissance des droits de l'homme et le respect de soi.23(*)

Il présente deux aspects : d'une part la création des capacités personnelles et d'autre part, l'emploi que les individus font de ces capacités.

La priorité essentielle dans la poursuite du développement humain durable est l'éradication de la pauvreté. C'est ainsi que le programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), en fait un cheval de bataille depuis les années 1990.

CHAPITRE II

PRESENTATION DE PROCREDIT BANK RDC

2.1 HISTORIQUE

Procredit Bank est une société internationale Procredit Bank Holding AG à Franck fort sur main, Allemagne. Procredit Bank opère en RD Congo depuis 2005, dans l'objectif de faciliter l'accès aux services bancaires à tous, et de soutenir les moyennes, petites et très petites entreprises Congolais.

Procredit Bank offre à des clients une gamme de services bancaires complète, facilement accessible et bon marché. Spécialiste des services financiers, aux petites entreprises et aux familles. Les services financiers comprennent des services d'épargne, des transferts financiers nationaux et internationaux, des cartes bancaires.

2.2. MISSION ET OBJET SOCIAL

Procredit Bank est une banque crée sur le développement socio-économique, qui offre une large gamme de produits bancaires et un excellent service clientèle. L'activité crédit de procredit Bank se concentre sur l'octroi des prêts aux très petites, petites et moyennes entreprises.

En effet, Procredit Bank est convaincu que ces entreprises créent le plus nombre et apportent une contribution essentielles aux économies dans les quelles elles opèrent. Procredit Bank évite explicitement tous les domaines d'activité spéculatifs et l'octroi de prêts de montant élevé demeure exceptionnel, ce qui limite les risques liés à de telles opérations. Contrairement à Finça, Écobank, Opportunités Bank, First Land Bank, etc. Procredit Bank privilégient une Rentabilité économique satisfaisante dans la durée, plutôt que la maximisation des bénéfices à court terme.

Proredit Bank investie beaucoup dans la formation de son personnel pour, d'une part créer un environnement de travail agréable et stimulant, et, d'autre part fournir à sa clientèle un service le plus professionnel et le plus convivial possible.

2.3. SERVICES RENDUS PAR PROCREDIT BANK RDC

Cette partie comprend 3 principaux points :

? Comptes Bancaires

? Monétique

? Ouverture d'un compte

2.3.1. Comptes bancaires

Procredit Bank offre différent comptes bancaires qui sont facilement accessibles et bon marché. Les comptes sont en Francs Congolais, en Dollars Américain, en Euro, Procredit Bank offre de compte sans solde et sans frais d'ouverture.

1. Compte Courant « Gérer nos Affaires »

Ce compte courant permet de procéder aux différentes transactions bancaires, virements bancaires nationaux et internationaux, paiement par chèques, dépôts et retraits d'argent, accès aux services E-Banking et aux cartes de débit (Procard, Visa, et Master Card).

2. Compte Epargne « Faire face à l'imprévue  »

Ce compte permet de garder en lieu sur nos économies. Laisser fructifier l'argent, sans solde minimum et sans frais d'ouverture et gagner un taux d'intérêt attractif.

3. Compte Junior « Assurer l'avenir des Enfants »

Ce compte permet de mettre à côté de l'argent pour l'éducation des enfants ou apprendre aux enfants à épargner des sons jeunes âge.

4. Compte Camarade « Spécial Etudiant »

C'est un compte courant spécial pour les étudiants et pour les jeunes en général, à des tarifs préférentiels.

5. Dépôt à Terme « Préparer l'avenir »

Permet le placement en toute sécurité pour une période fixe déterminée et bénéficier de rémunération élevée.

2.3.2. Monétique

Procredit Bank Congo est la première banque en RD Congo à avoir introduit le système de carte de paiement. Procredit Bank offre trois types de cartes de paiement :

1. Carte Procard

Liée au compte courant de chaque client, permet d'utiliser les distributeurs de billets procash, d'y retirer de l'argent, d'y consulter le solde compte ou d'y imprimer les relèves d'opérations 7/7, 24/24.

2. Visa

Est la carte de paiement les plus utilisées à travers le monde. La carte Visa et la Master Card permettent donc dans le monde entier, de retirer de l'argent aux distributeurs automatiques de billets, de payer directement les achats dans les magasins et restaurant équipés de la technologie Visa et de Master Card, de procéder à des achats sur internet.

3. Master Card

Est la carte de paiement permettant de retire l'argent à n'importe quel moment au niveau de TPE (Terminal de Paiement Electronique).

2.3.3. Ouverture d'un compte et opération de transfert

1. Les Conditions d'ouverture des comptes

Ø Personnes physiques

? Pour les nationaux

· Etre âgé de 18 ans au moins.

