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Diagnostic écologique de la végétation et bioécologie de l'avifaune du Chott el Beida (wilaya de Sétif, hauts plateaux de l'est algérien)

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par Habib Bechini et Fouaz Radjai
Université El Hadj Lakhdar - Batna-, Algerie - Master 2013
  

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2. Méthodes et techniques d'étude de la biocénose

2.1. Méthodes d'étude de la flore et de la végétation

2.1.1. Méthodes de mise en place d'un inventaire floristique

Le but de l'inventaire floristique est de recenser d'une manière systématique toutes les espèces végétales qui se trouvent dans notre région d'étude. Cet inventaire constitue un archive référentiel fournissant beaucoup de renseignements sur la flore caractéristique du site.

Le mieux couvert végétal s'étend sur le côté Est et le côté Nord du Chott, lors de chaque sortie nous avons récoltés des échantillons représentatifs des espèces végétales pour être confectionnés en herbier au laboratoire. L'herbier est un moyen de conservation des spécimens végétaux de la région étudiée, il permet d'une part d'avoir une base de données des végétaux, facilement accessibles et d'autre part d'avoir de servir de moyen de comparaison et d'identification pour des études taxonomiques ou écologiques. Chaque espèce observée est automatiquement récoltée.

Au laboratoire, ces échantillons sont dressés dans du papier journal pour être desséchées, et collées sur du papier chemise tout en mentionnées les données pertinentes.

L'identification des espèces inventoriées a été effectuée à la contribution de trois spécialistes en botanique, le premier est Mr HAMCHI A (chef du département "Animation et Information" au parc national de Belezma); il a utilisé leur expérience et une loupe manuelle au niveau du laboratoire de l'écologie fonctionnelle -département de la biologie, université de Batna- pour déterminé la plupart des genres des espèces mais il a confirmé un nombre remarquable des espèces, le deuxième est Mr BGHAMI Y (laboratoire des forêts -institut de l'agronomie, université de Batna-) et la dernière c'est Mme BOULAACHEB N (laboratoire de l'écologie- département de la pharmacie université El Buse, Sétif); au niveau de cette laboratoire et avec Mme BOULAACHEB N, nous avons identifié 19 espèces en utilisant les clés de détermination de QUEZEL et SANTA (1962, 1963) et une loupe optique.

Enfin, Mr ALIAT T est rectifié quelques espèces fréquentées le site (Suaeda mollis, Frankenia thymifolia, Atriplex halimus). La famille systématique suivie dans la classification des espèces est celui établi par CRONQUIST (1981).

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Méthodes d'étude

2.1.2. Catégories biologiques et statut biogéographique de la végétation

Après l'identification des spécimens végétal récoltés, on a obtient un nombre important d'espèces identifiées, chacune définie par un nom scientifique ou le nom binomiale de LINNÉ, pour accomplir cette bi-nomination; on a fait une étude biologique de chacune de ces espèces par la détermination du leurs type biologique adopté par L'écologue CHRISTEN RAUNKIAER en 1934 et leurs types de végétation (annuelle ou vivante. Ces deux types sont faits par consultation de (ALIAT, 2007) et des sites d'internet qui s'intéressent de la botanique les plus connus tel Tela-Botanica (SITE WEB 02) et le site du patrimoine naturel en France (SITE WEB 03).

L'idée de classer les végétaux selon leur organisation avec l'environnement est déjà évoquée en 1807 par la naturaliste VON HUMBOLDT (1807). L'écologue CHRISTEN RAUNKIAER y parvient en prenant pour critère le positionnement des organes de survie, classification qu'il propose en 1904 lors d'une conférence à la Société Naturaliste Danoise (RAUNKIAER, 1904). Il complète cette classification pour aboutir en 1934 au système utilisé de nos jours (RAUNKIAER, 1934).

La classification de RAUNKIAER (types biologiques, système de RAUNKIAER) est une classification proposée en 1904 et affinée les années suivantes par le botaniste DANOIS CHRISTEN RAUNKIAER afin d'organiser tous les végétaux selon le positionnement des organes de survie (et donc de leur méristèmes de croissance) de la plante durant la période défavorable. C'est une classification qui complète la nomenclature binomiale de Linné.

Types biologiques de RAUNKIAER dans (SITE WEB 04)

On compte 2 catégories, divisées en classes :

? Vivaces ou pérennes

Persistance d'une partie de l'appareil végétatif pendant la mauvaise saison :

-Phanérophytes (du grec phaneros : apparent ; phuton : plante) : bourgeons dormants aériens à plus de 50 cm de la surface du sol. Plante affrontant l'hiver en exposant à ses rigueurs des tiges porteuses de bourgeons (ex: Tamarix gallica).

-Chamaephytes (du grec khamai : à terre ; phuton : plante) : bourgeons dormants aériens à moins de 50 cm de la surface du sol. On distingue les chamaephytes frutescents (buissonnants, plus ou moins dressés) et les chamaephytes herbacés (beaucoup plus proches du sol) (ex: Artemisia herba alba). -Hémicryptophytes (du grec hemi : à demi ; kryptos : caché ; phuton : plante) : bourgeons dormants à la surface du sol. À la « belle saison », un hémicryptophyte développe une touffe de pousses s'il est cespiteux, une rosette de feuilles, plus ou moins prostrées s'il est à rosettes, une tige érigée qui prend appui sur des supports variés s'il est grimpant (ex: Crepis vesicaria).

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Méthodes d'étude

-Géophytes (du grec : terre, phuton : plante) ou cryptophytes : bourgeons dormants sous la surface du sol (distinguer selon la nature de l'organe de conservation souterrain : géophyte à bulbe, à tubercule, à rhizome) (ex: Juncus maritimus).

-Hydrophytes : bourgeons dormants sous l'eau, feuilles immergées.

-Hélophytes (du grec helos : le maraie, phuton : plante) : bourgeons dormants sous l'eau, feuilles émergées au moins en partie. Végétaux capables de prospérer en milieux humides et eaux douces. (Bords de mer, estuaires, Chotts, marais, rivière). (Ex: phragmites, cariçaies, Typhas, spartine).

? Annuelles

Passage de la mauvaise saison (qui pour les plantes peut être soit une saison chaude, soit une saison froide) sous forme de graine :

-Thérophytes (du grec theros : saison, phuton : plante) : on désigne par ce terme une plante qui "boucle" son cycle de vie en quelques mois et dont ne subsistent, à l'entrée de la mauvaise saison, que les graines qui formeront de nouveaux individus l'année suivante, synonyme de plante annuelle. (Exemple: Anacyclus clavatus, Medicago laciniata, Medicago minima, Medicago Soleirolii).

En ce qui concerne l'aire biogéographique des espèces inventoriées est déterminée selon celle qui établit par QUEZEL et SANTA (1962).

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