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Intégration financière dans la zone CFA: une approche à  la Fedlstein- Horioka

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par Alassane KOTE
Université Paris Ouest Nanterre La Défense - Master 2 économie internationale, politiques macroéconomiques et conjoncture 2011
  

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4.3.3. Modèle à correction d'erreur

A l'instar de Jansen (1996), la modélisation suivante utilisée en séries temporelles sera appliquée aux données de panel non stationnaires.

A(I/ Y)ita (3 S Y it y S Y i t I Y i t

= + A ( / ) (( / ) , 1 ( / ) , 1 ) ( / ) , 1

+ - + 8 S Y i t u it

- - - +

Avec (3 le coefficient de rétention de l'épargne de court terme, y la force de rappel vers l'équilibre de long terme, (S / Y ) i , t -1 - (I / Y ) i , t -1 la balance courante, 8 une mesure de la

mobilité du capital vue par le lien épargne investissement.

Si y est statistiquement différent de zéro et positif, il existe une relation de cointégration

entre l'épargne et l'investissement.

 

Coefficient
de
rétention
de
l'épargne
De court-
terme

P-value

Force de
rappel

P-value

Coefficient 8

P-value

Zone CFA

0.23

0.02

0.39

0.000

-0.12

0.03

UEMOA

0.35

0.000

0.42

0.000

-0.31

0.02

CEMAC

0.07

0.73

0.35

0.002

-0.17

0.008

GOUV1

0.26

0.10

0.55

0.000

-0.14

0.09

GOUV2

0.21

0.12

0.28

0.000

-0.10

0.08

Tableau 6 : Résultats de l'estimation du modèle à correction d'erreur

La force de rappel des différentes zones est positive et significativement différente de zéro. Il existe donc bien une relation de cointégration entre l'épargne et l'investissement. Le coefficient 8 étant significativement différent de zéro pour les zones CFA, UEMOA et CEMAC, cela implique que le compte courant n'est pas stationnaire dans ces zones, d'où l'existence d'une intégration financière dans ces zones à long terme. Les zones GOUV1 et GOUV2, par contre ont un coefficient 8 statistiquement non significatif ; la conclusion quant à la mobilité des capitaux dépend du coefficient (3 . Ce coefficient étant peu élevé pour

chacune des zones, 0.26 et 0.21 respectivement, elles sont donc financièrement intégrées à court terme.

Le coefficient de rétention de l'épargne du modèle à correction d'erreur révèle qu'à court terme les pays producteurs de matières premières sont financièrement plus intégrés que les

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et que les pays à niveau de gouvernance 1 et ceux à niveau de gouvernance 2 ont sensiblement le même degré d'intégration financière.

Les balances courantes de l'UEMOA et de GOUV1, convergent plus vite vers l'équilibre de long terme que celles de la CEMAC et de GOUV2, respectivement.

Concernant la vitesse d'ajustement la balance courante de la zone CFA, la présente étude révèle que la balance courante converge plus vite vers son équilibre de long terme, par rapport à l'étude de Bangake et al(2010) où la vitesse de convergence est de 0.27.

Les résultats des différentes approches montrent que les pays de la zone CFA ont un coefficient de rétention de l'épargne relativement faible. Cela s'expliquerait par les déséquilibres constatés de la balance courante dans ces pays. En se référant à Obsfeldt (1986), l'explication suivante peut être apportée aux faibles valeurs des coefficients de rétention de l'épargne. En effet, les déséquilibres sont équivalents à la non stationnarité de la balance courante, ce qui implique l'absence d'une relation de long terme entre l' épargne et l'investissement. Cette absence de lien entre l'épargne et l'investissement équivalent dans un certain sens à la faiblesse constatée de la corrélation entre l'épargne et l'investissement, traduit le fort degré d'intégration financière des pays de la zone CFA.

En outre, les résultats obtenus sont conformes à ceux d'études précédentes, qui montrent que les pays en développement sont financièrement plus intégrés que les pays développés.

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