· Disposer d'une des pièces d'identité valide suivantes : Carte d'Electeur, Permis de Conduire, Passeport.

? Pour les Etrangers

· Etre âgé de 18 ans moins.

· Disposer d'un passeport valide, et d'établissement permanent ou d'un Visa Standard ainsi que la preuve d'une activité en RD Congo.

? Pour les Représentants de l'ordre

· Militaire : Carte de recensement.

· Policiers : Carte de la police.

? Personnes Morales

· ONG ou ASBL ou Eglise

· Statut notariés.

· Procuration du comite directeur ou de l'assemble générale.

· F/92 Personnalité juridique ou Arrêté ministériel.

· Pièces d'identité valide des représentants.

? SPRL ou SARL ou SNC

· Statut notariés.

· Procuration des Associés.

· Registre de commerce ou Identification Nationale.

· Pièces identité valide des représentants.

? Etablissements

· Registre de commerce ou Identification National.

· Pièces d'identité valide du ou des propriétaires.

· Etre titulaire du document.

? Compte Junior

· Etre âgé de 0 à 17 ans.

· Disposer d'une attestation ou d'un acte de Naissance timbré pour le mineur.

· Les parents ou tuteurs se présentent avec l'une des pièces d'identité requises pour l'ouverture d'un compte.

NB : Les documents présentés doivent être originaux, le journal peut servir en lieu et place de l'arrêté ministériel.

2. Tarifs Bancaires

? Comptes Courants : CDF, Euro, USD, RCC

· Frais d'ouverture : 0

· Solde Minimum : 0

· Frais de temps de compte : (par mois) 900+ ICA (18%) (CDF).

· Frais de Clôture.

? Compte Epargne : CDF, Euro, USD, RCC

· Frais d'ouverture : 0

· Solde Minimum : 0

· Frais de Tenue : 0

· Frais de Clôture : 0

· Rémunération Annuelle : CDF (23%), Euro (2,5%), USD (2,5%).

? Compte à Terme : CDF, Euro, USD, RCC

· Frais d'ouverture : 0

· Solde Minimum : 90 .000 (CDF), 100 (Euro), 100 (USD)

· Frais de tenue : 0

· Frais de clôture

· Rémunération Annuelle

· Compte à terme (1 mois) : CDF (15%), Euro (0,20%), USD (0,20%).

· Compte à terme (3 mois) : CDF (20%), Euro (0,25%), USD (0,25%).

· Compte à terme (6 mois) : Euro (0,30%), USD (0,30%).

· Compte à terme (12 mois) : Euro (0,35%), USD (0,35%).

· Compte à terme (24mois) : Euro (0,40%), USD (0,40%).

· Compte à terme (36 mois) : Euro (0,45%), USD (0,45%).

· Pour les DAT Supérieur à 50 .000 USD/Euro ou 10.000.000 CDF (10%).

Transactions en Espèces CDF, Euro, USD, RCC

· Retrait à la caisse : 0,50% du montant + ICA (18%).

· Montant Minimum : 1800 - Maximum 1,8 millions (CDF).

· Montant Minimum : 2 - Maximum 2000 (Euro, USD).

· Dépôt : 0

? Virements

· Entre Comptes du client : 0

· Entre Compte des clients Pro crédit Bank : 900+ICA (18%) CDF.

· Entre Comptes Pro crédit Bank - E banking : 0

· Nationaux Entrants : 0,30% du montant + ICA (18%).

· Nationaux Sortants : 0,50% du montant + ICA (18%).

· Internationaux Entrants : 0,30% du montant + frais de correspondance éventuels + ICA (18%) CDF.

? Chèques : CDF, Euro, USD

· Vente de chèques : 4500

· Certifications le chèque : 3600 + ICA (18%) CDF.

· Pénalité pour les chèques émis sans provisions : 22.000 CDF

· Encaissement d'un chèque : 0,30% du montant + ICA (18%).

· Tiré d'une banque Congolaise : (Emis à payer en RDC) 0,50% du montant + ICA (18%).

? Pour le Compte Camarade (le prix affiché est réduit à moitie).

? Carte National : CDF, Euro, USD

· Vente Procard (Frais d'utilisation par an) 9000 CDF, 10 Euro, 10 USD.

· Frais de retrait au pro cash : 90 + ICA (18%) CDF.

0,1 Euro + ICA (18%) Euro.

· Frais de relevé au pro cash : 450 + ICA (18%) CDF.

· Frais de paiement sur TPE : 0

· Montant Maximum de retrait (Par Jour) : 200 .000 CDF

500 Euro

· Nombre Maximum de Transactions (Par Jour) : 10.

Cartes Internationales de débit

? Ventes cartes Visa et Master Card (Frais d'utilisation par an) 35 Euro.

· Frais de retrait au pro cash 0,1 Euro + ICA (18%).

· Frais de relevé au pro cash 0 ,5 Euro + ICA (18%).

· Frais de retrait sur DAB de tiers 2 Euro + 3% du montant.

· Frais de paiement sur TPE International / Internet : 1% du montant.

· Montant Maximum de retrait (par jour) : 1.000 USD

· Nombre Maximal de Transactions (par jour) : 10.

? Première et second crédit (USD)

· Taux d'intérêt (par mois) Commission décaissement.

· Crédits entre 2000 et 5000 USD, 4,5% - 0.

· Crédits entre 50.001 et 100.000 USD : 2,4% - 1 ,50%.

? Troisième Crédit et Suivants (USD)

· Taux d'intérêt (par mois) Commission décaissement.

· Crédits entre 2000 et 5ooo USD : 4,3% - 0.

· Crédits entre 5001 et 10.000 USD : 3 ,5% - 1%.

· Crédits entre 10.001 et 25 .000 USD 3,8% - 1%.

· Crédits entre 25.001 et 100.000 USD : 2 ,5% - 1%.

· Crédits entre 50.001 et 100.000 USD : 2 ,4% - 1%.

· Pour les crédits supérieurs à 100.000 : 2 ,3% - 1%.

2.3.4. Comment obtenir un crédit (Financement pour le micro projet de développement social)

2.3.4.1. Documents Nécessaires d'identité à présenter

· Carte d'électeur.

· Permis de conduire.

· Passeport valide.

2.3.4.2. Documents d'activité

· Patente.

· Autorisation d'ouverture.

· Registre de commerce.

2.3.4.3. Co débiteur / Co débitrice

Membre familial proche (Epoux, Epouse, Enfant, Frère, Tante, Oncle, etc....), muni de leurs pièces d'identité et preuve de revenus (Carte de service, bulletin de paie, document d'activité).

2.3.4.4. Garant (1 ou 2 Selon la nécessité)

Membre familial ou connaissance munie d'une pièce d'identité et preuves des revenus.

2.3.4.5. Garantie

· Certificat parcellaire pour le crédit : 10.000 $.

· Hypothèque pour les crédits : 25.000$.

· Preuves de vente : ventes notées facturé s'ils existent.

· Preuves : factures d'achats ou autres preuves si elles existent.

2.3.4.6. Créances et Dettes

Les preuves de dettes que vos clients vous doivent. Les preuves de tous les montants que vous levez à d'autres (clients, fournisseurs, amis, banquier, etc....).

2.3.4.7. Autres documents nécessaires

Carte rose, Assurance, Contrôle technique, Certificat parcellaire, garantie locative, procuration légalisée pour les SARL, paiement mensuel (loyer, bon de livraison, preuves stock, plan d'investissement).

2.4. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DE PROCREDIT BANK RDC

Les structures administratives de Procredit Bank RDC présente deux formes :

· Les structures d'exploitation

· La structure d'appui à l'exploitation

Les structures d'exploitations sont : le conseil d'administration, le comité de gestion et les conseils des actionnaires

Les structures d'appui à l'exploitation sont : les directions techniques et les directions financières.

2.4.1 Les directions techniques

Ces directions techniques comprennent les directions ci -après :

· La direction d'approvisionnement et logistique

· La direction d'exploitation

· La direction des ressources Humaines

2.4.2 Les directions financières

Ces directions financières comprennent les directions ci - après :

· La direction commerciale

· La direction des comptabilités et trésorerie

· La direction des services

2.4.3 Organigramme

Conseil d'administration

Comité de Gestion

Collège des Actionnaires

Secrétariat Général

Directions Techniques

Directions Financières

Direction Marketing

Direction Commerciale

Direction exploitationnnnnnnnnnnnnnnnnn

Direction Services

Direction Comptabilité

Direction Médicale

DRH

Direction Approvisionnement

Directions Provinciales

Direction P. Kinshasa

Direction P. Kananga

Direction P. Mbuji-Mayi

Direction P. Matadi

Direction P. Lubumbashi

Source: Secrétariat Procredit Bank RDC

CHAPITRE III :

ANALYSE D'IMPACT SOCIO ECONOMIQUE DE PROCREDIT BANK

Le micro crédit est un outil important contre la pauvreté. Le micro crédit fait parties de micro finance, celle-ci étant considérée comme étant une fourniture des services finances à des personnes qui ont de revenus faibles. 24(*)

Dans ce même ordre d'idée, Olivier Heisenberg a ajouté : L'objectif de procredit est d'aider surtout la population à faible revenu à sortir de la pauvreté et à devenir des responsables de PME, une façon de combattre la misère qui touche notamment les pays en développement dont la Rd Congo. Aujourd'hui 600 millions des personnes à travers le monde bénéficient des micros crédits. Pour rappel 120.000 clients font confiance à procredit Bank. Depuis 2009 procredit Bank opère dans la province du Bas-Congo plus précisément à Matadi Mbanza Ngungu où elle finance principalement les agricultures de la région25(*).

Mieux servir les clients du micro finance pour qu'ils puissent mieux et plus rapidement développer leurs activités, créer de l'emploi et tirer l'économie congolaise du gouffre dans lequel elle est placée.

Avec 50.000 crédits octroyés depuis son ouverture, Procredit Bank République Démocratique du Congo a pour clientèle ciblé, les très petites, les petites entreprises opérant à Kinshasa et dans les provinces.

Et 400.000 personnes ont ouvert les comptes à Procredit RDC, sur 67 millions de congolaise depuis 2005.

En voici quelques statistiques qui témoignent du dynamisme et de la perspicacité des activités de Procredit Bank dans ce pays qui en a beaucoup besoin du fait du caractère permanent de la pauvreté qui avili depuis plus de deux décennies son peuple.

Tableau n°1 : les statistiques d'ouverture de compte à la Procredit Bank

En milliers de $ US (De 2008 à 2010)

RUBRIQUES EXERCICES

2008

2009

2010

COMPTE COURANT

57.247

41.282

87.565

COMPTE EPARGNE

14.582

3214

32.845

COMPTE JUNIOR

32.867

6854

21.881

DEPOT A TERME

16.157

17.812

21.652

TOTAL OUVERTURE

120.000

85.000

175.000

Sources : Service de Comptabilité Procrédit Bank RDC, 2010

En utilisant la méthode de moyenne pondérée qui consiste à faire la moyenne Annuel et a comparer les résultats observés par rapport à la moyenne, nous déduisons ce qui suit : En 2008, la moyenne de somme dans l'ouverture de compte équivaut à 24.000 $, comparant cette moyenne à toutes les données observées en 2008, seule le compte courant et le compte camarade ont affiché les résultats supérieurs à la moyenne. Traduisant ainsi l'attention particulière des clients de Procredit Bank. Tandis qu'en 2009, la moyenne était à 17.000 $.

L'examen des résultats observé en 2009 révèle que le compte courant reste toujours un type de placement préféré par les clients de Procredit Bank. Tandis que l'attention accordé au compte camarade en 2008 est passé au compte dépôt à terme en 2009. En fin en 2010, la moyenne était de 35.000, est l'attention des clients Procredit était bien tourné vers le compte courant. De manière générale, le compte courant reste un compte plus préféré par le Procredit Bank, il faut souligner également que les activités de Procredit Bank, malgré une baisse en 2008 connaisse de manière générale une augmentation de 45% sur le chiffre d'affaire.

Tableau n°2 : Nombres d'emploi crée par les clients ayant réussi les crédits à la

Procredit Bank RDC (De 2008 à 2010)

RUBRIQUES PME

EXERCICES

2008

2009

2010

PETITES ENTREPRISES

AGRICOLES

1374

986

1481

PETITES ENTREPRISES

ARTISANALES

2873

1643

3182

PETITES ENTREPRISES

DE SERVICES

642

512

1204

Source : Service économique, Ville de Kinshasa, 2010*

En observant les entreprises ci - haut citées (Agricole, Artisanale et de Service) le résultat observé montre que la plupart de placement réalisé par Procredit Bank aux entreprises artisanales concernent soit 60% des personnes ayant reçu de micro crédit chez Procredit Bank oeuvre au sein du domaine près cité. 29% oeuvre dans le secteur agricole. 18% oeuvre dans le secteur de service et télécommunication.

Tableau n°3 : Les nombres de clients, crédits accordés et Revenus générés

(De 2008 à 2010)

EXERCICES

Nombre de crédits

Types de clients

(Nombre de crédits)

Montant

Accordé en

(Milliers de $)

Revenus

Généré par client

En (Milliers de $)

2008

11.000

PMEA : 3124

PMES : 4386

PME Art : 1247

25 - 50

50 - 100

100 - 140

120

135

132

2009

9.481

PMEA : 3617

PMES : 1482

PME Art : 2413

50 - 100

100 - 150

150 - 250

140

145

162

2010

18.412

PMEA : 3823

PMES : 4348

PME Art : 2718

50 - 100

60 - 140

250 - 300

180

160

170

Total

32.893

PMEA : 10554

PMES : 10106

PME Art : 6378

_

_

Sources : Service de Comptabilité, Pro crédit Bank, 2010

L'interprétation tient compte de revenu généré par les domaines ci - après : le secteur artisanal génère plus de revenu suivi du secteur agricole.

L''apport chiffré de la dite banque commerciale, se résume en trois points26(*):

· La création des emplois sortis directs et de sous traitance.

· Le taux des pauvres sortis du seuil de la pauvreté par l'étude de l'indice de Gini.

· Le niveau de vie moyen par clients procredit Bank.

Ces trois points ci hauts cités sont abordés dans une optique purement statistique, comme cela est démontré dans les lignes qui suivent.

3.1. OUTIL D'ANALTSE STATISTIQUE

Une analyse fiable sans biais, nécessite une rigueur scientifique admise. Parmi les outils statistiques les plus utilisés, nous citons :

· L'indice de Gini.

· La corrélation simple et Régression Multiple.

La rigueur scientifique telle qu'imprimé dans ce chapitre se base sur les écarts extrêmes appelés '' Les bornes ''. Tous les résultats compris dans les valeurs des deux hypothèses de départ sont justes et exacts.

Dans le cas précis de cette étude, nous utilisons l'indice de Gini pour l'analyse de taux de pauvres sortis du seuil de la pauvreté.

3.1.1. ANALYSE ET INTERPRETATION DE RESULTATS

Depuis très longtemps, les économistes du développement se sont convenus de trouver une mesure numérique simple qui reflète bien le degré des inégalités globales dans la réparation des revenus. Pour présenter cette répartition, les staticiens économiste Gini recourt au coefficient de concentration, dérivée de la courbe de Lorenz.

Cette courbe donne, une représentation de la répartition d'un paramètre dans une population donnée.

Cette analyse porte sur les hypothèses d'étude qui se base sur la formule de l'indice de Gini ci - après :

IG = 1 -

IG: Indice de Gini

Qi: Fréquence cumulé relative de Financement en micro crédit

Qi-1 : Fréquence décalé

Qi+Qi-1 : Somme des Fréquences

fi : Proportion cumulé de pauvre

? Si IG est compris entre 0 et 0,2, il y a une faible contribution ou un faible apport de Procredit Bank au développement socio-économique de la RD Congo.

? Si IG est compris entre 0,2 et 0,4, l'apport est moyen.

? Si IG est supérieur à 0,4, l'apport est considérable.

Dans le cadre de cette étude, l'illustration des données statistiques se présente de la manière suivante :

Tableau n°4 : Analyse Economique par l'indice de Gini

Montant de crédit accordé en millier de $

Effectifs des clients

Xi

NiXi

Ni relative

Ni relative cumulé

NiXi relative

NiXi relative cumulé

Ni relative % cumulé

NiXi (Qi)

Qi-1

25-50

3124

37,5

117150

0,09007814

0,09007814

0,022340206

0,022340206

9,007814

2,2340206

 

50-100

11826

75,5

892863

0,340994

0,43107214

0,1702667

0,192606906

43,107214

19,2606906

2,2340206

100-140

7077

120,5

928693,5

0,204059

0,635130114

0,177099486

0,369706392

63,513014

36,9706392

19,2606906

150-250

2413

200,5

483806,5

0,069577001

0,704707141

0,092260667

0,461967059

70,4707141

46,1967059

36,9706392

250-300

10241

275,5

2821395,5

0,295291369

1

0,538032938

1

100

100

46,1967059

TOTAL

34681

 

5243908,5

 
 
 
 
 
 
 

Qi+Qi-1

fi %

(Qi+Qi-1) fi

2,2340206

9,007814

20,12364204

21,4947112

34,0994

732,9567551

56,2313298

20,4059

1147,450893

83,1673451

6,9577001

578,6534453

146,1967059

29,5291369

4317,062543

 
 

6796,247278

Source : Cours de Statistique, Analyse des inégalités et des répartitions de revenu à travers le monde, indice de Gini cfr note de cours Statistique G1 Eco Faculté Catholique de Kinshasa

Indice de Gini = = 0,32037527

Me = 100 + x - 14950 x 53 = 117, 90257171

Mdle = 100 + x 53 = 128, 8204238

· Taille d'échantillon d'étude : 120000 clients

· Temps d'étude : 3 ans soit 2008 à 2010

· Proportion de l'échantillon par rapport à la population congolaise : 0,001935483 soit 0,1935483%

· Hypothèses d'étude

· L'étude de l'apport de Procredit Bank relève que l'indice de Gini est compris entre 0,2 et 0,4 soit IG = 0,320375272.

L'apport de Procredit Bank au développement socio-économique de la RD Congo pour plusieurs raisons ci-après :

? La population ciblée par l'octroi de tous les types de crédits de Procredit Bank RD Congo.

? Les études menées relèvent que la proposition des couches sociales congolaises vivant sous le seuil de la pauvreté est de 67,2% soit 41664000 des congolais, une moyenne de 3 ans d'étude. Dans cette proportion de la population congolaise, 29164800 des congolais vivent dans les zones rurales. Ces zones rurales n'ont point accès au système financier et au circuit bancaire.

? Cette tranche de 29164800 constitue une catégorie vivant principalement de l'agriculture et n'ont pas accessibilité à tout système de crédit et de l'épargne.

Voici les raisons qui justifient l'apport moyen de Procrédit Bank au développement socio-économique de la RD Congo :

· Peu des congolais ont accès direct au système financier.

· Une grande majorité des congolais vivent au village sont coupés du reste des milieux urbains.

· Le taux d'intérêt et la complexité de mécanisme d'octroi de crédit décourage les congolais ayant besoin de financement.

· Les critères sélectifs parfois basés sur la subjectivité bloquent l'expansion et le bon fonctionnement du système financier national.

Nous avons utilisé la technique de graphique pour interpréter les résultats observés et traitées. Le graphique observé et analysé démontre la proportion sociale de population bénéficiaire d'un financement quelconque.

« Voici les statistiques du Ministère du Plan, de l'Agriculture et de L'Economie Nationale sur les résultats des effets de Documents Stratégiques de Résolution de la pauvreté au Congo de 2008 à 2010. »27(*)

Tableau n°5 : La population congolaise et la pauvreté

Année

2008

2009

2010

Population Congolaise

59937200

60140000

62000000

Population vivant avec moins d'un dollar/jour

43980400

42098000

41540000

Population rurale (campagnes)

47829880

47029480

48918000

Population urbaine (villes)

12107320

13110520

13082000

Population ayant accès au système financier

944370

1612594

1752380

Population ayant accès à Procredit Bank

113324

145133

159644

Source : Rapport statistique du Ministère du Plan, 2008-2010

L'analyse des données de ce tableau prouve à suffisance combien et comment les apports multiples de Procrédit Bank influence à petit pas le développement socio-économique de la RD Congo.

Représentons les proportions des groupes d'étude ci-après :

· Population vivant sous le seuil de la pauvreté.

· Population ayant accès au système financier.

Population ayant accès au circuit Procredit Bank.

3.1.2 Etude de corrélation 

Elle s'avère nécessaire pour déterminer soit la population vivant sous le seuil de la pauvreté (y), la population ayant accès au système financier (x1) et la population ayant au circuit Pro crédit Bank (x2) exprimés en millions d'habitants.

Tableau n°6 : Corrélation entre pauvreté (Y), système financier (X1) et

Financement Procredit X2

Années

Y

x1

x2

x1 x2

x1y

x2y

x1²

x2²

2008

43,9804

0,94437

0,113324

0,10702

41,534

4,984

0,892

0,01284

2009

42,098

1,612594

0,145133

0,234

67,887

6,1098

2,6005

0,02106

2010

41,54

1,75238

0,159644

0,278

72,794

6,6316

3,0709

0,025486

 

127,6184

4,309344

0,4181101

0,619

182,215

17,7254

6,5634

0,05907

 

42,5395

1,436448

0,139367

 
 
 
 
 

Source : Cours de Statistique, Régression multiple, calcul de la matrice Inverse cfr Cours de Statistique G1 Eco Faculté Catholique de Kinshasa

Matrice de déterminant

Dét A = (1,163100114 + 1,115277701 + 1,115277701) - (1,147337756 + 1,149483 + 1,096956228)

Dét A = - 0,000121468

Dét A ? 0

La matrice est inversible

Matrice des cofacteurs

La matrice inverse nous permet de calculer les paramètres estimés

Les paramètres estimés (â0 , â2 )

Les paramètres estimés sont : et , ses paramètres permettront à trouver la droite de régression.

Cette droite de régression servira à faire de prévision sur l'évolution de l'apport de Procredit sur le développement socio-économique de la RDC, en tenant compte des variations sociales et phénomènes sociologiques.

?? = â0 + â1 x1 + â2 x2 +å??

?? = 3234,73 + 2974,143 x1 + 53692,75 x2

?? représente l'expression du développement socio-économique de la RDC.

Tableau n°7 : Variation Résiduelle de la Pauvreté

Années

 
 
 
 
 

2008

1,4409

2,0762

45,62

-1,6396

2,688

2009

-0,4415

6,1949

40,19

1,908

3,641

2010

-0,9995

0,999

39,06

2,48

6,1504

 
 

3,2701

 
 

12,4794

Source : Propre

La corrélation est forte.

Test de Student

Les deux variables x1 et x2 contribuent positivement à l'explication de la réduction de la pauvreté (y).

Tandis que la population ayant accès au crédit des institutions financières ne peut mieux expliquer la réduction de la pauvreté ou le développement socio-économique que le système financier de Procredit Bank parce que

CONCLUSION GENERALE

Au terme de ce travail scientifique axé sur la question du développement socio-économique et plus précisément de Procredit Bank à la réduction de la pauvreté, il ressort qu'après analyse et réflexion, plusieurs variables peuvent mieux expliquer la pauvreté parmi ces concepts, deux sont clés pour l'explication :

· Inégalité des Revenus.

· Précarité Sociale.

Ces deux concepts ont un lien étroit et ne peuvent être dissocié l'un de l'autre dans leurs explications. Les variables explicatives liées à ces deux concepts ayant constitué dans le cadre de notre travail des éléments d'analyse ci - après :

· Le nombre de poste d'emplois crée.

· Le taux ou le pourcentage de la population ayant accès facilement au système de crédit.

· Le taux ou le pourcentage de la population ayant ou vivant sous le seuil de la pauvreté.

S'agissant du nombre des postes d'emplois créent directement ou indirectement ; il faut noter que la création d'emplois s'était fait avec un rythme partiellement lent et négligeable. Cette variable dans le contexte de notre étude n'influe pas vraiment sur le développement socio-économique ou la réduction de la pauvreté.

Abordant le taux ou le pourcentage de la population ayant accès facilement au système de crédit et au circuit financier, il faut noter que ces deux variables expliquent mieux le développement socio - Economique car leurs augmentations sont les augmentations de ces deux variables influencent positivement la diminution du nombre de la population vivant sous le seuil de la pauvreté. Il existe donc une relation inversement proportionnelle.

Après retraitement des données recueillies, il a été observé ce qui suit :

· L'échange de remboursement des prêts octroyés doit être long et flexible.

· Le taux d'intérêt doit revu à la baisse afin de permettre un profil accru à tous les bénéfices des prêts octroyés.

· Un suivi et un accompagnement marginal, commercial, et agricole doit être assuré à tous les bénéficiaires des prêts octroyés.

· Un assouplissement et une flexibilité des conditions d'octroi des prêts aux bénéficiaires est nécessaire pour permettre une large accessibilité à toutes les couches sociales pauvres.

· Un allégement des conditions fiscales s'avère nécessaire pour défiscaliser certaines activités économiques issues de ces prêts octroyés pour encourager l'essor de ces couches sociales pauvres.

· Une promotion et une vulgarisation, de l'épargne, de l'investissement et des prêts financiers doit être entreprit par les Agents et Acteurs oeuvrant au sein de ce secteur financier.

· Une implication directe des autorités politiques congolaises dans le cadre des politiques de micro crédits et micro finance favorable au développement socio - économiques des couches sociales marginalisées.

En guise de suggestion, il importe que les institutions de crédit puissent influencer positivement et largement le développement en augmentant le nombre leurs clients et de crédit accordés.

Nous n'avons pas la prétention d'avoir atteint l'autre bout de réflexion sur la micro finance. La perfection étant l'apanage divin, nous assumons l'entière responsabilité des erreurs et omissions éventuelles constatées dans ce travail et pour lesquelles nous sollicitons votre indulgence

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

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2. CELSO FURTADO, Théorie du développement Economique, PUF, Paris, 1976

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4. DUBREUIL Lexique d'économie, VUIBERT, Paris, 1980, P.73

5. F.PERROUX, L'économie du 20éme siècle, Ed, PUF, Paris, 1965

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Taux d'intérêt, Ed, PUF, Paris, 2007

II. DICTIONNAIRES ET ENCYCLOPEDIES

1. BERNARD Y et COLLY, J.C, Vocabulaire économique et financier, Ed du SEUIL, Paris, 1976

2. BREMOND J, Dictionnaire économique et social, HATIER, Paris, 1994

3. DOUGLAS G, Dictionnaire économique, ECONOMICA, IIIème Ed, Paris, 1987

4. HACHETTE, Dictionnaire du Français, Paris, XIII, 1887

5. Micro Robert, Dictionnaire du Français Primordial le Robert Ed William Colins Sons et Co Ltd, Paris, 1984

III. ARTICLES ET RAPPORTS

1. BRUYCE MALZICH, « L'Idée du Progrès », In Chronique Sociale de France, Décembre 1969

2. DSRP (Version Intérimaire), Ministère du Plan, Février2004

3. DSRP, Ministère du Plan, de L'Agriculture et de L'Economie Nationale, Rapports Annuels, 2008 - 2010

4. Interview de LOUIS ODDON A LA BRUILLAUME, contenu dans le Rapport D'activité de Procredit Bank, 2006

5. Interview d'OLIVIER MEISENBERG, contenu dans le Rapport D'activité de Procredit Bank, 2006

6. PNUD, Rapport Mondial sur le Développement humain, PNUD, 1990

IV. COURS ET MEMOIRE

1. MPERE BOYE M, Cours d'économie Monétaire Troisième graduat FASE, UPN, Kinshasa, 2001

2. YOUSSOUF C, Cours de Stratégies des institutions Financière, FASE, UPN, 2003

3. NSIMBA LUZOLO NATHALIE, les entreprises face à la gestion de risque de taux de change et de taux d'intérêt, cas de Rawbank, de 2006 à 2008 mémoire, UPN, FASEG, Kin, 2009 - 2010

TABLE DES MATIERES

DEDICACE 1

IN MEMORIAM 2

REMERCIEMENTS 3

INTRODUCTION GENERALE 5

I. PROBLEMATIQUE 5

II. HYPOTHESE 7

III. CHOIX ET INTERET DU SUJET 7

IV. METHODES ET TECHNIQUES 8

V. PLAN SOMMAIRE 9

CHAPITRE I : DEFINITION DES CONCEPTS DE BASES 10

1.1. Institution 10

1.2. Epargne 13

1.3. Crédit 13

1.4. Micro Finance 15

1.5. Taux d'Intérêt 16

1.6. Développement 17

1.7. Développement et Croissance 19

1.8. Développement et Progrès 22

1.9. Développement Humain Durable 22

CHAPITRE II : PRESENTATION DE PROCREDIT BANK RDC 3

2.1. Historique 24

2.2. Mission et Objet Social 24

2.3. Services Rendus par Procredit Bank RDC 25

2.4. Organisation et Fonctionnement de Procredit Bank RDC 37

CHAPITRE III :

ANALYSE D'IMPACT SOCIO ECONOMIQUE DE PROCREDIT BANK 38

3.1. Outil d'analyse statistique 42

CONCLUSION GENERALE 53

BIBLIOGRAPHIE 55

TABLE DES MATIERES 57

* 1 Document de stratégie de Réduction de la pauvreté (DSRP) (Version Intérimaire), Ministère du plan, Février 2004.

* 2 Anne - Marie Keiser, Gestion Financière, ESKA, 7ème édition, Paris, 2000 cité par Nsimba Luzolo Natalie, les entreprises face à la gestion de risque de taux de charge et de taux d'intérêt, cas de Rawbank, de 2006 à 2008 mémoire, UPN, FASEG, Kin 2009 - 2010

* 3 Hachette, Dictionnaire du français, Paris XIII, 1987, P. 639

* 4 LEDGER WOOD J, Manuel de Micro Finance 1999, Washington D.C, P.107

* 5 DU BREUIL, lexique d'économie, VUIBERT, Paris, 1980 P 75

* 6 DOUGLAS G, Dictionnaire économique, IIIème édition, Economica, Paris, 1987 P 279

* 7 Micro Robert, Dictionnaire du français primordial, le Robert, Ed, William Collins Sons & Co Ltd, Paris, 1984, P 379

* 8 KINZONZI, Comptabilité générale, fonctionnement de compte Ed, PUF, Paris, 1996 P.16

* 9 LAILA AYDA LUT, DIXECO de l'économie, Bordas, Paris, 1983, P.50

* 10 MPERE BOYE M, cours d'économie Monétaire Troisième Graduat, FASE, UPC

* 11 YOUSSOUF C, Cours de Stratégies des institutions Financières, FASE, UPN, 2003, P.8

* 12 M. MUBAKE MUMEME, Croissance Economique, Politique Budgétaire, Taux d'intérêt, Ed, PUF, Paris, 2007 P.225

* 13 J.M.ALBERTINI, Les Mécanismes Du Sous - Développement, Ed Economie 1 Humanisme, Paris, 1967, P.17

* 14 J.BREMOND, Dictionnaire Economique et Social, Ed, Hatier, Paris, 1984, P.336

* 15 CELSO FURTADO, Op Cit , P.16

* 16 F.PERROUX, L'Economie du 20ème Siècle, Ed, PUF, Paris, P.155

* 17 IDEM, pp 16 - 17

* 18 Y. BERNARD et J. COLLI, Vocabulaire Economique et Financier, Ed, du Seuil, Paris, 1976, P.139

* 19 François Perroux, Pour une Philosophie du Nouveau Développement, Aubier/ Montaigne, Paris, 1981, P.43

* 20 CENECO, Dixeco de L'économie, Dunod, Paris, 1988, P.57

* 21 J. LA CROIX, Témoignages, L'Age d'Homme, Lausanne, 1990, P.12

* 22 BRUYCE MALZICH, `'L'idée du progrès'', In Chronique Sociale de France, Décembre, 1969, P.34

* 23 PNUD, Rapport Mondial sur le Développement Humain, PNUD, 1990, P.18

* 24 Interview de LOUIS ODDON ALABRUILLAUME, contenu dans le Rapport D'activité de Procredit Bank 2006, P2

* 25 Interview D' OLIVIER MEISENBERG, contenu dans le Rapport D'activité de Procredit Bank, 2006, P6

* 26 Rapport D'activité de Procredit Bank, Op Cit

* 27 Ministère du plan, Institut National des statistiques Département des données Agricoles, Rapports Annuels, 2008 - 2010 p p 8 - 10






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